CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Il n’était pas nécessaire d’être un spécialiste ou un familier de la région pour faire un lien entre les événements intervenus en Géorgie en août 2008 et la guerre en Transnistrie de mars 1992, un des moments forts de la première vague de la reconquête entreprise par ceux qui s’estimaient victimes de « la plus grande catastrophe du siècle », pour reprendre la formule de Vladimir Poutine caractérisant le démembrement de l’URSS.

2Seize ans après, la situation est autrement plus désespérante en République de Moldavie, c’est-à-dire l’ancienne province orientale de la Moldavie médiévale (1354-1812), province de l’Empire des tsars jusqu’à la révolution de 1917, roumaine pendant l’entre-deux-guerres, république socialiste soviétique jusqu’à la proclamation de l’indépendance en 1991. Elle n’est pas revenue dans le giron roumain, n’a pas non plus suivi la voie balte, mais elle a intégré la Communauté des Etats indépendants (CEI). Depuis 2000, le Parti communiste gouverne à nouveau ce pays économiquement exsangue, dont le tiers de la population active travaille à l’étranger. Sur le plan international, l’Etat est confronté à l’intransigeance des sécessionnistes transnistriens qui bénéficient du soutien indéfectible de Moscou. Des rapprochements spectaculaires avec l’Union européenne ont eu lieu mais ils furent suivis de retournements encore plus spectaculaires si bien qu’ils ont fini par ne plus surprendre les observateurs. Par ailleurs, le discours populiste et démagogique pratiqué par les gouvernants actuels empêche les réformes et favorise les entraves à la démocratie, la corruption et l’autoritarisme.

3Les blocages actuels ne sauraient être attribués à la seule configuration géopolitique du pays, aussi exceptionnelle fût-elle. Les contradictions internes de la société moldave, traversée par des déchirements qui remontent parfois loin dans le temps, y sont aussi pour beaucoup même si l’on a souvent tendance à les perdre de vue. Dans « Lucky l’esclave », le dramaturge moldave Mihai Fusu le suggère admirablement, raison pour laquelle il nous a semblé important d’en reprendre ici le texte. Celui-ci est paru fin 1991 [1]; il allait alors à contre-courant des tendances dominantes en ce temps où d’aucuns estimaient l’union avec la Roumanie imminente. Homme de théâtre déjà réputé, l’auteur (né en 1960, il a fait ses études de théâtre à l’école Choukine de Moscou de 1981 à 1985), venait de mettre en scène à Chisinau la célèbre pièce de Samuel Beckett, En attendant Godot. Au tournant des années 1980, avec la glasnost, « on faisait ce qu’on voulait. Godot, en attendant, lisait le journal du Parti. On se moquait de tout. Des gens sont venus vingt fois, ils criaient comme à Marseille pendant un match de foot », déclarait-il récemment, en précisant que la situation a changé du tout au tout depuis [2]. En effet, une espèce de normalité, précaire au demeurant, s’est installée dans cette Moldavie promise à un avenir plus qu’incertain et où l’esprit (auto)critique se fait rare. Cependant, tout le monde ne s’y fait pas. Mihai Fusu, par exemple, n’a pas hésité à faire le tour des centres culturels du pays rescapés de l’époque soviétique avec une pièce intitulée Le Septième Kafana [3] mettant en scène les témoignages de femmes moldaves forcées de se prostituer, alors qu’à Chisinau le public préfère revoir Roméo et Juliette.

4Alors que les autorités russes ont reconnu, le 26 août 2008, l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie [et que, la veille, le président russe Dmitri Medvedev, recevant son homologue moldave, a insisté sur le « sérieux avertissement » que constituait la guerre en Ossétie du Sud], on ne peut s’empêcher de penser que les atermoiements et le profil bas adopté par les dirigeants de l’Etat moldave depuis la proclamation de son indépendance ont permis d’éviter jusqu’à présent le pire. Encore faut-il ajouter qu’ils n’ont pas fourni non plus de raisons valables pour envisager le meilleur alors que le pays traverse une crise aiguë.

5Lucky est l’un des personnages de la pièce de théâtre de Samuel Beckett En attendant Godot. Un parmi les cinq, tout aussi absurde, tout aussi condamné par l’existence que les autres. En anglais, Lucky signifie le chanceux, mais Lucky est la personnification de l’esclavage, de l’état et du sentiment d’être esclave. Alors, pourquoi serait-il si chanceux ? Parce que, contrairement à Vladimir et à Estragon, il est dispensé des problèmes que l’individu libre doit affronter dans sa lutte avec l’existence ? Parce qu’il a lâché la bride, au propre et au figuré, à son maître Pozzo qui ne la relâchera pas un instant tout au long de la pièce, en assurant en échange à son serviteur le minimum nécessaire à la survie ? Ou alors parce que, à la différence des autres personnages qui se sont condamnés à attendre le Messie, Lucky, lui, l’a déjà trouvé sur terre ?

6Lucky est l’esclave idéal. Il fait le porteur, l’amuseur, le serviteur, le bouc émissaire, le jouet de Pozzo, son monde, son salut. A son tour, Pozzo vaut autant pour Lucky. Un maître, cela veut dire des os à ronger, une bride, un toit pour dormir, c’est-à-dire un cordon ombilical, un sens.

7Pour Lucky l’esclave, Vladimir et Estragon sont des déshérités, des individus sans maître, des malheureux. Pour défendre son privilège d’être esclave, de posséder une bride qui constitue en quelque sorte une ancre de salut dans l’existence, Lucky hait Vladimir et Estragon, se venge d’eux et se montre prêt à les mettre en pièces. Et si à Pozzo on permet et on pardonne tout, à Vladimir et à Estragon on ne permet et on ne pardonne rien, même pas les nobles éclats de compréhension et de compassion.

Pourquoi n’avons-nous pas accordé le pardon aux Russes ?

8La réponse à la fois la plus laconique et la plus précise à cette question m’a été fournie par un instituteur de campagne, représentant idéal du Bessarabien commun [4], moyen, qui, à l’instar de la noblesse du village, de l’ouvrier récemment arrivé en ville et de l’intellectuel issu de ce même milieu rural, demeure étroitement lié à la psychologie du paysan esclave de la terre, des conditions dans lesquelles il vit, et qui est, par conséquent, l’esclave de ce que ce monde peut proposer. Il m’a répondu avec l’aisance de celui qui connaît depuis longtemps la réponse, comme si quelqu’un d’autre, peut-être sa propre conscience, lui avait déjà posé cette question : « Parce qu’ils nous ont donné du pain blanc !».

9En acceptant le « pain blanc » de la main du maître, Lucky le Bessarabien consent à son propre esclavage. Chaque relation hiérarchique d’esclavage a sa propre histoire, ses propres conditions de réalisation, son propre langage. Dans une perspective plus large, existentielle, le « pain blanc » ne vaut pas davantage que les os dont Pozzo nourrit Lucky, car c’est là le prix de la liberté. Pour Lucky le Bessarabien, le « pain blanc » peut signifier un certain bien-être, une certaine stabilité, l’approvisionnement en énergie, etc. Et le Russe a joué à merveille son rôle de Pozzo. A côté des cruautés et des horreurs qu’il commettait, il pouvait étonner par sa grandeur et par une naïveté sans limites. Il pouvait aller jusqu’à mieux entretenir ses esclaves de la périphérie que sa population à l’intérieur de la Russie et à distribuer des cadeaux (les investissements) lorsque l’esclave se montrait sage.

10Et Lucky accepte tout. Il travaille, il danse quand le maître a envie de s’amuser, il lèche, il hurle, il réfléchit, parce que la liberté – le fait de briser la chaîne – n’a aucune valeur pour Lucky. La liberté signifie faim, froid, peur, errance, épouvante, solitude. Pour Lucky le Bessarabien, la liberté veut dire incertitude politique et économique, peur des difficultés et du chaos.

11Le Bessarabien a beaucoup souffert à cause du Russe. L’histoire du « pain blanc » est une demi-vérité, peut-être même une hypocrisie, et je me demande si le Russe lui a vraiment donné ce « pain blanc » ou, plutôt, s’il n’a pas cessé de le lui prendre depuis quelque temps. J’irai jusqu’à admettre qu’il a plutôt donné... Parfois il donnait, parfois il prenait. L’essentiel est qu’à force de donner et de prendre, à force de déportations, de punitions, de grâces, de secours, de supplices et de petites joies, Pozzo le Russe a imposé la notion de maître. Méchant, mais aussi gentil, hostile mais aussi charitable, impitoyable mais aussi généreux, il a réussi à inculquer à ses esclaves une psychologie qui domine même lorsque la chaîne semble se briser.

12Et puis, l’énergie qu’il faut déployer pour se libérer de l’esclavage est infiniment plus grande que celle requise par l’accomplissement des fonctions de Lucky. A cela s’ajoute une condition essentielle : il faut être libre. Or Lucky ne le veut pas.

Pourquoi n’accordons-nous pas le pardon aux Roumains ?

13La réponse à cette question, qui se situe à l’autre bout de la même chaîne de souffrances et qui entretient un rapport évident avec la première question, est tout aussi directe. « Parce que le Roumain nous a battus ». Ici aussi nous avons affaire à un langage qui explique certaines choses tout en cachant et en embrouillant d’autres. « Qui est donc Estragon pour venir essuyer mes larmes ?», se dit Lucky, en le frappant sans pitié lorsqu’il s’approche avec un mouchoir. L’« essuyage des larmes » et la « raclée roumaine », ce sont deux choses identiques parce qu’Estragon fait la charité, sans aucune compassion : tout se passe comme dans un jeu et, dans la situation où se trouve Lucky, cela s’apparente à une humiliation sans vergogne. Autant, dans ses rapports à Pozzo, Lucky ne ressent aucune humiliation, aucun chagrin, et n’éprouve aucun complexe de frustration ou de dignité, en raison de l’inégalité écrasante de la condition humaine, autant il se sent humilié dans ses rapports avec ceux de la même condition que lui. Vêtus de guenilles et le ventre creux, Estragon et Vladimir sont tout sauf des potentats de ce monde.

14Dans son subconscient angoissé et rigide, le Bessarabien ne peut pas pardonner au Roumain, non seulement la « raclée », mais aussi tout ce que le Russe a pu lui faire. Une raclée roumaine pèse davantage que tous les morts, toutes les déportations, toutes les privations, toutes les tentatives de priver le pays de son identité... Et on peut le comprendre parce que c’est justement ce que le Roumain n’aurait pas dû faire, le Roumain qui était « quelqu’un comme lui », du même rang, du même sang. La raclée est la preuve la plus directe de l’impuissance, le comportement du rustre qui veut passer pour un monsieur. Avec ses « Il ne faut pas parler ainsi... » ou « Quelle manière de se comporter... », le Roumain appartient au monde des petits, il est le proche qu’il est recommandé d’aimer mais que tu ne réussiras jamais à aimer, pas plus qu’il n’arrivera à t’aimer.

Lucky l’impérial

15Lucky n’est qu’un esclave. Le prolongement de la chaîne qui l’attache à Pozzo. Un nœud de peurs, de sang, de rêves, de baves, de nerfs, d’excréments, d’envies. Un vide sur le plan spirituel, une stupidité sur deux jambes, qui réfléchit sur commande et renonce bénévolement à la dignité. Mais, en même temps, Lucky est tout-puissant. Il est une partie de l’empire Pozzo, plus précisément de l’empire Pozzo-Lucky puisque, si l’existence de l’esclave est déterminée par la présence du maître, la réalisation de ce dernier n’est pas concevable en l’absence du premier.

16En poursuivant le parallèle avec le monde des personnages de Beckett dans leurs rapports avec notre monde, on dira que notre empire, c’est-à-dire l’Empire russe, existe et se perpétuera en s’alimentant et en s’appuyant autant sur la métropole que sur les colonies. La proposition « Nous sommes l’Empire » est tout aussi erronée et, en même temps, tout aussi juste pour ceux du centre que pour ceux de la périphérie de l’Empire.

17Le comportement de Lucky est déterminé par une double psychologie. Etant esclave par rapport à Pozzo, il est maître par rapport à Estragon et Vladimir. La supériorité manifestée par Lucky à l’égard d’Estragon et Vladimir tient exclusivement (dans le monde dominé par l’impératif matériel et dépourvu de toute spiritualité où nous vivons) à la solidité de ses liens avec Pozzo. L’existence du maître garantit le statu quo du système et, par conséquent, la satisfaction des ambitions impériales de Lucky à l’égard de ceux qui sont encore plus « égarés » que lui.

18La faiblesse et la force de Lucky ont une même racine : l’esclavage. Le comportement du Bessarabien (ou plutôt celui du Lucky qu’il y a en lui) a toujours été déterminé par cette même dichotomie tout aussi illusoire que palpable et incontournable. Traité de « ressortissant de la périphérie », à l’intérieur de l’Empire, lorsqu’il a dû franchir la frontière, l’ombre des bornes qui produit les éclipses de lune, Lucky le Bessarabien s’est senti lui aussi un morceau du maître du monde, à la fois flatté et corrompu par l’impression de constituer une composante de ce colosse nucléaire. « Qu’est-ce que la Roumanie ? Un petit pays, oublié par le bon Dieu, du sous-sol balkanique de l’Europe. Deux millimètres carrés sur la carte du monde, où l’on aurait même du mal à retourner son char... », déclare plein de lui-même Lucky le Bessarabien, et son être s’étend au-delà du Dniestr, de l’Oural, des immensités sibériennes jusqu’au Pacifique et au détroit de Bering, tandis que son identité acquiert de nouvelles dimensions, une autre substance, pour finir par se transformer, à l’autre bout de la chaîne, en son contraire.

19Lucky renonce aisément à sa propre identité parce que, pratiquement, il n’en a plus. Tout ce que représente Lucky comme individualité est dicté par Pozzo, et l’image de l’autre individualité que Lucky (le Bessarabien, cette fois-ci) a créée pour lui-même n’est qu’une illusion, puisque pour les « petits » de ce monde, il n’y a que deux sortes d’identité ou, plus précisément, de réalisation de l’identité : esclave du maître du monde, Pozzo, ou la condition de Vladimir et Estragon. En s’affranchissant de la chaîne d’esclave, on s’interdit en même temps l’illusion d’être maître aux côtés d’un Pozzo, et en cherchant à devenir un homme libre, on se condamne aux affres de son propre enfantement.

Lucky le Bessarabien ne veut plus être esclave

20Le monde de Beckett est immuable. Une sorte de perpetuum mobile de la souffrance et de l’absurde. Les rôles sont impitoyablement déterminés dans ce monde-pièce de théâtre qui ne t’accorde en fait aucune chance. Ou bien tu es Pozzo le maître ou bien Lucky l’esclave... On peut aussi être l’un de ces étranges êtres suspendus entre le ciel et la terre qui ont pour nom Vladimir et Estragon. Ils ne sont ni maîtres ni esclaves, mais sont-ils vraiment libres par rapport à la condition qui leur a été prédestinée ? Demain, les rôles seront différemment répartis : celui qui a été Pozzo deviendra Lucky et Vladimir prendra la place d’Estragon. Le monde d’aujourd’hui est injuste. Tandis que certains meurent de faim dévorés par les mouches, sur d’autres points de la planète on jette des produits alimentaires. Et cela durera éternellement dans un monde où existent Pozzo et Lucky. Il n’y a pas de place pour deux maîtres sur Terre. Godot, le messie attendu par les deux amis, ne viendra pas tant que le monde sera gouverné par Pozzo. Le Roumain est lui aussi un Lucky, mais qui a essayé de jouer le Pozzo avec le Bessarabien. Pour moi, le problème qui plane sur les rapports entre Roumains et Bessarabiens n’est pas d’ordre politique, économique, « national » ou juridique, mais d’ordre moral : c’est le problème de la dignité. Les rapports de type Pozzo-Lucky doivent être abolis. Parce que, si bon fut le maître, à l’autre bout de la chaîne se trouve l’esclave. Lucky le Bessarabien n’a plus besoin de maître, quand bien même celui-ci serait du même sang que lui.

21Vladimir et Estragon, le couple homologue et l’expression du revers des rapports entre Lucky et Pozzo, sont amis. Ce qui les lie, c’est la souffrance commune, un souci réciproque, un but commun. Ils ne sont pas heureux mais libres. Libres, bien entendu, dans le cadre des conditions du jeu qui leur sont imposées par la nature. Or, si tant est que l’individu comme les peuples, en dernière instance, sont éphémères, comme tout être vivant sur Terre, alors on peut considérer comme un bonheur suprême le maximum de liberté que l’on puisse arracher à sa condition aux côtés de son prochain, à chaque instant que l’on laisse derrière soi. Peut-être que cette idée que j’ai sentie chez Beckett n’est pas la plus optimiste, mais elle n’est pas la moins sage, non plus, de la littérature du XXe siècle.

22Les rapports entre Vladimir et Estragon ne sont pas sans nuages, certes. Les amis s’imposent d’accepter leur propre humiliation, oui, mais pour sauver l’amitié. L’amitié, qui est leur véritable patrie. Lucky le Bessarabien ne veut plus être esclave. Il a décidé de casser la chaîne qui lui assure les os à ronger. Mais, dans l’amitié, comme dans l’esclavage au demeurant, il faut être au moins deux.

Notes

  • [*]
    Texte introduit et traduit par Nicolas Trifon, écrivain.
  • (1)
    Publiée le 6 décembre 1991 dans la revue Contrapunct, la traduction en français est parue en 1993, dans La Moldavie ex-soviétique : histoire et enjeux actuels, par Matei Cazacu et Nicolas Trifon, aux éditions Acratie. Une nouvelle édition augmentée de ce livre paraîtra aux éditions Non-lieu à l’automne 2008 sous le titre Un Etat en quête de nation : la République de Moldavie.
  • (2)
    Cf. « Théâtre moldave : la Nouvelle Vague, à toute allure », par Damien Dubuc, European cultural fondation, mis en ligne vendredi 20 juin 2008, hhttp :// www. eurocult. org/ uploads/ docs/ 1033.pdf
  • (3)
    Cette pièce est tirée d’une œuvre de Dumitru Crudu, Nicoleta Esinencu et Mihai Fusu, traduite du roumain par Dany Aude Rossel et publiée aux éditions L’espace d’un instant, Maison d’Europe et d’Orient, 2004, Paris, 93 pages.
  • (4)
    On utilise couramment ce qualificatif pour désigner les habitants de la République moldave afin de les distinguer des Roumains de la Moldavie roumaine. Etaient ainsi désignés les habitants de l’ancienne goubernia russe (équivalent de province, échelon administratif sous l’administration tsariste) pour les différencier des autres habitants du Vieux Royaume.
Mihai Fusu
Dramaturge
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 26/01/2009
https://doi.org/10.3917/cpe.079.0061
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