Chapitre
Ces journées si riches ont permis de constater un large accord entre les historiens et les grands témoins et de dégager un certain nombre de points forts, outre une masse considérable d’informations précieuses. Tout d’abord sur le plan de la méthode de travail en histoire très contemporaine : on a pu recourir pour la préparation de ce colloque à la fois aux archives orales, c’est-à-dire aux interviews de témoins et d’acteurs recueillies par l’Association Georges Pompidou, et aux archives écrites. Or ces deux types de sources s’éclairent réciproquement : les témoignages permettent de mieux comprendre les documents, ceux-ci permettent de poser aux témoins des questions plus pertinentes. En effet, grâce à l’impulsion de mon prédécesseur à la présidence du Conseil scientifique de notre association, François Caron, grâce au travail des chargés de recherche mis à la disposition de celle-ci par l’Éducation nationale, grâce aux témoins qui ont accepté de consacrer du temps à ce projet, un impressionnant corpus d’archives orales a été réuni, à partir d’entretiens menés selon des règles méthodologiques précises, fondées sur la préparation minutieuse de canevas aussi complets que possible.
Les communicants ont ainsi bénéficié à la fois de cet ensemble considérable d’archives orales ainsi que des archives écrites versées par les collaborateurs de Georges Pompidou aux Archives nationales, qui en assurent la conservation ainsi que la mise à la disposition des chercheurs, avec leur efficacité habituelle…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/07/2014
- https://doi.org/10.3917/puf.assoc.2001.01.0393
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