CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Suite à la disparition de l’URSS, la Pologne et la Russie ont redéfini leurs relations sur une base amicale et coopérative. Cependant, cette volonté a très rapidement été compromise en raison des tensions grandissantes entre les deux parties. Les points d’achoppement sont multiples. Moscou reproche à Varsovie les nouvelles orientations euro-atlantiques de la politique étrangère et de sécurité ou encore le soutien qu’elle apporte aux républiques de l’ex-URSS, comme l’Ukraine ou la Géorgie, dans leur marche vers l’UE et l’Otan alors même que la Russie juge contraire à ses intérêts l’extension de ces organisations au plus près de ses frontières. De son côté, la Pologne s’inquiète de la militarisation de la partie occidentale de la Russie, des exercices militaires récurrents ou des risques pesant sur sa sécurité énergétique. Par ailleurs la méfiance se nourrit d’un usage politique de l’histoire, et notamment des multiples épisodes douloureux des passés polonais et russe. Dans le contexte actuel de regain de tensions sur le continent européen, en raison principalement de la guerre en Ukraine, la Pologne a décidé de moderniser ses capacités de défense. Pourtant, des tentatives de réconciliation ont été sporadiquement amorcées, notamment lorsque les approches en politique étrangère étaient guidées par le pragmatisme.

L’évolution de la politique de sécurité polonaise depuis 1989

2 Après 1989, les relations entre la Russie et la Pologne s’établissent sur la base d’un traité d’amitié et de coopération signé en décembre 1992 [1]. Cependant, l’orientation euro-atlantique des politiques polonaises crée rapidement des tensions avec la Russie. Alors que le président Eltsine, lors d’une visite officielle à Varsovie en août 1993, déclare ne pas s’opposer à l’entrée de la Pologne dans l’Otan, il change d’avis dès le mois suivant et condamne l’éventualité d’un élargissement. Cette volte-face russe ne fait que confirmer, pour la Pologne, la nécessité de s’arrimer au bloc euro-atlantique afin de se protéger de la Russie.

3 Durant le reste des années 1990, Moscou va marginaliser la Pologne pour se concentrer sur le dialogue avec les États-Unis et l’Otan, notamment dans le cadre des négociations sur l’Acte fondateur Otan-Russie de 1997 [2]. Les relations se développent alors principalement dans le domaine économique. Entre 2004 et 2013, la valeur des exportations polonaises vers la Russie triple. En 2016, parmi les pays de l’UE, la Pologne est le cinquième partenaire commercial de la Russie. Cependant, la balance commerciale reste favorable à la Russie : celle-ci importe des produits manufacturés polonais mais exporte des produits énergétiques [3].

4 Au cours des années 2000, les tensions s’accumulent. La Pologne s’inquiète de l’évolution de la politique militaire russe caractérisée par l’intervention en Géorgie en 2008, les exercices Zapad[4], la promulgation en 2010 d’une doctrine militaire plaçant l’Otan en tête des risques et menaces pesant sur la Russie, le renforcement du dispositif militaire dans la partie occidentale du territoire ou encore l’installation à Kaliningrad de missiles Iskander pouvant emporter une charge nucléaire. La construction du gazoduc Nord Stream, contournant la Pologne pour relier l’Allemagne à la Russie, est considérée par Varsovie comme une entorse à la solidarité européenne. De son côté, Moscou s’oppose à l’installation d’intercepteurs en Pologne proposée par l’Administration Bush dans le cadre du bouclier antimissiles [5]. La Russie fait aussi pression sur son voisin occidental en interdisant de façon récurrente l’importation de produits agricoles sous prétexte sanitaire. L’apogée des tensions a été atteint en 2014 avec l’annexion de la Crimée et le déclenchement de la guerre dans le Donbass.

5 Face à ces actions russes, la Stratégie nationale polonaise, édictée en 2014, spécifie que la sécurité régionale est négativement affectée par la reconstruction de la puissance russe et l’intensification de sa politique de confrontation. La Stratégie note qu’il existe dans le voisinage de la Pologne des risques de conflits dans lesquels Varsovie pourrait se retrouver engagée directement ou indirectement. Le document spécifie que les relations polono-russes, Otan-Russie et UE-Russie doivent se développer en respectant le droit international et donc la souveraineté et l’intégrité territoriale ainsi que le libre choix des alliances politiques et militaires. Dans ce contexte tendu, la Stratégie affirme la nécessité d’assurer la sécurité énergétique et déplore l’affaiblissement du régime de maîtrise des armements [6]. Enfin, la cyber-sécurité fait l’objet d’une réflexion particulière. Une doctrine a été publiée en 2015 par le gouvernement libéral PO dans le but de faire face aux attaques d’acteurs étatiques et non-étatiques menées dans le cadre de la « guerre hybride » [7]. Le gouvernement conservateur et nationaliste PiS a décidé de renforcer cet aspect en créant un groupe de travail au sein du Conseil pour la sécurité nationale (BBN).

6 Pour assurer sa défense, la Pologne compte en premier lieu sur ses propres capacités. La modernisation des forces armées est une priorité nationale. Le gouvernement PO avait prévu un plan de modernisation de plus de 91 milliards de zlotys (environ 21 milliards d’euros) pour la période 2014-2022 [8]. Le nouveau gouvernement PiS, considérant ces chiffres irréalistes, les a revus à la baisse en affectant 72 milliards de zlotys (environ 17 milliards d’euros) pour la période 2017-2022. Pour renforcer les capacités défensives, le gouvernement PiS a également créé une garde nationale, qui doit compter à terme 53 000 hommes. Ces derniers seront stationnés dans l’Est du pays en raison du conflit ukrainien et de l’intensification de la coopération militaire entre la Russie et la Biélorussie.

7 La seconde assurance vient de l’appartenance aux organisations régionales et internationales, Otan en tête. Varsovie avait souhaité y adhérer pour quatre raisons : remédier au vide sécuritaire, intégrer une communauté de valeurs, maintenir une présence américaine en Europe et se prémunir contre la Russie. La Pologne a toujours insisté pour que l’Alliance conserve un juste équilibre entre la défense des États-membres et les activités en dehors de la zone de l’Atlantique Nord. Suite à l’annexion de la Crimée et au déclenchement de la guerre dans le Donbass, la défense territoriale a été remise à l’ordre du jour de l’Otan. Lors du Sommet de Varsovie en 2016, les Alliés se sont accordés sur une présence temporaire et tournante [9] – en accord avec l’Acte fondateur signé en 1997 entre l’Alliance et la Russie [10]. Pour le gouvernement PiS, ce renforcement devra être maintenu aussi longtemps que la Russie poursuivra une politique agressive.

8 La Pologne a aussi renforcé son engagement dans la politique de sécurité et de défense de l’UE. Deux raisons expliquent ce choix. D’une part, Varsovie a été déçue par les faibles retombées de son soutien aux initiatives américaines comme la guerre en Irak : le régime des visas n’a toujours pas été levé pour les Polonais allant aux États-Unis et les entreprises polonaises ont obtenu peu de contrats dans la reconstruction de l’Irak. D’autre part les libéraux de la PO, arrivés au pouvoir en 2007, ont une orientation pro-européenne et estiment que la PSDC doit être consolidée pour rééquilibrer le lien transatlantique. Cela a été l’objectif de la présidence polonaise de l’UE en 2011 et l’actuelle Stratégie de sécurité précise que l’UE doit construire une capacité de défense et s’engager activement dans son voisinage. Depuis l’arrivée du PiS au pouvoir en 2015, la ligne n’est pas claire [11]. Lors du Sommet de l’Otan à Varsovie en juillet 2016, le président Andrzej Duda a plaidé pour la création d’une armée européenne afin de compenser la réduction des forces européennes due au Brexit et de pallier les éventuelles défaillances américaines [12]. Cette déclaration témoigne d’un changement paradigmatique : dans les années 1990, c’était la présence américaine en Europe qui devait compenser les faiblesses européennes. Cependant, cette rhétorique pro-européenne doit encore être suivie d’actes. Or, Varsovie vient de refuser le statut de nation-cadre au sein de l’Eurocorps car elle n’aurait pas les moyens d’assurer les obligations liées au statut de nation-cadre en raison du renforcement du flanc Est de l’Otan [13].

9 Enfin, la politique de sécurité de la Pologne repose aussi sur la coopération politico-militaire régionale comme le triangle de Weimar (Allemagne, France et Pologne) et le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie). L’objectif polonais est de développer ce type de coopération avec d’autres États européens.

Les pays du voisinage oriental : des intérêts russes et polonais contraires

10 À l’égard des pays du voisinage, la politique polonaise est basée sur la doctrine Giedroyc, formulée dans les milieux d’immigration en France autour de la revue Kultura et adoptée par la quasi-totalité des élites post-communistes. Elle suppose l’abandon par Varsovie de ses prétentions territoriales sur ses voisins orientaux, le soutien à leur indépendance afin d’assurer la protection et la souveraineté polonaises et la coopération avec les démocrates russes. Le but est que cet espace ne soit plus un enjeu de luttes entre la Pologne et la Russie.

11 Pourtant, concrètement, l’application de cette doctrine heurte les intérêts russes. En effet, Varsovie s’est fortement engagée dans les processus de démocratisation de ces pays en soutenant les révolutions de couleur en Géorgie en 2003 et en Ukraine en 2004, où le président social-démocrate Aleksander Kwasniewski a joué un rôle de médiateur, ainsi que la révolution Maïdan. La Pologne soutient également ces pays dans leurs conflits avec la Russie. C’est le cas lors de la guerre russo-géorgienne de 2008. Depuis l’annexion illégale de la Crimée par Moscou et le déclenchement de la guerre dans le Donbass, Varsovie partage la même lecture des événements que Kiev en dénonçant l’ingérence du Kremlin et en appelant au maintien des sanctions.

12 Par ailleurs, Varsovie promeut le rapprochement de ces pays avec l’Otan et l’UE. Dans le cas de l’Ukraine, le rapprochement institutionnel avec l’Alliance atlantique s’est opéré dès 1997 avec la création de la commission Otan-Ukraine et plus récemment la mise sur pied en 2016, sur impulsion polonaise, d’une brigade tripartite Pologne-Lituanie-Ukraine qui répond au souhait de Kiev de développer des coopérations avec des États de l’Otan. Le rapprochement avec l’UE s’est opéré via le Partenariat oriental, politique mise en place par Varsovie et Stockholm dans le cadre de la Politique européenne de voisinage. Cela s’est concrétisé par la signature d’un Accord d’association entre Kiev et l’UE en 2014. Avec la Biélorussie, les relations sont en voie de normalisation et les points de discorde mineurs [14]. Depuis 2015, l’UE promeut une nouvelle Politique européenne de voisinage, plus pragmatique que normative, ce qui facilite la coopération avec Minsk. Varsovie apprécie la neutralité et le rôle de médiateur joué par le président Lukashenko tant dans le processus de Minsk que pour la politique de sanctions réciproques entre l’UE et la Russie qui affecte l’agriculture polonaise. Néanmoins, Varsovie a créé des outils visant à soutenir l’opposition démocratique : elle finance depuis 2007 Bielsat, une télévision avec du personnel biélorusse et émettant en biélorusse depuis la Pologne [15].

13 Ainsi, l’objectif principal polonais est de poursuivre le rapprochement entre ces pays et les institutions euro-atlantiques. Les intérêts russes et polonais sont donc clairement en concurrence dans cette zone.

Conclusion : une méfiance ancrée historiquement ?

14 Si la méfiance entre les deux pays est alimentée par des actions militaires et politiques, elle s’enracine aussi dans une utilisation politique des épisodes douloureux du passé commun [16], comme l’occupation par les troupes polonaises de Moscou au début du XVIIe siècle ou le pacte Ribbentrop-Molotov. Cet usage politique de l’histoire dans les relations internationales n’est pas le fait de l’ensemble des acteurs. En Pologne, la droite libérale PO s’y refuse alors que le parti conservateur et nationaliste PiS s’y prête. Du côté russe, les mêmes acteurs, comme Vladimir Poutine, peuvent avoir des attitudes changeantes, usant conjoncturellement de stratégies historicisantes.

15 Depuis 1989, quelques signes réconciliateurs ont été faits. Le gouvernement Eltsine a reconnu que le massacre de Katyn [17] avait été commis par le NKVD et cet événement a été commémoré conjointement par Vladimir Poutine et D. Tusk en avril 2010. Dans un autre registre, une commission polono-russe d’historiens a été chargée d’analyser les épisodes douloureux des passés communs.

16 Mais la catastrophe de Smolensk a rebattu les cartes [18]. Après son arrivée au pouvoir en 2015, le parti PiS a créé une sous-commission au sein du ministère de la Défense chargée d’enquêter sur les raisons de la catastrophe. Celle-ci a validé la thèse promue par le PiS d’un attentat commis par V. Poutine et D. Tusk. Si cette thèse est alimentée par le refus du gouvernement russe de restituer les débris de l’appareil à la Pologne, les enquêtes d’opinion montrent que le nombre de personnes y croyant ne fait que diminuer, atteignant aujourd’hui 14 %.

17 Ainsi certains points du traité de 1992 sont restés lettre morte. La relation polono-russe a varié selon les acteurs en présence en voyant alterner des phases de tensions et de courtes périodes de normalisation. Ces tensions subsisteront entre les deux pays tant qu’une politique de réconciliation n’aura pas durablement construit la confiance.

Notes

  • [1]
    Le traité spécifiait entre autres l’intangibilité des frontières, le respect de la Charte des Nations unies, des documents de la CSCE, le règlement pacifique des différends et le développement de la coopération dans les domaines économique et culturel (dziennikustaw.gov.pl/).
  • [2]
    Amélie Zima : « L’Acte fondateur Otan-Russie, négociations et influence sur la politique d’élargissement de l’Otan à l’Europe centrale », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 44, n° 3, 2013, p. 9-34.
  • [3]
    Cf. les chiffres du GUS, Bureau principal des statistiques (http://stat.gov.pl/) et du ministère polonais des Affaires étrangères (www.informatorekonomiczny.msz.gov.pl/).
  • [4]
    Ces exercices sont menés par la Russie et la Biélorussie, et certains scénarios, comme la simulation d’une attaque nucléaire lors de l’édition de 2009, visent directement la Pologne (« Russia Simulates Nuclear Attack on Poland », The Telegraph, 1er septembre 2009). NDLR : voir aussi le texte d’Anaïs Marin dans ce numéro.
  • [5]
    Tomasz Paszewski : « The US Missile Defense Plans and the Central and Eastern Europe », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 44, n° 3, 2013, p. 35-60.
  • [6]
    Texte de la stratégie de sécurité nationale (www.bbn.gov.pl/).
  • [7]
    Texte de la Doctrine de cybersécurité (www.bbn.gov.pl/).
  • [8]
    Loi sur la modernisation de l’armée polonaise (isip.sejm.gov.pl/).
  • [9]
    Le renforcement consiste à déployer quatre bataillons d’environ 1 000 hommes en Lituanie (encadrés par l’Allemagne, avec des troupes du Benelux, de France et d’Italie), en Lettonie (dirigés par le Canada, avec des troupes polonaises, portugaises et italiennes) et en Estonie (sous commandement britannique, avec des troupes danoises).
  • [10]
    Selon l’Acte fondateur, « dans l’environnement de sécurité actuel et prévisible, l’Alliance remplira sa mission de défense collective et ses autres missions en veillant à assurer l’interopérabilité, l’intégration et la capacité de renforcement nécessaires plutôt qu’en recourant à un stationnement permanent supplémentaire d’importantes forces de combat » (www.nato.int/).
  • [11]
    Les Polonais restent à plus de 81 % favorables à l’appartenance à l’UE (enquête du Centre d’études de l’opinion publique, CBOS, décembre 2016).
  • [12]
    Interview d’Andrzej Duda, Rzeczpospolita, 8 juillet 2016.
  • [13]
    L’Eurocorps a été créé en 1992 lors du Sommet franco-allemand de La Rochelle pour renforcer les liens stratégiques entre les deux pays et affirmer l’importance de la coopération européenne en matière de défense. Il regroupe aujourd’hui cinq « nations cadres » (Allemagne, Belgique, Espagne, France et Luxembourg) et cinq pays observateurs. L’Eurocorps peut être engagé pour des actions de l’UE et de l’Otan.
  • [14]
    Le principal point de discorde est la carte polonaise créée en 2007 par le Parlement polonais national-conservateur. Elle donne des droits aux citoyens de l’ex-URSS d’origine polonaise ne pouvant avoir la double nationalité (exemptions de visa et de permis de travail, études gratuites à l’université, etc.). Environ 75 000 Biélorusses en sont titulaires.
  • [15]
    Bielsat a été créée par la coalition nationale-conservatrice alors au pouvoir. Fin 2016, le ministre des Affaires étrangères a annoncé des diminutions draconniennes des financements, ce qui aurait conduit de facto à sa fermeture. Cela avait été interprété comme une preuve du réchauffement des relations avec Minsk. Face aux critiques de l’opposition politique polonaise, des intellectuels biélorusses et des membres de son propre camp, le ministre est revenu sur ses déclarations et la Première ministre a confirmé le maintien de Bielsat.
  • [16]
    Georges Mink : La Pologne au cœur de l’Europe ; Paris, Buchet-Chastel, 2015.
  • [17]
    Les massacres de Katyn ont été commis en 1941 par le NKVD : environ 22 000 officiers polonais ont été exécutés.
  • [18]
    La catastrophe aérienne de Smolensk s’est produite le 10 avril 2010 alors qu’une délégation polonaise se rendait en Russie pour commémorer les massacres de Katyn. Dans l’accident ont disparu le couple présidentiel, une partie de la Chancellerie présidentielle, des membres de l’état-major, du Parlement, du clergé polonais et des représentants des familles d’officiers exécutés à Katyn.
Français

Depuis 1989, les relations entre la Pologne et la Russie sont marquées par la défiance. Plusieurs facteurs en cause : l’orientation euro-atlantiste des politiques polonaises, l’attitude agressive de la Russie à l’égard des pays frontaliers et l’usage politique de l’histoire. Malgré des périodes d’apaisement, le contexte actuel montre un regain de tensions.

English

Russia Seen Through Polish Eyes: Fear, Competition and Historical Baggage

Since 1989, relations between Poland and Russia have been notable for their lack of trust. There are several factors behind this, Polish pro-European and Atlantic policies, the aggressive Russian attitude towards its neighbours and use of history for political purposes. Despite past periods of calm, there is currently an increase in tension.

Amélie Zima
Post-doctorante à l’IRSEM, enseigne les affaires européennes aux Universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Paris-Nanterre. Publication récente : « Sommet de l’Otan à Varsovie : un bilan », Politique étrangère, n° 4, 2016.
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.802.0141
Pour citer cet article
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