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Les troubles des conduites alimentaires font aujourd’hui partie des préoccupations majeures de santé publique en raison des répercussions sur la santé physique, mentale et sociale des individus concernés. L’anorexie mentale représente l’un des troubles psychiatriques les plus fortement associés au suicide. Parallèlement, la boulimie et l’hyperphagie génèrent une grande souffrance psychique qui touche de plus en plus de jeunes. Dans le but de favoriser la prévention de ces troubles et de diminuer le taux de rechutes, l’enjeu pour les chercheurs et les praticiens consiste à mieux identifier les processus impliqués dans l’étiologie et le maintien des troubles, afin de développer et valider des approches complémentaires.
Parmi les principaux facteurs de risque et de maintien des différentes formes de troubles des conduites alimentaires étudiées actuellement, l’on trouve l’insatisfaction corporelle, la présence de biais cognitifs, ainsi que les difficultés de gestion des émotions. La relation à l’alimentation est vécue comme une lutte interne permanente. La perte de contrôle face à la nourriture (crise de boulimie) entraîne une intense culpabilité, de la honte, renforçant à leur tour les troubles des conduites alimentaires en raison de la difficulté à réguler ces émotions.
Dans une société où l’idéal de minceur est largement véhiculé par les médias, de même que la valorisation du contrôle de soi (qui passe notamment par le contrôle du poids…), les pressions envers la minceur sont multiples au sein des groupes sociaux…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 08/08/2019
- https://doi.org/10.3917/sh.marmi.2016.01.0119
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