Chapitre
En 2000, les pays de l’OCDE consacraient, en moyenne, près de 7 % de leur PIB à l’éducation. Cet effort était majoritairement réalisé par le secteur public (80 %) (OCDE, 2003). La démocratisation de l’enseignement supérieur, avec pour corollaire la forte croissance des budgets, a suscité l’apparition, ces dernières années, de préoccupations quant à son financement. Le débat sur les modalités de financement (public versus privé) s’est surtout concentré sur l’enseignement supérieur, tous les pays reconnaissant la nécessité d’un financement public de l’enseignement obligatoire. Mais la croissance rapide des ressources publiques consacrées à l’enseignement supérieur et le resserrement des marges budgétaires ont incité de nombreux pays à rechercher des modes de financement complémentaires (Maguain, 2004) et il est alors tentant de miser davantage sur une participation des usagers pour pallier le manque de ressources. De nombreux pays industrialisés ont ainsi réformé leur système de financement (Australie, Royaume-Uni, Pays-Bas, etc.) en passant par une plus grande responsabilisation de l’étudiant via une augmentation des droits d’inscription et la mise en place de systèmes de prêts.
L’examen des différents modes de financement de l’enseignement supérieur dans les pays industrialisés permet de distinguer différents modèles suivant la répartition entre le financement public et le financement privé. Les États-Unis constituent un modèle spécifique en raison de l’importance de leur secteur privé, même si l’enseignement supérieur y est dominé par les institutions publique…
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Auteurs
- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/04/2012
- https://doi.org/10.3917/dbu.demeu.2006.02.0459
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