Chapitre
Les groupes thérapeutiques ont connu un essor considérable dans les années 1960-1980, d’abord aux États-Unis, puis en Grande-Bretagne, enfin dans l’ensemble de l’Europe. Il en existe de nombreux types : groupes institutionnels (notamment dans les structures de soins) et groupes hors institutions : groupes spécialisés (par exemple centrés sur les addictions, les troubles alimentaires, les abus sexuels) et groupes généralistes (ouverts à des personnes souffrant de troubles divers) ; groupes continus (se réunissant régulièrement avec demande d’engagement sur l’ensemble des sessions, généralement sur une année) et groupes ponctuels ; groupes fermés (fonctionnant avec toujours les mêmes participants) et groupes ouverts (certains participants pouvant partir après une session, d’autres pouvant arriver) ; groupes résidentiels (les patients dorment sur le lieu de stage) et groupes non résidentiels ; groupes de parole et groupes avec activités ; groupes avec thérapeute et groupes autogérés…
Enfin, on oppose parfois les thérapies « de » groupe, qui mettent l’accent exclusif sur les phénomènes collectifs, dynamiques et inconscients, et les thérapies « en » groupe, qui sont la continuation dans un cadre groupal des thérapies individuelles. Cette distinction correspond à des prises de position théoriques et à des pratiques différentes, mais dans la plupart des cas, c’est un mélange de ces deux registres qui constitue la réalité du travail effectué.
Face au thérapeute, le patient seul manque parfois de repères pour se situer et évaluer la gravité de ses troubles, pour saisir sa singularité et apprécier son évolution…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 08/08/2019
- https://doi.org/10.3917/sh.marmi.2016.01.0228
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