Je suis honoré d’intervenir en ouverture du prologue de ces États généraux psy sur la radicalisation, dans ce temps de dialogue entre praticiens et chercheurs issus de disciplines diverses sur un sujet multiforme, complexe, qui pousse aux interactions et à la transversalité. Mon message est exprimé au nom du Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (COSPRAD) et de l’Alliance Athéna, Alliance thématique nationale de recherche en sciences humaines et sociales, que je préside. Cette dernière est chargée de contribuer aux programmations nationales de recherche et aux propositions françaises en matière de programmation européenne, de coordonner un certain nombre d’actions structurantes en faveur des sciences humaines et sociales, de favoriser leur activité et leur déploiement, notamment dans une perspective de pluri- et d’interdisciplinarité, mais aussi de valorisation et de transfert de connaissance, notamment en direction des politiques publiques.
À cet égard, je salue l’initiative de Fethi Benslama, du Centre d’étude des radicalisations et de leurs traitements (CERT) de l’université Paris-Diderot, du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la délinquance (CIPDR) et du ministère des Solidarités et de la Santé, en tant que promoteurs de cette manifestation, et plus généralement l’ensemble des soutiens et contributeurs à ces États généraux (dont les organisations professionnelles de psychiatres et de psychologues).
Les États généraux psy sur la radicalisation s’inscrivent dans la mesure 37 du Plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) : « Organiser des états généraux de la recherche et de la clinique en psychologie et en psychiatrie sur la radicalisation et favoriser la diffusion des bonnes pratiques…