CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Les divers conflits armés ont laissé après eux de nombreux objets de guerre, qu’il s’agisse de matériels de guerre tels qu’il est normalement entendu, c’est-à-dire des armes et armements, mais également des uniformes et des équipements, ainsi que des matériels périphériques attachés à la logistique des déploiements militaires. Certains de ces matériels ont été abandonnés ou conservés après la guerre, alors que d’autres font aujourd’hui l’objet de fouilles de terrain.

2 La participation de ces matériels aux divers conflits, notamment aux deux guerres mondiales, et surtout à la Seconde Guerre mondiale, plus proche de nous, leur a donné un caractère particulier lié au souvenir des combattants, mais un caractère également propre au conflit lui-même et à ses enjeux ; pour la Seconde Guerre mondiale, la victoire d’une vision humaniste des systèmes politiques, contre l’intolérance d’autres systèmes d’organisations des sociétés, et parmi ceux-ci le plus barbare d’entre eux, le nazisme.

3 Ces objets de guerre sont ainsi pourvus d’une charge mémorielle, comme certaines œuvres rituelles des Arts Premiers sont pourvues d’une charge mystique. Ils deviennent le réceptacle de l’engagement, du sacrifice et de l’honneur des soldats, de leur sang versé pour la défense de valeurs humanistes, ainsi que de leur victoire sur l’obscurantisme. Ils renferment en eux leur époque et ses idéaux, dont ils sont devenus les témoins, le souvenir matérialisé, au service de l’histoire et des générations futures. Ils sont des objets historiques et de mémoires.

4 Cependant, l’éloignement de ces conflits dans le temps a eu tendance à détacher ces objets de leur valeur mémorielle, pour ne retenir que la valeur historique, cela parfois même avec une édulcoration dangereusement inquiétante, bien que l’on puisse dire sans entrer dans un débat philosophique abouti que valeur mémorielle et historique sont différentes, même si elles ont vocation à se confondre, ce qui est généralement le cas.

5 Alors que d’importantes collections sont déjà existantes, souvent rassemblées par des soldats ayant participé au conflit, des personnes ayant connu la guerre dans leur enfance, ou par la génération suivante, et pour lesquels les aspects historiques et mémoriels sont généralement primordiaux, de nouveaux collectionneurs apparaissent en même temps que naît une vision parfois déformée de la guerre et détachée d’un véritable intérêt historique. Une vision aseptisée, notamment de la Seconde Guerre mondiale, alors que tend à se créer un phénomène de mode qui favorise le commerce, et que cette période est souvent observée par certains publics au travers du filtre cinématographique. Dans certains cas, un intérêt dont l’étude semblerait plus relevée de la psychologie paraît naître chez certains amateurs.

6 Certains autres collectionneurs parlent d’investissement, et achètent, soit par thèmes, soit en nombre, en vue de réaliser un placement et de spéculer sur la revente à la hausse. Ainsi, de plus en plus de collections parfois fondées sur la spéculation financière, se constituent et viennent alimenter un marché florissant détaché de toute considération mémorielle. Ce phénomène s’accentuant encore avec l’arrivée sur le marché des acheteurs chinois. Des collectionneurs avides se livrent à de véritables chasses au trésor en vue d’acquérir les biens, objets de leurs convoitises, en se livrant parfois à des fouilles sauvages dans des zones où se sont déroulés des conflits d’ampleur ou des batailles.

7 Enfin, il semble que le marché des objets de guerre nazis connaisse un intérêt constant et même depuis quelques années croissant, dans notre pays même, alors que les observateurs mettent l’accent sur ce qui semble constituer une renaissance inquiétante de cette idéologie, ou de diverses déclinaisons, en Europe. Il est dans ce contexte particulièrement inquiétant de constater que grand nombre d’élèves de collège sont incapables de citer trois personnalités marquantes de la Seconde Guerre mondiale, et qu’un grand nombre d’étudiants universitaires n’ont qu’une connaissance souvent très lapidaire des deux derniers conflits mondiaux.

8 Il n’y a aucun doute qu’une fois le constat fait, la compréhension de ce commerce du Militaria, notamment celui relatif à la Seconde Guerre mondiale, qui se réalise surtout dans les ventes aux enchères publiques, passe par la compréhension de la notion de valeur de l’objet. Cette approche amène alors à s’interroger sur la relation que la mémoire doit entretenir avec le commerce.

Valeur intrinsèque et valeur extrinsèque

9 Tous objets, tous biens, en dehors évidemment de ceux placés par la loi hors de ce champ en raison de leur nature ou leur illicéité, sont dans le commerce. Il en résulte qu’ils ont une valeur vénale, intrinsèque ; c’est le prix.

10 Or, chaque objet possède en réalité deux valeurs : une valeur vénale et une valeur extrinsèque.

11 Il serait ainsi possible de résumer cette situation en disant que la valeur est différente du prix, même si dans la plupart des objets de la vie courante, et pour la grande majorité de ceux-ci, la valeur se confond avec le prix. La valeur de tel outil correspondra à la valeur vénale du matériau duquel il est constitué, augmentée de son coût de production, et de quelques autres considérations purement matérielles (valeur intrinsèque), alors que la valeur extrinsèque se bornera le plus souvent à sa seule utilité. J’achète un outil pour son usage, et le bon prix est le coût de sa production augmenté de la marge du vendeur ; la valeur vénale, intrinsèque (prix), l’emporte sur la valeur extrinsèque pour se confondre avec elle.

12 Néanmoins, un grand nombre de biens n’obéissent pas à ce schéma, mais à un schéma inverse. Cela est notamment vrai, pour les œuvres d’art, et les objets faisant puissamment appel à un aspect affectif et/ou subjectif.

13 Ainsi, la valeur vénale de base d’un tableau de maître, par exemple, se résume au prix de la toile, des différents pigments, du cadre, etc., alors que sa valeur extrinsèque est considérable. En effet, cette valeur extrinsèque recueille l’art du maître, l’importance de l’œuvre dans l’évolution d’un mouvement artistique, voire historique, le tableau peut représenter un personnage, un événement historique majeur, ou un paysage cher à l’acquéreur, ce qui en augmente d’autant la valeur. Cette œuvre est unique alors qu’un simple outil peut être remplacé par des centaines d’autres du même type ou par une astuce de bricolage.

14 Ainsi, plus la valeur extrinsèque est grande, plus c’est elle qui entraîne la détermination du prix, à la hausse, pour se confondre avec lui. Il y a donc dans ces cas une distorsion entre le prix et la valeur. Un lingot d’or ne vaudra jamais plus qu’un lingot d’or au prix du marché, tandis qu’un lingot d’or peint par Pablo Picasso aurait un prix considérablement supérieur.

15 Cette caractéristique propre aux objets d’art est également propre à un certain nombre de matériels et d’objets de guerre, que l’on regroupe généralement en matière de collections et de ventes aux enchères publiques sous le vocable « Militaria ». En effet, ce qui fera le prix (la valeur vénale) de ces objets n’est pas la matière dont ils sont constitués, ni le coût de leur production, mais bien la place qu’ils ont tenue dans le cadre d’un conflit armé, de quel témoignage ils sont le réceptacle, quelle est l’importance de ce témoignage et de la mémoire qu’ils véhiculent dans le présent au bénéfice des générations futures. Dans ce cas, comme dans celui des œuvres d’art, il ne peut donc y avoir de prix fixe, et parfois même pas d’estimation, comme en témoignent les adjudications.

16 Ce principe étant exposé, il est bien aisé de comprendre que certaines œuvres d’art soient l’objet d’un commerce important, parfois spéculatif, et en y réfléchissant bien, en dehors de considération sociale qui pourraient éventuellement être soulevée par certains, rien ne paraît pouvoir s’y opposer. Il n’en va cependant pas de même pour les matériels et objets de guerre, le Militaria. En effet, la valeur extrinsèque de ces objets est constituée par l’engagement, les sacrifices, l’honneur, le sang versé au service d’une nation et/ou de principes, et ce faisant sont devenus le sanctuaire de leur mémoire. Sanctuaire de la mémoire militaire certes, mais également sanctuaire de la mémoire d’une époque, ce qui est encore plus vrai pour la Seconde Guerre mondiale. Ils sont devenus le réceptacle de la mémoire, au service du souvenir et des générations futures. Ainsi, s’ils ne sont pas hors du commerce, ils sont devenus souvent hors de prix, en raison de leur nature même, mais pour une raison différente de celles des œuvres d’art, la mémoire dont la sédimentation permet de prendre conscience de l’histoire et d’appréhender l’avenir.

17 C’est ainsi l’aspect mémoriel qui donne son intérêt commercial aux objets de Militaria ; et cette caractéristique se trouve renforcée considérablement concernant les objets relatifs à la Seconde Guerre mondiale. Alors se dessine la relation délicate entre la mémoire et le commerce, et notamment la question de leur compatibilité ; savoir si la mémoire peut être dans le commerce, et si elle doit être dans le commerce.

Mémoire et commerce

La mémoire peut-elle être dans le commerce ?

18 On ne peut aborder ce sujet sans rappeler le principe le plus fondamental en la matière ; celui de la liberté du commerce, aujourd’hui à valeur constitutionnelle et qui trouve son origine dans l’un des fondements même de notre république, le Décret d’Allarde des 2 et 17 mars 1791, et la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

19 Ainsi rien ne semblerait pouvoir s’opposer à ce que ce type de biens puisse être commercialisé. La vente de tels objets pourrait servir à alimenter des collections privées, qui dans de nombreux cas se substitueront aux carences de l’État dans la collecte des objets de Militaria, notamment ceux de la Seconde Guerre mondiale et des conflits postérieurs. Cette vision qui parfois peut nous apparaître inappropriée en France, peut néanmoins sembler normale dans les pays à la culture plus libérale, où il semble courant qu’un certain nombre de domaines soient dévolus à l’initiative privée.

20 Cependant, l’acquisition privée, lorsqu’elle place l’objet dans une collection particulière destinée à demeurer strictement privée, neutralise son contenu mémoriel au profit du public jusqu’à ce que la pièce réapparaisse au grand jour, c’est-à-dire souvent, en étant réintroduite dans le commerce.

21 Le point de vue des hommes de terrain (ceux qui, soit ont été appelés en opérations extérieures, soit ont une expérience de la guerre) semble être pour bon nombre d’entre eux, qu’une différence soit opérée entre pouvoir être dans le commerce, et devoir être dans le commerce. Ainsi, les objets de Militaria ne devraient pas nécessairement être dans le commerce, mais pourraient s’y trouver, en fonction de l’usage qui pourra en être fait.

22 Rien ne s’opposerait donc à ce que les objets de Militaria soient soumis au commerce. La seule objection à cette présence dans le commerce serait au regard de leur utilisation future lorsque ces biens ont un aspect mémoriel. La question se pose donc de savoir si ces objets de Militaria doivent être dans le commerce.

La mémoire doit-elle être dans le commerce ?

23 Dire qu’au regard de leur caractère excessivement mémoriel, et cela est notamment très vrai pour ceux issus de la Seconde Guerre mondiale, ces objets ne devraient pas se trouver dans le commerce, afin de les protéger et de les conserver, serait inefficace. En effet, les transactions se feraient néanmoins, mais dans des conditions opaques et anonymes.

24 La liberté du commerce de ces objets a l’avantage de rendre la grande majorité d’entre eux visibles, et cela d’autant plus qu’ils font souvent l’objet de ventes aux enchères publiques.

25 L’autorisation de vendre ces objets posera néanmoins un certain nombre de problèmes, une fois de plus en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale, notamment pour les pièces de Militaria allemandes, soit qu’elles sont insignées par une croix gammée, soit qu’ils sont des objets nazis. Ces objets véhiculent alors le souvenir d’une idéologie qui fut la plus barbare des temps modernes.

26 Il faut noter ici la réponse intéressante faite par un commissaire-priseur, auquel il était reproché de procéder à la vente de documents personnels (d’identité notamment) d’un haut dignitaire de l’Allemagne nazie. Reproche lui était fait de favoriser la mise en valeur d’objets support de l’idéologie de l’Allemagne nazie, aux fins de commerce. Ce grand professionnel des ventes (dont il faut noter qu’il n’avait nul besoin de cette publicité pour être connu) avait posé pour réponse, la question de savoir ce qu’il advient des objets qui ne sont pas dans le commerce, et par ricochet ce qu’il adviendrait de ce « lot allemand » s’il n’était pas mis en vente. Force avait été d’admettre que les objets qui ne sont plus dans le commerce se voient ôter toute valeur marchande, qu’ils ne s’échangent plus, et qu’à défaut de pouvoir intégrer un musée, tombent dans l’oubli et l’histoire à laquelle ils se rattachent avec eux. Ainsi, leur commerce participerait à la perpétuation de la mémoire et au-delà à la mise en œuvre du devoir de mémoire. Le Conseil de ventes avait in fine autorisé cette vente.

27 Cet argument ne manque pas d’un certain intérêt, mais il pourrait se voir opposer que cette mise dans le commerce plutôt que de participer à la mémoire des atrocités nazies et de la victoire des alliés sur cette idéologie, produirait en réalité l’effet contraire, en véhiculant celle-ci au profit de certains fanatiques. Ce risque est évidemment incontestable, et il est courant que dans les ventes aux enchères de Militaria les objets nazis produisent les plus hautes enchères, par le biais du « live », qui permet à de nombreux enchérisseurs d’acheter, via Internet, sans être vus, et ainsi de préserver leur anonymat.

28 La législation française en matière de ventes aux enchères publiques pose cependant un certain nombre de garde-fous.

29 En effet, lors des ventes aux enchères les croix gammées doivent être pastillées, masquées, sur les photographies des objets. Par ailleurs, lors de la visite précédant la vente, ces objets doivent être exposés dans une pièce à part, où généralement, les mineurs non accompagnés ne peuvent pénétrer. Cette mesure, qui a été souvent décriée, d’aucun disant qu’il est stupide de masquer ce qui a existé et qui relève de l’histoire, cela d’autant que cette mesure n’est pas imposée dans d’autres pays, semble néanmoins d’une extrême importance.

30 Elle agit en tant que marqueur d’une chose qui doit retenir l’attention, dans une époque où la culture historique des deux dernières générations semble être quelque peu incertaine, aux contours flous, et entretenir une vision un peu édulcorée, pour ne pas dire hollywoodienne de la guerre, notamment du second conflit mondial.

31 Par ailleurs, avant toute vente volontaire, les commissaires-priseurs ont l’obligation de transmettre leur catalogue de vente au Conseil de vente, qui opère un contrôle sur les objets proposés.

32 Ainsi, régulièrement, ce Conseil émet des interdictions de vente concernant certains biens, soit au regard de leur nature intrinsèque (restes humains, espèces protégées, etc.), soit au regard de leur nature extrinsèque qui véhicule des idées rattachées de nature à choquer la mémoire ou la sensibilité des personnes (le Conseil des ventes avait ainsi été amené à interdire la vente d’un vêtement de prisonnier de camp de concentration, ou d’une collection de bustes d’Adolf Hitler). Le non-respect d’une interdiction de vente émise par le Conseil des ventes fait l’objet d’une sanction disciplinaire graduée en fonction de la gravité de l’infraction commise.

33 Il est donc considéré par le Conseil des ventes que certains objets ne doivent pas être dans le commerce, en tout état de cause pas dans le cadre de ventes aux enchères publiques. Que faire alors de ces objets qui, au regard de cet organe de contrôle, ne peuvent être acceptés dans le commerce, et que l’on ne peut néanmoins laisser se perdre au regard de leur valeur mémorielle ?

34 D’aucuns argueront qu’une législation trop stricte en la matière, en empêchant leur vente, favoriserait au contraire leur commerce clandestin, ou par des réseaux situés à l’étranger dans des pays où la législation est moins regardante. Il s’agit certes là d’un argument de poids, mais il ne faut, à n’en pas douter, céder au chant des sirènes du commerce. Une législation plus resserrée diminuerait probablement le flux du commerce, mais en augmenterait aussi certainement la qualité. La sensibilité française, au regard de l’histoire, ne peut se comparer à la sensibilité des autres pays, même européens, l’inverse est d’ailleurs également vrai. Une législation plus spécifique pourrait constituer un point de repère dans le monde des enchères au plan international.

Conclusion

35 La législation française, en prévoyant un contrôle lors des ventes aux enchères d’une manière générale, et du Militaria en particulier, permet de ménager à la fois le principe de la liberté du commerce et les exigences de la préservation de ce qui doit être acceptable sur le plan de la mémoire et de l’éthique. Il semble néanmoins que ce système de contrôle instauré par la loi soit efficace, mais incomplet.

36 Sans doute serait-il souhaitable, de plus encadrer ce type de ventes au regard du devoir de mémoire et de l’éthique en instaurant des dispositions plus contraignantes, mais aussi plus responsables, au service d’un commerce de qualité.

37 Plusieurs pistes pourraient être examinées. Parmi celles-ci, l’obligation de réinscrire chaque objet du catalogue dans un contexte historique lorsque cela est possible (cette possibilité s’analysant de manière stricte), et l’obligation de transmettre un catalogue au Service historique de la Défense (SHD) préalablement à chaque vente afin que celui-ci puisse éventuellement, soit préempter, soit interdire la vente d’une ou plusieurs pièces, cet avis s’imposant au Conseil des ventes.

38 D’autres mesures pourraient être explorées, notamment concernant les objets de Militaria relatifs à l’Allemagne nazie. Il semblerait ainsi raisonnable d’interdire toute vente de ces objets par la voie du « live », et d’obliger les enchérisseurs à être physiquement présents dans la salle.

39 Enfin, pourquoi ne pas sanctuariser certains objets en les plaçant hors du commerce. Il s’agirait des objets sur lesquels figure une trace de sang, ceux qui ont une valeur hautement historique (ce dont il pourrait être défini par un Conseil de sages), et pourquoi pas ceux qui sont nominatifs ?

40 De telles mesures permettraient sans doute de renforcer, dans cette matière particulière, le système de ventes aux enchères à la française en préservant à la fois les impératifs incontestables de la liberté du commerce, et ceux liés au respect et à la préservation du devoir de mémoire.

Français

Le Militaria a la cote dans les ventes publiques. Au-delà de la valeur intrinsèque des objets, il faut prendre en compte leur valeur mémorielle avec aujourd’hui un risque de déviance en particulier autour du nazisme. Le droit français est à cet égard rigoureux mais pourrait être encore renforcé.

  • Militaria
  • nazisme
  • droit
Marc Besnard
Huissier de justice à l’Office ministériel d’Orbec (Calvados).
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.816.0067
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