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La Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) a une histoire qui prend son origine dans les mouvements militants en faveur de l’éducation pour les adolescents en difficulté.
Face à des situations complexes et parfois dramatiques relatives à la radicalisation, touchant notamment les enfants et les adolescents, seule une compréhension profonde des enjeux œuvrera à des solutions.
Après un bref rappel sur la Protection judiciaire de la jeunesse, nous témoignerons des modalités de régulations institutionnelles dans ce domaine et mettrons en relief quelques points cliniques.
La Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) œuvre à l’élaboration de textes législatifs au civil et au pénal visant à la protection des mineurs en danger et à la prévention de la délinquance. Si le panel législatif a été renouvelé par les problématiques de la radicalisation (liées à la justice des mineurs), il reste aussi articulé au Code civil de la protection de l’enfance (art. 375). Un magistrat (juge des enfants ou juge d’instruction) juge des infractions ou délits commis, et peut pour les mineurs ordonner des mesures éducatives dans un cadre judiciaire, désignant un service où travaillent éducateurs et psychologues.
Dans le quotidien des équipes, les professionnels prennent en charge des situations souvent complexes, délicates, aux déterminismes multiples. Si un délit signe une transgression, il est possible de l’entendre comme symptôme dans l’économie subjective d’un sujet, et c’est tout l’art d’une relation de qualité, qu’elle soit éducative ou dans une articulation clinique, que de permettre une verbalisation aidant à l’élaboration des conflits…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0225
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