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Pour lutter contre les phénomènes de radicalisation dans notre société, et plus largement réaffirmer la cohésion nationale et le bien-vivre ensemble, le gouvernement a adopté une série de mesures. Certaines d’entre elles portent sur le secteur sanitaire.
C’est ainsi que les agences régionales de santé (ARS) se sont vu confier des missions concernant aussi bien des actions de coordination intersectorielle que des ajustements de l’offre de soins et de prévention, avec des implications multiples liées à la recherche et à l’innovation de pratiques, ou encore à des questions éthiques.
Certes, nous savons que les mécanismes liés à la radicalisation n’apparaissent pas comme obéissant à une pathologie ou à un modèle spécifique psychiatrique mais plutôt comme le produit d’une interaction complexe des facteurs sociaux, politiques, culturels, historiques et interpersonnels. Mais nous savons également que le secteur de la santé a un rôle important à jouer dans la prévention et les prises en charge de ces situations.
Tout d’abord, les inégalités territoriales et sociales, terreau possible pour la radicalisation, sont aussi des facteurs de risque pour la violence et la mauvaise santé. L’approche sanitaire peut, par ailleurs, faciliter l’identification et le renforcement de facteurs susceptibles de protéger des individus de l’influence des idéologies violentes, spécialement pendant des périodes critiques liées au développement ou à des situations de vulnérabilité.
Par conséquent, pour lutter contre les facteurs de risque, les professionnels de santé participent au repérage des jeunes et des adultes en difficulté et contribuent à l’élaboration d’un projet global avec les partenaires des autres champ…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0407
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