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La radicalisation, qui « n’est pas un objet psychiatrique », s’est affirmée en France, à l’instar d’autres pays européens et au-delà, comme une menace durable pour notre sécurité et notre cohésion sociale et nationale. Face à cette menace endogène sur notre territoire, une politique publique nouvelle de prévention de la radicalisation s’est imposée, articulant logiques sociale et de sécurité. Il s’agit du Plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) de février 2018.
L’un des objectifs de ce plan est de permettre aux professionnels de santé mentale d’apporter une plus-value essentielle à la compréhension de la radicalisation et à la prise en charge des personnes radicalisées ou en voie de radicalisation. Ces États généraux psy sur la radicalisation y participent pleinement. Il s’agit notamment de s’appuyer sur l’analyse que font les psychologues et les psychiatres du phénomène de radicalisation pour formuler des recommandations, notamment en matière de professionnalisation des acteurs de terrain, de détection des signes avant-coureurs de radicalisation et de prise en charge des personnes radicalisées.
Les interventions autour du thème de « La radicalisation violente » montrent que cette menace est différente des autres formes de terrorisme que notre pays a déjà connues, notamment celles des années 1980. Cette nouvelle forme d’idéologie et d’embrigadement se caractérise notamment par son fort impact sur la jeunesse et l’importance des réseaux sociaux et du numérique dans la propagation des idées…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0133
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