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Confusion

1Inquiets, des femmes et des hommes redoutent « la confusion des sexes » [Schneider, 2007], plaidant pour l’irréductible différence des sexes. Or il nous semble qu’il faille surtout craindre la confusion des termes du débat. En effet dans bon nombre de prises de position orales ou écrites, contemporaines, on passe de « masculin » à « viril », ou de « masculinité » à « virilité », selon un principe d’équivalence, peu explicité. Ouvrons le tome III de l’Histoire de la virilité, et plus précisément le chapitre « On ne naît pas viril, on le devient ». Dans ce texte d’Arnaud Baubérot [2011], on découvre que le processus de virilisation repose sur l’intériorisation « des formes de pensée et des manières d’agir qui préparent [les garçons] à prendre leur place dans la chaîne des rapports de pouvoir et de domination » [p. 160]. Plus loin, on peut lire : « de toutes les instances de socialisation qui participent à la formation de l’identité masculine, la famille est probablement celle qui connaît la mutation la plus profonde » [p. 160]. De l’ensemble des textes, il ressort que le « masculin », l’identité masculine, la virilité sont peu distingués et que les frontières sont floues.

2Or dans le chapitre précédent, « Masculinités et virilités dans le monde anglophone », du même volume, Christopher E. Forth rappelle, au contraire, que les deux termes, masculinité et virilité, n’ont pas toujours été confondus. Il montre que le sens attribué aujourd’hui à la virilité était celui qui était auparavant donné à la masculinité ! Selon cet auteur, citant l’historienne du genre Gail Bederman, aux États-Unis le terme « masculinité » s’impose au début du xxe siècle contre ce qui semble les dérives du caractère viril (« manliness »), c’est-à-dire contre un « idéal moral des classes moyennes ». À l’inverse, la masculinité « avait pris le sens de ce mélange d’idéaux virils… l’agressivité, la force physique et la sexualité mâle, jusqu’alors réservés aux hommes de la classe ouvrière » [Forth, 2011, p. 141]. Deux versions de l’identité masculine coexistent, l’une insistant plus sur l’expression corporelle et l’autre sur des qualités morales.

Viril et masculin neutre

3Pour comprendre la construction sociale du genre masculin, il faut introduire un autre critère pour en différencier les dimensions constitutives : certaines qualités sont explicitement attribuées aux hommes, ou exigées d’eux, alors que d’autres sont assignées de manière dominante aussi au genre masculin, mais de manière plus implicite. Il s’agit non de hiérarchiser dimension principale et dimension secondaire d’un statut, à la manière d’Everett Hughes, mais d’observer que la visibilité plus grande de la virilité peut faire oublier d’autres affirmations d’un soi masculin. Historiquement, d’autres qualités ont été assignées aux hommes. Geneviève Fraisse [2001] montre ainsi que la dichotomie essentielle entre la Raison et le Cœur, qui redouble la dissociation entre l’espace privé et l’espace public renvoie au clivage entre le masculin et le féminin. Le fait que sous la Troisième République française, les hommes soient plus doués, officiellement de raison, et donc puissent à la fois disposer du droit de vote et réussir en science, ne relève pas du registre de la virilité. Que les hommes puissent être élus à l’Assemblée Nationale, se dégageant mieux des intérêts particuliers et pouvant défendre l’intérêt général, ne constitue pas en effet une preuve de virilité : aucune photographie de députés ou de sénateurs, éventuellement ventripotents et même endormis, n’illustre L’histoire de la virilité. Il y a bien du masculin non viril. Pasteur est un « grand homme », la patrie lui en est reconnaissante sans s’interroger sur son degré de virilité. Les découvertes de Marie Curie provoquent une stupeur parmi les croyants de la masculinité qui cherchent des échappatoires, mais elles ne dérangent guère les chantres de la virilité.

4Si ce masculin non viril est moins visible que le masculin viril, cela n’implique pas qu’il soit moins important, bien au contraire. On peut reprendre et prolonger l’observation de Georg Simmel dans « Ce qu’il y a de relatif et ce qu’il y a d’absolu dans le problème des sexes » [1923] :

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« Il appartient aux privilèges du maître qu’il peut ne pas penser qu’il est le maître alors que la position de l’esclave implique qu’il n’oublie jamais. […] Le facteur différentiel, le facteur de masculinité dans les images représentatives et les positions de normes, dans les œuvres et les combinaisons de sentiments, disparaît plus facilement de la conscience de ses protagonistes que le fait correspondant n’a lieu dans le facteur de féminité ».

6Le dominant peut oublier et faire oublier qu’il l’est, il prend alors la figure du neutre. C’est ce qui se joue avec la domination masculine : le genre masculin n’est pas tenu de souligner ses prérogatives pour en tirer profit. Les journaux « pour les hommes » sont remplis de recettes musculaires, de pages consacrées à des voitures puissantes et à des filles déshabillées. Ils exaltent la « virilité ». Mais il ne viendrait à personne l’idée d’attribuer le terme « viril » à un quotidien comme Le Monde, ou aux news magazines, dont le lectorat est (ou était) majoritairement masculin ! Par exemple, le samedi, que font les hommes conservateurs pendant que leurs épouses lisent Madame Figaro ? Ils se plongent dans Le Figaro magazine, du genre « masculin neutre ». Ils se tiennent au courant, non des choses frivoles, des people, des défilés de mode, du soin aux enfants, mais de la guerre, de la politique, de la mondialisation. Le sérieux est une qualité socialement « masculine » et non une qualité virile. Le plus visible n’est pas nécessairement le plus efficace.

7Pour exprimer cela sous la forme d’un schéma, la masculinité (ou « masculin général ») du monde social comprend donc au moins deux dimensions : le masculin viril et le masculin neutre. Dans le cadre d’une théorie de la domination, on pourrait aller jusqu’à penser que le « masculin neutre » est un « larvatus prodeo » [1] qui permet au genre masculin de passer pour invisible, le plus fréquemment, et donc de prétendre à l’universel (on peut relire la critique de l’apparente neutralité de la théorie psychologique du développement moral par Carol Gilligan dans Une si grande différence [1986]), là où le genre féminin est presque toujours marqué. Si cela est vrai, alors on peut poser que le masculin neutre conforte, à sa manière le masculin viril.

La maîtrise de soi et du monde

8Même s’il faut différencier ces deux dimensions au sein du masculin général, il ne faut pas occulter le fait qu’elles ont quelque chose en commun, le propre du genre masculin, au moins en Occident moderne. Avec l’aide des historiens, on peut découvrir cette dimension cachée de la construction sociale du masculin général. Une des plus grandes oppositions relationnelles entre les genres reposerait sur le degré de maîtrise inégal des hommes et des femmes. Ainsi, selon la mise en forme sociale des catégorisations, les femmes perdent involontairement leur sang alors que les hommes donnent le leur [Roynette, 2002]. Ce don volontaire de soi serait à la source de la violence : « donner sa vie, c’est donner la mort » [Bouton, 2001, citant Myriam Revault d’Allonnes]. L’héroïsme martial des hommes associe « la capacité à risquer sa vie [à] la capacité à prendre la vie » [idem, p. 124]. Dans de nombreuses théories féministes, le faire de la guerre (donner la mort) serait une compensation du pouvoir de la femme de donner la vie. Cette revanche marquerait une volonté de maîtrise inversée [Goldstein, 2003].

9On pourrait prendre d’autres illustrations, se demander par exemple si le fait d’attribuer aux femmes l’étiquette d’hystérique ne trahissait pas l’imaginaire des savants, masculins, prompts à déceler chez leurs patientes l’absence de contrôle émotionnel. Cette disqualification des femmes par la notion d’hystérie sert à contenir les intérêts menacés des hommes par les revendications féminines du droit de vote, de « sortir » de la maison et d’aller dans l’espace public. Une telle notion ramène la cause de tels troubles à l’utérus, au corps de la femme. Or, des soldats pendant la Première Guerre mondiale vivent le choc des tranchées en présentant des troubles, des pertes de maîtrise de soi comparables à l’hystérie ! Avant d’éviter ce rapprochement, une catégorie médicale fut inventée, le « shell shock » [2], la naturalisation de l’hystérie étant ainsi préservée [Lerner, 2002 ; Micale, 2007 ; Roper, 2008]. Auparavant, vers le milieu du xixe siècle, selon Corbin dans « L’injonction de la virilité, source d’anxiété et d’angoisse », une autre maladie « masculine » a fasciné les médecins : « la perte séminale involontaire ». Il s’agissait, selon le professeur Lallemand, de patients incapables « de maîtriser les écoulements de sperme au cours de la nuit et surtout de la journée ». Cette perte de contrôle « des flux par la volonté du sujet représente l’échec maximum de cette maîtrise de soi qui constitue la virilité », et au-delà de la masculinité [Corbin, tome II, p. 356]. L’horreur pour les hommes est de devenir « passif ». N’est-ce pas aussi, à un autre niveau, qu’ont été dévalorisés les garçons qui aiment lire de la littérature ? Ne feraient-ils pas mieux, soit de se dépenser, de se donner physiquement, soit de vaincre des équations mathématiques ?

10Cette vérité – sociale – du masculin est résumée sous la plume d’un collaborationniste breton, cité par Luc Capdevila. Avant de partir combattre avec les ss en 1944, il écrit à son jeune fils une forme de testament : « Deviens maître de ton corps et de ton âme, alors tu seras un homme, mon fils » [Capdevila, 2002, p. 107]. L’interdit fait aux hommes de pleurer relève du même registre : ils doivent faire la preuve de la maîtrise de leurs émotions en ne se laissant pas submerger par leurs sentiments, contrairement aux femmes [Vincent-Buffault, 2001].

11Le terme qui exprime le mieux la totalité du « masculin », y compris la dimension « neutre », est cette maîtrise du monde et de soi qui se démontre aussi bien par l’usage de la force physique et de la virilité que par la connaissance, la science, la possibilité de se détacher des intérêts particuliers du côté du masculin neutre. La prétention à être l’universel peut être rapprochée d’une attitude que Michael Kimmel nomme l’« entitlement », et qui caractérise le genre masculin, à savoir l’évidence pour les hommes que le monde est, par construction à eux et qu’ils ne sont là que pour le prouver en permanence. Il est donc légitime pour eux de dominer par la raison, la guerre, ou l’exploitation puisque le monde est perçu par eux comme le territoire d’expression de la masculinité.

La crise

12Dans cette optique, la crise vient d’abord de la prise de conscience que les hommes ont d’un monde qui n’est pas, dès l’origine, leur propriété, qu’ils doivent donc conquérir ce qui devrait leur revenir [Kimmel, 2008]. Le mouvement des femmes a déstabilisé et continue à déstabiliser ce pouvoir masculin, cette domination masculine, tout comme il déstabilise, en retour, l’identité socialement assignée aux femmes en détruisant l’évidence d’un monde « naturellement » propriété masculine au sein duquel les femmes n’occupent que des positions secondes ou subalternes.

13Il y a donc du remue-ménage identitaire ! Ce n’est pas parce que la domination masculine ne s’est pas effondrée qu’il n’y a pas de « crise de la masculinité », contrairement à ce qu’avance Francis Dupuis-Déri [2012] (tout comme on pourrait évoquer une « crise de la féminité »). Sans chercher à réhabiliter la domination masculine, ou à la sauver, on peut considérer que la masculinité est en crise dès lors que les hommes ont perdu l’exclusivité sociale de la maîtrise de soi et du monde tout en conservant la nostalgie du monde d’avant. Sans reprendre tous les éléments associés à cette crise, soulignons-en deux ou trois qui marquent à la fois le déclin du pouvoir masculin et la montée du pouvoir féminin. Le premier – avec les lois sur la contraception (28 décembre 1967) et sur l’avortement (17 janvier 1975) – consacre la reconnaissance juridique d’une des premières revendications du mlf : « Notre corps nous appartient ». Le deuxième, à la même période, avec la loi du 4 juin 1970 sur l’autorité parentale, supprime la puissance paternelle, contraignant l’homme à partager le pouvoir domestique. Le troisième est la conquête d’une « discipline connotée comme masculine », les mathématiques, par les filles qui ont au moins d’aussi bons résultats, même si les professeurs continuent à « prédire des réussites ultérieures aux garçons » [Duru-Bellat, 1994]. La discipline la plus sérieuse n’est plus une propriété exclusive des hommes !

Féminisme et individualisme

14Les atteintes à toute propriété corporelle, et notamment à la propriété corporelle de la femme par l’homme, ont été progressivement punies, avec l’invention des notions de viol conjugal et de harcèlement sexuel. Des hommes ne veulent pas comprendre pourquoi le « non » des femmes aurait tant de valeur alors qu’elles sont censées ne pas savoir très bien ce qu’elles veulent. Cette histoire de la « propriété de soi » – et de ses prolongements, comme le revendique Virginia Woolf [1977] – ne renvoie pas seulement au mouvement des femmes ; elle traduit une extension lente de l’individualisme reconnu institutionnellement. La reconnaissance juridique du pouvoir de l’individu sur lui-même s’exprime par la notion du consentement. La loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades exige du médecin, ayant un savoir supérieur, de demander le consentement au malade qui reste, en dernière instance, maître de ses décisions. Les qualités du consentement sont importantes à noter : il doit être « libre et éclairé » par les lumières de la raison dont chacun dispose. Le consentement, par construction, limite le pouvoir de ceux qui en disposaient auparavant (les hommes, les savants, les supérieurs). La reconnaissance du « pouvoir sur soi par soi » pour tous (qui peut être considéré comme une définition de l’individualisme [Singly, 2011]) diminue, par vase communicant, à la fois le pouvoir de soi sur autrui et le pouvoir d’autrui sur soi.

15Pendant la seconde modernité, l’affirmation des droits des femmes et des enfants a pris une autre coloration que l’individualisme masculin de maîtrise. Ce second individualisme repose plus sur une conception psychologique des individus et des relations. Il correspond, nous semble-t-il, à un « féminin neutre », différent de la « féminité », des qualités explicitement attribuées aux femmes. Cet individualisme affecte aussi les hommes sans qu’ils se sentent atteints dans leur virilité [Schwartz, 2011]. Cela peut être interprété comme une des formes supplémentaires de déstabilisation et de recomposition du masculin, avec l’inclusion du « féminin neutre », tout comme les femmes – en maîtrisant la fécondité, en réussissant dans les sciences, en occupant des postes de responsabilité – ont inclus dans leur identité du « masculin neutre », sans se viriliser, comme les menaçaient les antiféministes.

16* * *

17C’est bien autant la masculinité que la virilité qui semble « mise à mâle ». Pour compenser, des hommes peuvent renchérir en mettant en valeur leurs muscles, en faisant preuve de plus de virilité. Dans l’imaginaire collectif, la silhouette androgyne des années 1970 n’est-elle pas remplacée par celle de l’athlète au crâne rasé, comme avec le héros du The Transporter (de Louis Leterrier et Corey Yuen, 2002) ? De telles preuves de virilité, de telles stratégies de compensation, réclamées par temps de crise, semblent emprunter à la revendication de la virilité par des groupes homosexuels, luttant contre le stigmate de l’efféminisation [Tamagne, 2002]. Le retour de la virilisation serait le costume de la masculinité défaillante, le signe (ultime ?) de la perte de pouvoir du masculin. Rambo naît au moment de la fin de la Guerre du Vietnam, avec son célèbre gimmick, « Are we gonna win this time ? » (in Georg P. Cosmatos, Rambo : First Blood Part II, 1985) et exprime ce que Susan Jeffords [1989] a appelé la « remasculinisation de l’Amérique », sorte de contre-révolution culturelle exaltant des figures traditionnelles et guerrières de la masculinité, rendue nécessaire au moment même où s’effondrent à la fois la domination politique des Américains sur le monde et la domination culturelle du modèle patriarcal américain.

Notes

  • [*]
    J’ai bénéficié pour ce texte de relectures de la part de plusieurs personnes et aussi de très précieux conseils de Davina Rowley [2004].
  • [1]
    ndlr : « s’avancer masqué » (Descartes)
  • [2]
    ndlr : « psychose traumatique » (du soldat)

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François de Singly
François de Singly est sociologue, Professeur à l’Université Paris Descartes, Directeur du Centre de recherches sur les liens sociaux cerlis. Il travaille sur la Sociologie de l’individu, des relations entre les genres, entre les générations, de la famille. Il a publié, dernièrement : En famille à Paris, avec Christophe Giraud, Paris, Armand Colin, 2012 ; avec Danilo Martuccelli, Les sociologies de l’individu, Paris, Armand Colin, 2012 (2e édition) ; Séparée, Paris, Armand Colin, 2011 ; avec Christophe Giraud et Olivier Martin, Nouveau manuel de sociologie, Armand Colin, 2011.
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https://doi.org/10.3917/tgs.029.0161
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