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Monsieur le président du Comité d’organisation, monsieur le directeur du CERT, cher Fethi Benslama,
Monsieur le président de la Fédération française de psychiatrie, cher Jean-Jacques Bonamour du Tartre,
Madame la coordinatrice des États généraux, chère Sylvie Blumenkrantz,
Madame la secrétaire générale du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation, chère Muriel Domenach,
Mesdames et messieurs les psychiatres, les psychanalystes, les psychologues,
Mesdames et messieurs les universitaires,
Mesdames et messieurs les professionnels de santé,
Ces états généraux touchent à un sujet éminemment complexe et il m’a semblé important d’être parmi vous aujourd’hui.
En effet, le thème qui vous réunit, thème dicté par l’actualité, aux confins de plusieurs disciplines, thème exploratoire s’il en est, revêt une dimension globale, intéressant tous les champs de l’action publique.
Le ministère dont j’ai la charge est pleinement mobilisé, en ce qu’il concerne la psychiatrie, la jeunesse des radicalisés, mais aussi la prise en charge des victimes de psycho-trauma.
Chacun se souvient, avec une douleur toujours vive, des heures terribles que notre pays a connues.
Plus de 230 personnes ont perdu la vie en France depuis 2015 dans des attentats et des attaques terroristes.
Ces événements ont conduit la société française dans son ensemble à se poser une question empreinte de stupeur et de gravité : « Pourquoi …
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0195
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