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Mesdames, Messieurs, chers collègues,
Merci pour cette présence nombreuse à ce premier moment des États généraux psy sur la radicalisation, que nous avons intitulé : « prologue ».
En effet, nous avons choisi d’entrer dans les États généraux psy avec d’abord la conférence inaugurale de Richard Rechtman. Nous proposons ensuite une séance de travail où seront esquissées les bases d’une discussion entre des chercheurs orientés par la psychanalyse et des chercheurs en sciences sociales sur leurs approches respectives de la problématique de la radicalisation. Étant à la fois psychiatre, psychanalyste, anthropologue, Richard Rechtman représente par ses compétences et ses travaux en quelque sorte une condensation de cette discussion entre ces disciplines.
Nous avons demandé aux différents intervenants d’indiquer, à travers des arguments courts, à la fois la contribution de leur discipline à l’approche du phénomène de la radicalisation, éventuellement de ses traitements, et en même temps la place qu’ils confèrent à d’autres disciplines que la leur, et si possible au champ « psy ».
À l’instar de beaucoup de problèmes cruciaux, la radicalisation oblige les disciplines à des interactions intenses et à des créations hybrides entre des branches du savoir, là où un phénomène nouveau, à cause de sa complexité, oppose des formes de résistance à l’intelligibilité.
Les chercheurs en sciences sociales en France ont une longueur d’avance sur les « psys » orientés par la méthode clinique dans l’approche de la radicalisation et de ses éventuels débouchés violents : le terrorisme…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0025
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