CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Au lendemain de la libération, le Parti Social Chrétien – héritier du Parti Catholique Social – chercha à s’édifier sur une structure nouvelle : rompant officiellement avec la formule de la cartellisation des standen (ou organisations politiques catholiques, fondées sur les diverses catégories sociales d’électeurs), le P.S.C. se déclara unitaire, recrutant des membres individuels et organisant sa vie de parti sans intégrer officiellement les grandes organisations chrétiennes, de type socio-économique ou apostolique et religieux.

2Cette structuration nouvelle (dont on notera d’ailleurs qu’elle est parallèle à celle du P.S.B. qui par rapport au P.O.B. se dégageait également de la formule des adhésions collectives) résultait, entre autres, du désir des organisations ouvrières chrétiennes, spécialement en Wallonie, de garder leurs distances à l’égard d’un parti politique, socialement hétérogène à une époque où le courant unitaire demeurait puissant dans les milieux syndicaux, où l’Union Démocratique Belge s’assurait l’adhésion personnelle de dirigeants des syndicats chrétiens wallons (notamment MM. A. Bertinchamps et J. Fafchamps) et où la question royale commentait à se poser et à susciter des tensions entre la majorité flamande et la minorité wallonne dans les rangs ouvriers chrétiens.

3A partir des années 1948-49, mais surtout après la constitution du gouvernement Van Acker – Liebaert, les relations entre les organisations ouvrières et le P.S.C. se modifièrent sensiblement. Dès 1954, La Cité, organe quotidien du M.O.C. (Mouvement Ouvrier Chrétien) mena campagne électorale en faveur du P.S.C. et la solidarité se renforça au moment de la constitution du Comité de Défense des Libertés Démocratiques, puis d’Ecole et Famille organes issus de la guerre scolaire et expressions du front commun de toutes les organisations catholiques contre les projets puis contre la loi dite "Collard".

4Statutairement, les organisations ouvrières Chrétiennes demeuraient indépendantes du P.S.C. mais en fait elles jouèrent un rôle de première importance, en 1958, dans le cheminement du vote des travailleurs chrétiens vers le P.S.C. en général, vers les candidats démocrates chrétiens en particulier, dont le nombre s’amplifia singulièrement en Wallonie. Seule la règle statutaire évita le cumul des mandats syndicaux et politiques, cumul largement pratiqué au sein de l’Action Commune Socialiste, sauf à Liège. Manifestations du C.D.L.D., action d’Ecole et Famille, polls, commissions de l’Agenda, commissions d’études. Comités sociaux-chrétiens, campagnes électorales furent autant d’occasions ou de points de cristallisation pour la collaboration M.O.C. – P.S.C.

5Quoiqu’il en soit des situations de fait, le statut des organisations ouvrières chrétiennes a continué à provoquer des hésitations, des interrogations et des oppositions dans certains milieux wallons, minoritaires par rapport à la tendance nationale mais parfois solidement enracinés à l’échelon local.

6Si une part de l’opposition wallonne provient essentiellement de la méfiance des ouvrier chrétiens envers le Parti Social Chrétien (jugé trop libéral dans l’ordre économique, trop conservateur dans l’ordre social ou trop solidaire de sa majorité flamande), des arguments à la fois doctrinaux et pastoraux l’ont également alimentée, spécialement dans le Hainaut.

7Dans le diocèse de Tournai, l’influence de feu le Chanoine Dermine, Professeur de Morale, s’est exercée et continue à s’exercer aussi bien sur les dirigeants ecclésiastiques que sur les cadres syndicaux et apostoliques. Dans cette province où le pourcentage des catholiques pratiquants fluctue entre 21 et 25 pour cent, toute pénétration chrétienne suppose que l’apôtre soit autre chose qu’un recruteur ou un agent de propagande des organisations chrétiennes de caractère social, économique et politique. Or, le Mouvement Ouvrier ChréTien (M.O.C.) couvre, de son étiquette, des organisations aussi diverses – par leur fin déclarée – que les syndicats (C.S.C.), les mutualités, les coopératives (F.N.C.C.), les assurances et l’épargne populaire (C.O.B.), la Ligue Ouvrière Chrétienne Féminine (L.O.C.F.) les deux branches de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (J.O.C.), et les Equipes Populaires. La distinction essentielle entre ces mouvements et services est que les premiers (syndicats, mutualités, coopératives, épargne) poursuivent des fins sociales et économiques, même s’ils ont an fait, dans le cadre belge, une fonction pastorale indirecte tandis que les autres se situent principalement dans l’ordre apostolique et éducatif.

8Dans le double souci de ne pas cléricaliser l’action des organisations sociales et de ne pas faire porter aux mouvements apostoliques le handicap d’une solidarité avec le politique, le Chanoine Dermine et ceux qui partagent sa manière de penser réclament "l’indépendance du parti à l’égard du M.O.C., trop engagé dans les structures de la chrétienté " [1], estiment que "le syndicalisme doit, dans la mesure même où son caractère institutionnel s’accentue, s’affranchir de la politique". Cette position s’explique d’autant mieux que, selon le Chanoine Dermine, "une collaboration loyale avec les incroyants poursuivant les mêmes objectifs apparaît souhaitable sur le plan profane".

9Dans le même diocèse de Tournai, au cours de la réunion annuelle des doyens les 23 et 24 juillet 1958, l’évêque – Mgr. Himmer – manifesta explicitement le souci de sauvegarder l’efficacité apostolique de certaines organisations, évoquant même la possibilité pour celles-ci de ne pas collaborer "à certaines campagnes légitimes en elles-mêmes, voire recommandées par l’évêque". Les circonstances de temps et de lieu permettent d’estimer que ces paroles visent l’action des Equipes Populaires ou de la J.O.C. par rapport à Ecole et Famille et à la lutte scolaire.

10C’est dans ce climat et dans ce cadre qu’il faut situer une expérience en cours à Mons-Borinage, amorcée à la mi-novembre 1958 par la création d’un Groupe d’Etude et d’Action Politique des Travailleurs Chrétiens.

11Dans quel cadre se développe ce groupe ?

12Le M.O.C. de Mons-Borinage, repose financièrement sur une centaine de succursales de la Fédération Nationale des Coopératives Chrétiennes, lesquelles, avec leurs 9.200 clients fidèles et 75 millions de ventes annuelles assument plus de 75 % du budget M.O.C. régional. Les syndicats chrétiens y comptent quelque 6.900 membres à la fin 1957 [2] et les récentes élections aux Conseils d’Entreprises leur ont assuré de 26 à 36 % des voix, selon les secteurs (26 en métallurgie et 37 dans les mines). La C.O.B. compte 2.800 épargnants et la L.O.C.F. 10.500 membres.

13Si on compare ces effectifs avec ceux du P.S.C. (4.000 membres fin 1955 ; 4.500 après l’affaire scolaire – 36.482 voix et 24,18 % aux élections du 1er juin 1958), on constate que le poids des éléments actifs du M.O.C. pourrait y être dominant. En fait, depuis 1946, l’arrondissement dont la population est composée pour 81,85 % d’ouvriers et d’employés envoie à la Chambre (avec 2.680 voix de préférence en 1954 et 3.316 en 1958) un député d’origine "travailleurs chrétiens", M. Hilaire Willot lequel fit ses premières armes à la J.O.C. avant d’assurer en octobre 1937 le secrétariat régional des syndicats chrétiens. Au Sénat, Mons-Soignies élit M. Hambye, catholique social de milieu bourgeois, dont la famille est à la base d’œuvres sociales régionales, extérieures au M.O.C.

14Au sein du M.O.C. – Mons se manifeste une double tendance : celles des leaders syndicaux et de certains dirigeants des coopératives et des mutualités qui estiment nécessaire de disposer d’un canal politique pour appuyer leurs revendications sociales et économiques et qui cherchent à assurer une forte représentation des éléments ouvriers dans le P.S.C. régional ; celle des "apostoliques" qui refusent la liaison avec la parti et arguent du fait que certains membres des Equipes Populaires sont politiquement des socialistes.

15Au moment de la campagne électorale en vue du scrutin du 1er juin 58, une demande d’aide du P.S.C. permet aux deux tendances d’exprimer leur contradiction, sans que la divergence de vues entraîne une quelconque rupture, les partisans de l’action politique admettant le bien-fondé des objections "apostoliques". Cette confrontation est à la base du Groupe d’Etude et d’Action, lequel ne verra le jour qu’au lendemain des élections communales (le 9 novembre 1958 exactement).

16Ce groupe est donc issu de l’exigence d’engagement politique et du souci de ne pas lier directement les organisations apostoliques et éducatives par cette action politique.

17La structure du groupe reflète cette double préoccupation : le groupe n’est pas l’émanation du M.O.C. mais par contre le Comité compte six membres sur douze représentant les mutualités, les coopératives et les syndicats chrétiens (chaque organisation dispose de 2 mandataires), c’est-à-dire les organisations socio-économiques constitutives du M.O.C. A côté de ces délégués-mandatés par les mutualités, coopératives et syndicats figurent six autres membres du comité, élus par l’Assemblée Générale, c’est-à-dire par les membres individuels, dont certains seront des militants des organisations sociales et d’autres des affiliés des mouvements apostoliques et éducatifs, agissant en leur nom personnel et sans mandat de leur organisation. A l’Intérieur du Comité, la position des organisations constitutives est nécessairement dominante : actuellement, outre les six délégués-mandatés, figurent par exemple MM. Sartiaux, président du M.O.C. de Dour, ; Lemage, membre du comité fédéral des syndicats chrétiens.

18L’action du groupe se situe à la fois à l’intérieur des organisations sociales et économiques chrétiennes et à l’intérieur du P.S.C., seul parti qui – selon les termes mêmes des statuts – présente "les garanties suffisantes pour la défense des objectifs" du groupe. Dans les organisations sociales, le Groupe cherche à susciter "des vocations politiques" et à les soutenir par une information sérieuse ainsi que par une aide (financière ou autre) au moment des candidatures.

19Dans le P.S.C., le groupe veut jouer un rôle indirect très grand ; création de sections locales du P.S.C., participation active à la propagande et aux poils, pénétration dans les groupes sociaux-chrétiens existants. Cette action dépend évidemment des moyens mis en œuvre par le Groupe ainsi que de la réaction du parti à ce qu’il pourrait considérer comme une tentative de pression ou de noyautage. Actuellement, les moyens financiers du Groupe sont encore très limités (il ne dispose, par exemple, d’aucun secrétariat permanent) mais par contre, il dispose d’un public assez large et d’un nombre de membres, dépassant largement celui du P.S.C. [3]. De son côté, le parti ne peut entrer ouvertement en conflit avec le Groupe, d’autant plus que M. Willot, tête de liste doit sa position à ses origines syndicales. Après un premier réflexe de défense, le P.S.C. local semble disposé à accepter que ses sections soient plus directement à l’image de la structure sociale de la population boraine et a marqué sa satisfaction à l’égard du Groupe, les syndicats ayant pris la défense du gouvernement Eyskens contre l’Action Commune socialiste, à propos des mines boraines. [4]. Le Groupe – il faut le noter-n’est pas un simple groupe de pression à l’égard du P.S.C. : certains dirigeants et mandataires sont communs (ex. Mr. Fernand Ducobu, administrateur de la Fédération des Coopératives Chrétiennes et Président du Groupe est déjà conseiller P.S.C.).

20L’expérience décrite manifeste un nouveau type de participation des travailleurs chrétiens dans la vie politique belge : déterminée et tracée par les organisations sociales et économiques, cette participation s’inscrit actuellement dans le cadre du seul P.S.C. qui en subit la pression et en capte le poids électoral virtuel.

21Cette formule risque-t-elle d’être contagieuse ?

22Au stade actuel, nous ne le pensons pas.

23En effet, elle ne correspond pas ; d’une part, aux tendances nationales qui confèrent au M.O.C. comme tel (et non à un groupe issu de ses seules organisations socio-économiques) la fonction de pression et de liaison politiques. D’autre part, si la formule du Groupe lève certaines hypothèques redoutées par les mouvements apostoliques et quelles que soient les intentions des promoteurs du groupe, la distinction entre M.O.C. et Groupe politique demeure assez formelle et extérieure, si nous en jugeons par les opinions exprimées à ce propos tant par des observateurs catholiques que socialistes. Cette formule n’apaisera probablement pas les scrupules de la minorité wallonne qui partage le souci que révèlent les citations empruntées au Chanoine Dermine et elle ne lèvera pas, par ailleurs, l’hostilité des minoritaires syndicalistes chrétiens de Wallonie, lesquels rejettent moins le principe d’une liaison avec un parti politique que sa concrétisation actuelle dans une liaison avec le P.S.C. A l’échelon national, le parti ne peut guère encourager l’extension de ce qu’il supporte à Mons, ne fût-ce que pour éviter la contagion à d’autres groupes sociaux et pour ne pas alimenter de nouvelles polémiques, nuisibles à son unité.

STATUTS DU GROUPE D’ETUDE ET D’ACTION POLITIQUE DES TRAVILLEURS CHRETIENS

24Art. 1. – A l’initiative de la Fédération des Syndicats Chrétiens, de la Fédération des Mutualités Chrétiennes et de la Fédération des Coopératives Chrétiennes de Mons et du Borinage, il est créé un organe d’étude et d’action politique appelé Groupe d’Etude et d’Action Politique des Travailleurs Chrétiens.

25Art. 2 – Son but sera de défendre et de réaliser sur le plan politique, les objectifs de ces organisations dans tous les domaines intéressant la vie des travailleurs aux échelons national, provincial, régional et communal.

26Art. 3 – Pour assumer son rôle, le groupement se fixe une quadruple mission :

  1. Mission d’étude : permettre à tous les membres d’acquérir une connaissance suffisante des questions susceptibles d’influencer la gestion politique de la cité.
  2. Mission de formation et d’information : veiller à former et à informer ses membres afin de leur permettre une action efficace au sein des associations politiques auxquelles ils appartiennent.
  3. Mission de propagande et d’action : stimuler l’intérêt des travailleurs chrétiens vis à vis de l’activité politique, susciter des vocations de militants politiques, aider ces vocations à s’épanouir au sein du ou des partis méritant la confiance des organisations ouvrières chrétiennes. Soutenir financièrement et de toutes autres manières les candidats membres du groupe.
  4. Mission de contact : faire connaître aux partis offrant des garanties suffisantes pour la défense de ses objectifs, la position du groupe devant les problèmes d’actualité.

27Art. 4 – Le groupe constate que pour l’instant, seul le P.S.C. assure les dites garanties.

28Art. 5 – Les pouvoirs du groupe sont confiés à trois organes :

  1. L’assemblée générale. Elle est souveraine et trace la position du groupe. Elle est convoquée huit jours d’avance et se réunit au moins une fois par an. Elle peut être réunie d’une façon extraordinaire soit à la demande de 25 de ses membres, soit à la demande d’une organisation constitutive représentée par ses deux mandataires. L’assemblée générale désignera 6 membres du comité non désignés par les organisations constitutives dont le mandat sera de deux ans. Elle fixe le taux de la cotisation éventuelle. Ses décisions sont prises à la majorité simple des voix. A parité de voix, toute proposition est rejetée. Elle pout aussi modifier les statuts à la majorité des 2/3 des voix des membres présents. Toute proposition de modification des statuts doit être présentée au moins un mois avant l’assemblée générale.
  2. Le comité. il veille à l’exécution des décisions de l’assemblée générale. Il est composé de 12 membres au maximum dont six sont désignés par l’assemblée générale et six par les organisations constitutives (deux représentants des syndicats, deux de la mutuelle et deux de la coopérative). Le comité élit le président, le vice-président, le secrétaire et la trésorier à la majorité absolue des voix. Il désigne en outre les mandataires du groupe devant toutes instances. Ces décisions ne sont valables qu’à la majorité simple des voix. Il décide de la convocation de l’assemblée générale, et se réunit au moins quatre fois l’an. Les membres absents et non excusés à trois réunions consécutives sont exclus d’office et remplacés par des candidats non élus au cours de l’assemblée générale précédente avec priorité selon le nombre de voix recueillies.
  3. Le bureau. Assume la mission journalière du groupe. Il est composé du président, du vice-président, du secrétaire et du trésorier. Il rend compte de sa mission au comité et convoque celui-ci.

29Art. 6 – Dispositions générales. Toutes questions visant des personnes font obligatoirement l’objet d’un vote secret. Le groupe pourra constituer des sections locales.

30Art. 7 – Dissolution. Elle ne pourra être valable que si proposée à une première assemblée générale convoquée à cet effet, elle recueille les 3/4 de voix des membres. En cas d’insuffisance de présents, le vote, à une seconde assemblée convoquée à cet effet, devra recueillir les 2/3 de voix des membres présents.

POSITION OFFICIELLE DU M.O.C. NATIONAL A L’EGARD DE LA POLITIQUE

31Devant l’ensemble des contingences du moment, quelle est l’attitude du Mouvement Ouvrier Chrétien de Belgique ?

  1. 1. Le M.O.C. – A.C.W. n’est pas un parti et ne forme pas un parti. Il entend rester la grande organisation sociale des ouvriers chrétiens, la "sociale standsorganisatie".
  2. 2. Le M.O.C. – A.C.W. ne constitue pas davantage une aile d’un parti. Il ne s’intègre comme tel à aucun parti.
  3. 3. Le M.O.C. – A.C.W. fait confiance au Parti Social Chrétien, existant hors de lui et à côté de lui, agissant sous sa propre responsabilité, et dont le programme est nettement chrétien et social. Il compte sur lui, pour voir défendre et réaliser sur le terrain politique, par des moyens politiques les réalisations sociales qui doivent être consacrées par les pouvoirs politiques.
  4. Pour que cela se fasse dans les conditions les plus heureuses et les plus efficaces, il a créé un organisme qui fait le pont entre le mouvement ouvrier et le Parti Social Chrétien. Cet organisme est composé d’hommes de notre mouvement et d’hommes du parti particulièrement dévoués à la promotion ouvrière. Il examine et étudie les questions et les réalisations sociales du moment, fait connaître l’attitude du mouvement dans ces questions, recherche les initiatives politiques à prendre à ce sujet, et va présenter devant les Conseils du Parti Social Chrétien.les vues et les désiderata auxquels ont abouti les échanges de vues au Comité politique. Le Parti Social Chrétien en prend acte, puis décide et agit de sa propre autorité et sous sa propre responsabilité.

32Ces comités veillent aussi à ce que les listes à présenter aux élections soient composées de sorte à inspirer confiance aux ouvriers. De même ils veillent à ce que les contacts d’information du Parti avec les ouvriers soient tels que le parti puisse conserver la confiance politique de ceux-ci.

33Ces Comités politiques se retrouvent à l’échelon national, régional et local.

34Voilà comment le Mouvement Ouvrier Chrétien, tout en restant sur son propre terrain, qui est le social, et sans faire directement par lui-même de la politique est assuré de la présence et de l’influence nécessaires sur le terrain politique.

35(Etude de Mgr. Brys, aumônier national – 1/9/52)

Notes

  • [1]
    Chanoine J. Dermine, Problèmes de l’Eglise en Marche, Ed. Clarté Ouvrière, Charleroi, 1948. pp.57-59.
  • [2]
    Selon toute vraisemblance, ce chiffre est très largement dépassé en ce moment, en raison du développement du chômage, mais c’est là un phénomène extérieur au syndicalisme en tant que mouvement.
  • [3]
    A ces membres est proposée l’adhésion individuelle au parti.
  • [4]
    Tract édité à 40.000 exemplaires, à la mi-novembre 1958, sur le thème : "C’est en 1955 qu’ils vous ont vendus" (voir Courrier du C.R.I.S.P., 23.1.59, étude consacrée au Comité de Défense du Borinage.)
Mis en ligne sur Cairn.info le 20/01/2015
https://doi.org/10.3917/cris.006.0011
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