La perversion en théorie
Incidences de la perversion dans le social
Esthétique de la perversion
L’acte pervers
Une application clinique : adoption et perversion
La perversion se présente à la fois comme une transgression des limites de la loi (morale, juridique, symbolique) et comme un savoir étroit et précis sur la pulsion et la jouissance. Pour le sujet, ce savoir fait illusion de vérité et l’emprisonne dans une modalité sexuelle dont il ne peut ni ne souhaite se défaire. En raison de l’exclusivité du mode de jouissance, du caractère singulier de l’objet pervers et de l’impossibilité à se contenter de fantasmes, la satisfaction du sujet pervers passe nécessairement par une mise en actes.
L’agir pervers s’inscrit donc dans la réalité, ce qui en explique l’éventuelle dangerosité. Ainsi, la problématique de la perversion relève d’une réalité psychologique, psychopathologique, sociologique et politique, soulevant des questions liées aux fantasmes fondamentaux inconscients du meurtre et de l’inceste.
Fruit d’un travail collectif de plusieurs années qui a réuni des praticiens et chercheurs franco-brésiliens, cet ouvrage rassemble et présente les idées actuelles sur la psychologie de la perversion : théorisation de la structure perverse, incidences de la perversion dans le social et les relations interpersonnelles, esthétique de la perversion, place de l’acte dans la perversion « criminalisée ».
Articles de revues
- « Emprise et violence sexuelle chez l’artiste. Une étude de cas », psychologie clinique, 2021/52.
- B. Lionet, D. Castelain-Devillers, Véronique Barfety « Le masochisme dans la relation soignant–soigné en clinique de la douleur », Douleur et Analgésie, 2018/1.
- Johane Le Goff « La perversion narcissique en institution psycho-gériatrique : enjeux psychothérapeutiques et cliniques », Mosaïque, 2017/1 (Vol. 37).
cet ouvrage est en accès conditionnel
- Mis en ligne sur Cairn.info le 18/01/2017
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ISBN 9782749251653
ISBN en ligne 9782749251660 - https://doi.org/10.3917/eres.marti.2016.01