- 1 - Dynamique des secteurs, tertiarisation et mobilité
- 2 - Les moteurs de la dynamique régionale des emplois
- 3 - La franche-comté, région industrielle face à la reconversion tertiaire
- 4 - Conclusion
Chapitre
Les régions de tradition industrielle ont longtemps constitué les pôles moteurs des économies développées. Depuis une trentaine d’années, les économies avancées voient stagner et régresser les emplois dans le secteur manufacturier tandis qu’il se confirme régulièrement que ceux du secteur tertiaire s’accroissent. Les régions industrielles font donc face à des difficultés importantes pour maintenir leur richesse économique. L’enjeu pour elles est de plus en plus perçu comme étant de se montrer capables de développer désormais leurs activités tertiaires. Elles disposent en ce sens de certains atouts, notamment le marché que représente leur secteur manufacturier. Mais, concrètement, la conversion ne s’avère pas aussi aisée car les mentalités, les pratiques et les contraintes d’efficacité diffèrent entre les deux secteurs.
La décrue de l’emploi industriel n’est pas un phénomène conjoncturel dans les économies développées. Jean Gadrey (1996) montre qu’elle a débuté dès les années 50 dans les pays anglo-saxons tandis que pour la France, le Japon ou l’Allemagne elle ne s’est manifestée que depuis les années 75-80. Le secteur tertiaire connaît par contre dans ces mêmes pays un développement soutenu et régulier qui s’étale sur plus d’un siècle, au point d’occuper de nos jours la majorité de la population active et de contribuer à une part toujours croissante du produit national.
Les explications théoriques de cette croissance ont été nombreuses mais ont toujours conduit à écarter ce type d’activités des préoccupations de développement économique…
Plan
Auteurs
- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/04/2012
- https://doi.org/10.3917/dbu.gallo.2006.01.0237
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