Article
Publié sous la direction de Jaime Contreras et Rosa María Martinez de Codes, cet ouvrage collectif, dont les contributions sont regroupées en deux grandes parties, porte sur les tendances du sécularisme dans un monde devenu globalisé. Tendues et conflictuelles depuis plusieurs siècles, les relations entre ce que l’on désigne par « sécularisme » et religion revêtent actuellement, selon les éditeurs de l’ouvrage, de nouveaux aspects qui aboutissent à des scénarios plus étendus et plus diversifiés. La société de marché sécularisée a altéré l’institution traditionnelle du phénomène religieux. Un nouveau paradigme est en train de naître à l’aube de cet âge d’une société globalisée : une de ses premières exigences serait de permettre aux seuls individus de choisir eux-mêmes le meilleur moyen d’expérimenter leur religion et de faire du même coup l’expérience de sa sécularité. C’est ce changement de paradigme que les différents collaborateurs analysent.
Les contributions de la première partie s’attachent plus particulièrement à décrire et comprendre les relations entre la religion et les principes sécularistes.
Contrairement à ce que craignent certains, David Little considère qu’un sécularisme compris comme une doctrine soucieuse de favoriser un bien-être humain, mais qui accepterait d’apporter un soutien aux croyances et des pratiques religieuses ne représenterait aucun danger pour la liberté religieuse.
Mais comme T. Jeremy Gunn le souligne, il est avant tout nécessaire de s’entendre sur le sens des termes…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 23/08/2014
- https://doi.org/10.4000/assr.25433