CAIRN.INFO : Matières à réflexion

12016. Des logiques prédictives, d’anticipation, de recommandations, s’immiscent dans la société. La médecine, le marketing, la police et aussi le renseignement cherchent à faire parler leurs données. Deviner des intentions est désormais essentiel pour empêcher ou susciter un acte. L’événement, la contingence, l’impossible à prévoir, deviennent un enjeu ; les devancer l’objectif. Surveiller et prédire : saisir le présent pour anticiper le futur (Raufer, 2013). Les comportements, les statistiques, les algorithmes, le chiffre, les données et les centres de calcul sont les principaux acteurs. C’est la Société de l’anticipation (Sadin, 2011). Steven Spielberg le montre brillamment en 2002 dans le film Minority Report, d’après le roman de Philip K. Dick (1956). Ce film est une référence pour ceux qui décrivent les logiques des dispositifs de prédiction. En 2054, les capacités de certains humains extralucides, baptisés précogs, font que la ville de Washington a éradiqué le meurtre. Lorsque les précogs décèlent un « coupable » avant qu’il n’accomplisse un crime, une équipe de Précrime, préparée à intervenir avant que l’événement n’ait lieu, est envoyée pour devancer l’acte criminel, arrêter et enfermer les futurs meurtriers. Un jour, l’ordinateur prévoit que le chef de cette équipe est un futur criminel. Les dispositifs prédictifs fonctionnent pour tous jusqu’au jour où le futur nous rattrape.

2Depuis 1986, en France, les dispositifs techniques d’écoutes prolifèrent, les lois contre le terrorisme ne cessent d’être amendées. Or, en trente ans, les attentats sont de plus en plus meurtriers. En 2016, être en relation avec les membres d’un projet terroriste devrait autoriser une action de mise à l’écart de la société à titre préventif. Nous montrerons que ces dispositifs d’information, articulés à une logique prédictive, de préemption, rognent sur les cadres symboliques au lieu de les renforcer. Ces dispositifs et leurs langages binaires ne pouvant contenir le réel, l’impossible, l’événement (Žižek, 2008) [1], les systèmes prédictifs souhaiteraient les anticiper pour empêcher le passage à l’acte. Toutefois, l’usage de ces dispositifs participe à leur avènement. Nous appuierons notre démonstration sur les figures de boucle, d’autoréférence telles que la logique les associe à un impossible discuté par Daniel Bougnoux, Douglas Hofstadter, Dany-Robert Dufour ou encore Slavoj Žižek. Cette figure de boucle est féconde quand un écart la contient, destructrice, vertigineuse quand on s’y trouve pris sans décalage.

3Depuis 1986 [2], la lutte antiterroriste se construit progressivement en France sur ce qui ressemble de plus en plus aujourd’hui à un régime d’exception. Le 9 septembre 1986 [3], après qu’une vague d’attentat ait secoué la France, le gouvernement Chirac rétablit le délit d’association de malfaiteurs supprimé en 1983. Dix ans plus tard, en 1996, une étape importante est franchie avec la création de l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. La participation « à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation [4] » d’un acte de terrorisme devient en soi un acte de terrorisme avant même que des actes aient été commis. La doctrine de « neutralisation judiciaire préventive » selon Pierre de Bousquet de Florian sera le mot d’ordre. L’année 2008 marque un tournant, avec l’adoption de la loi sur la rétention de la sûreté. Elle permet de garder enfermés des condamnés considérés comme dangereux. Alors que l’association de malfaiteurs définie en 1996 devait être caractérisée par des éléments matériels et connaître un « commencement d’exécution parfois mince », la notion de dangerosité instaurée par la loi de 2008 [5] va plus loin : il existe une volonté d’interner les personnes susceptibles un jour de passer à l’acte. Comme le souligne Robert Badinter : « Que devient la présomption d’innocence, quand on est le présumé coupable potentiel d’un crime virtuel [6] ? ». La loi du 21 juillet 2016 [7] qui élargit la loi sur le renseignement de 2015 autorise à espionner l’entourage des suspects. Ailleurs, dans le milieu psychiatrique, les démarches prédictives résonnent avec l’anticipation de troubles comportementaux, une connexion apparaît entre critères de dangerosité (Jaudel, 2008) et pathologies mentales (Larrieu, 2014).

Le contexte

4En 2005, un rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent, préfigure la publication en novembre 2005 par la commission prévention du groupe d’études parlementaire sur la sécurité intérieure de deux rapports sur la prévention de la délinquance. Ces deux documents préconisent le dépistage précoce des « troubles comportementaux », censés prévenir une évolution vers la délinquance. En réaction, la pétition Pas de zéro de conduite pour les enfants de moins de 3 ans obtient 197 088 signatures puis l’Inserm, par un communiqué de presse du 11 décembre 2006, annonce une refonte de ses méthodes d’expertises dans le domaine de la santé psychique. Le Meilleur des mondes (Huxley, 1932), Brazil (Terry Gilliam, 1985), les technologies de l’information et de la communication (TIC), les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et le Panopticon de Jeremy Bentham deviennent des références ou des objets de lutte. Ce combat est mené par ceux pour qui les indicateurs de performance dans le service public, la gouvernance par le chiffre, la logique de réification assèchent la liberté de pensée, d’entreprendre, de créer (Gori et Cassin, 2009). « Une guerre idéologique oppose les quantificateurs, avec leur prétention croissante à régenter l’existence humaine dans tous ses aspects, et tous ceux qui ne plient pas devant la dictature des nombres. Le fanatisme du chiffre, ce n’est pas la science, c’en est la grimace » (J.-A. Miller, affiche du grand meeting « Évaluer tue » à la Mutualité, 9 et 10 février 2008). François Ansermet, psychiatre et psychanalyste, s’engage fermement contre « Les effets iatrogènes de la prédiction » : « prévention et prédiction de coïncident pas forcément […] la prédiction peut avoir des effets iatrogènes, des effets secondaires négatifs, induits par la prédiction elle-même. La iatrogénicité, c’est tout ce qui touche aux effets négatifs induits par les actes des médecins. »

Un monde sans réel

5En ce début de xxie siècle, les grands récits politiques, idéologiques, scientifiques sont moins opérants dans leur rôle de tiers, de médiateur, de régulateur entre les semblables. Les courants de la postmodernité l’ont associé à la chute des textes de référence ; les psychanalystes l’abordent par une faillite de la boussole paternelle et du schéma œdipien. Les récits ne créent plus d’écart, de doute ou d’interprétation. Le sujet sait moins de qui il reçoit un message qui le fonde. Une dissolution de la frontière entre le sujet et l’objet amène l’individu à devenir producteur de données. Une continuité s’installe avec les dispositifs. La certitude apparaît. Elle se manifeste simultanément par le fanatisme et la croyance pure aux chiffres.

6Tout pourrait s’écrire et se prédire par le chiffre, le meilleur des mondes serait un monde sans réel, sans impossible, se justifiant paradoxalement par un appel constant à la réalité. Or, « Il n’y a de réalité que dans la mesure où un décalage ontologique, une fêlure, se loge en son cœur même » (Žižek, 1999). Pour nous, le réel est irreprésentable, innommable, hors d’atteinte de la réalité. Un monde sans réel est un monde sans impossible. Il témoigne d’une société qui réifie le sujet et sa communication pour confier de plus en plus les décisions aux choses. Simultanément, il y a une perte de la référence, de l’autorité et de la politique qui se conjugue à un illimité de la jouissance de l’objet de consommation. La réification du sujet et sa prédiction font que l’on refuse toute temporalité de l’individu et son altérité. C’est la fabrique d’un individu déductible pour le futur, sans discontinuité.

7Les dispositifs techniques ne peuvent se substituer aux cadres symboliques pour deux raisons : d’une part ils ne contiennent pas l’impossible, le réel : « contenir aux deux sens de ce verbe remarquable qui vient dire à la fois mettre à distance et envelopper » (Bougnoux, 2001) ; d’autre part, ne le contenant pas, articulés aux outils de prédiction, préemption, ils souhaiteraient éliminer ce réel qu’est l’événement. Dès lors, imaginant un monde sans réel, voulant substituer aux grands récits le datamining, ces dispositifs accentuent la précarité du symbolique privé de l’impossible. L’impossible n’étant plus contenu, et ne créant plus l’écart, il s’expose sans gêne et sans vergogne dans toute sa violence. Comment l’impossible peut-il créer cet écart ? Pour l’illustrer, prenons les figures de boucle et d’autoréférence comme une erreur que nous contenons pour être. Donnons quelques exemples de boucles célèbres : le paradoxe célèbre de l’impossible dont l’affirmation d’Épiménide le Crétois est paradigmatique : « tous les Crétois sont des menteurs », La Rose pourpre du Caire de Woody Allen, Les Ménines de Vélasquez, la bande de Möbius, l’objet a de Jacques Lacan, ou dans l’Exode, le fameux Ehyeh ascher ehyeh, le plus souvent traduit par « je suis celui qui suis ». Autant de métaphorisations de formes infinies comme une erreur pour l’autoréférentiel se convertissent en référentiel quand il se fait crocheter par le langage. Cela nous fait penser à un personnage de Beckett (1952) qui, dans En attendant Godot, dit : « Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » On pense aussi à L’inquiétant (Das Unheimliche) de Freud (1919) [8], mais aussi tout simplement au fond psychotique de l’être parlant et ce bien avant que l’on parle de critère de dangerosité.

L’erreur nécessaire

8Les travaux de Douglas Hofstadter sont célèbres notamment grâce à la notion de « boucle étrange » révélée en 1979 dans Gödel Escher Bach[9]. Celle-ci se manifeste par un enchevêtrement hiérarchique à plusieurs niveaux qu’illustre une articulation de la boucle mathématique de Kurt Gödel à celle du « Je », avec comme élément fondateur l’autoréférence. Trente-ans plus tard, il publie Je suis une boucle étrange (Hofstadter, 2007) Mais qui est « je »x ? Impossible à dire. Cela est fondamental. À quel niveau regarde-t-on la plupart du temps : avec des abstractions, du bon sens, rarement au niveau des milliards de petites particules qui tournoient dans notre corps. « Notre nature exacte [humaine] consiste à nous empêcher de comprendre pleinement sa nature exacte » (Ibid.). Pour que cela fonctionne, il faut une erreur, un impossible. Il s’agit de décaler le classique dualisme de l’âme et du corps en se plaçant du côté de l’animé et inanimé. « L’un des leitmotivs de [son] livre est que la présence ou l’absence de l’animanité dépend du niveau auquel on observe une structure » (Ibid.). Douglas Hofstadter affirme que « la conscience ne vient pas en option dans le cerveau. [… Ainsi] tout comme la boucle étrange de Gödel, qui apparaît automatiquement dans tout système formel de la théorie des nombres suffisamment puissant, la boucle étrange du soi émergera inéluctablement de tout répertoire de catégories suffisamment complexes » (Ibid.). « C’est donc une chance que des boucles étranges existent dans le réel » (Ibid.). Avec Dany-Robert Dufour, nous allons montrer comment un système peut faire pour ne pas s’effondrer avec les errements de l’autoréférence et sa régression infinie. Dufour (1996) demande de « ne pas confondre la langue et l’intelligence artificielles avec la langue et l’intelligence naturelles : les premières excluent l’autoréférence forte, les secondes l’incluent ». Douglas Hofstadter avec la présence de boucles étranges inclut l’autoréférence mais il profite du fait qu’une définition récursive n’aboutit jamais à une régression infinie si « au moins un concept n’est pas défini par lui-même mais au moyen de versions plus simples de ce concept ». Là se situe l’écart et l’erreur nécessaire pour s’éloigner s’éloigne des vertiges de l’autoréférence. C’est aussi ce qui se produit quand on parle, même pour ne rien dire. On retrouve là articulés les différents niveaux de l’inanimé de la matière au mouvement des idées.

9Là où il pourrait y avoir évitement de l’autoréférence continue, vertigineuse, par des dispositifs prédictifs, le langage naturel humain contiendra l’autoréférence, car elle aura été prise par l’ordre symbolique du langage, dans les filets de la différence et du discret. Le sujet apparaît ainsi au niveau de l’articulation de signifiants qui le protègent de cette régression infinie. Pour être sujet, il accepte cette autoréférence qui n’a pas de logique de temps, d’espace, de causalité comme une erreur nécessaire. Dany-Robert Dufour l’illustre par l’erreur d’un infime décalage que peut produire, par exemple, l’image spéculaire quand gauche et droite sont inversées, où l’image vue est toujours celle dans un futur antérieur. Ces deux erreurs produisent un infime décalage qui, lorsqu’il s’articule au symbolique, permet de sortir du vertige autoréférentiel du miroir.

10Pour échapper au vertige des expressions autoréférentielles, à un impossible, rien de mieux alors qu’un dispositif binaire et, en étant prédictif, il évacuera d’emblée l’impossible. Les communautés ne reposent plus alors sur des valeurs symboliques mais sur ce qui peut ressembler à l’un ou l’autre. La référence qui porte l’impossible laissant la place à l’objet de consommation, l’écart avec la référence s’efface. Ce qui était un hors-champ, invisible apparaît désormais sur la scène, obscène. Cet objet prend la forme du déchet mais aussi de l’horreur. Il n’y a donc plus un objet impossible insaisissable, dont l’empreinte est cause du désir. Les dispositifs de prédiction deviennent l’instance de régulation d’aujourd’hui, ce sont les nouveaux grands récits. Mais tout en recherchant une autre temporalité, une autre spatialité, qui permettraient de se dégager de l’erreur constitutive du sujet, ils fixent les individus dans « un avant » d’un événement qui finalement advient souvent violemment. En les excluant de la contingence, de l’événement, les dispositifs de prédiction mordent sur les instances de régulation symbolique des pulsions qui alors se déchaînent en en demandant toujours plus.

Notes

  • [1]
    Žižek (2008) aborde trois pensées différentes de l’événement avec Heidegger, Deleuze, Badiou, même si pour les trois « l’événement est irréductible à l’ordre de l’être » (au sens de la réalité positive). Faisant référence à L’Être et l’événement (Badiou, 1988), il rappelle les quatre domaines possibles dans lesquels une vérité événementielle peut se produire : la science, l’art, la politique et l’amour, tout en indiquant, contrairement au trois premières qui essaient de « forcer l’innommable, dans le véritable amour on adopte/accepte l’autre aimé au nom X innommable lui-même en lui ou elle », un « événement est autoréférentiel, il s’inclut – il inclut sa propre dénomination – dans ses éléments constitutifs » : « Un événement n’est rien d’autre que sa propre inscription dans l’ordre de l’être, une coupure/ rupture dans l’ordre de l’être qui l’empêche de former un tout consistant ».
  • [2]
    Loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme.
  • [3]
    Huit jours avant un attentat rue de Rennes.
  • [4]
    Loi n° 96-647 du 22 juillet 1996, Art. 421-2-1. : « Constitue également un acte de terrorisme le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un des actes de terrorisme mentionnés aux articles précédents ».
  • [5]
    Loi n° 2008-174 du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental.
  • [6]
    Robert Badinter, « Nous sommes dans une période sombre pour notre justice », Le Monde, 25 fév. 2008.
  • [7]
    Loi n° 2016-987 du 21 juillet 2016 prorogeant l’application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence et portant mesures de renforcement de la lutte antiterroriste.
  • [8]
    Cf. l’excellent encadré de Lepastier, 2014.
  • [9]
    Le titre complet apparaît en quatrième de couverture avec un premier effet : GEB / BGE : Gödel Escher Bach. Les Brins d’une Guirlande Éternelle. Fugue métaphorique sur les esprits et les machines inspirée de Lewis Carroll.

Références bibliographiques

  • Ansermet, F., « Les effets iatrogènes de la prédiction », in Collectif pas de 0 de conduite (dir.), Enfants turbulents : l’enfer est-il pavé de bonnes préventions ?, Toulouse, Erès, coll. « Hors collection », 2008, p. 59-68.
  • Badiou, A., L’Être et l’événement, Paris, Seuil, 1988.
  • Bougnoux, D., Introduction aux sciences de l’information et de la communication, Paris, La Découverte, 2001.
  • Dufour, D.-R., Folie et démocratie. Essai sur la forme unaire, Paris, Gallimard, 1996.
  • Gori, R. et Cassin, B. (dir.), L’Appel des appels. Pour une insurrection des consciences, Paris, Mille et une nuits, 2009.
  • Hofstadter, D., Je suis une boucle étrange, Paris, Dunod, 2007.
  • Hofstadter, D., Gödel Escher Bach. Les Brins d’une Guirlande Éternelle, Paris, InterEditions, 1985.
  • Jaudel, N. « Prévention maximale : prévention de la délinquance aux États-Unis et en Europe », Mental, n° 21, 2008, p. 91-106.
  • En ligneLarrieu, P., « Neurosciences et évaluation de la dangerosité. Entre néo-déterminisme et libre-arbitre », Revue inter disciplinaire d’études juridiques, n° 72, 2014, p. 1-23. En ligne sur : <www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2014-1-page-1.htm>, page consultée le 12/ 10/2016.
  • En ligneLepastier, S., « Das Unheimliche : dissonance cognitive, inquiétant et création littéraire », Hermès, n° 68, 2014, p. 183-185.
  • En ligneRaufer, X., « II. Comprendre, prévenir : le facteur temporel : VOIR TÔT », Sécurité globale, n° 5, 2013 (hors série), p. 36-53. En ligne sur : <www.cairn.info/revue-securite-globale-2013-5-page-36.htm>, page consultée le 12/10/2016.
  • Sadin, E., La Société de l’anticipation, Paris, Inculte, 2011.
  • Žižek, S., Le Sujet qui fâche, Le centre absent de l’ontologie politique, Paris, Flammarion, 1999.
  • Žižek, S., La Parallaxe, Paris, Fayard, coll. « Ouvertures », 2008.
Franck Renucci
Franck Renucci est chercheur au laboratoire I3M, directeur honoraire de l’institut Ingémédia, UFR en SIC de l’université du Sud Toulon-Var. Au moment où les frontières de l’humain s’estompent avec la technique, la nature, les animaux, il interroge la communication humaine à travers les figures du corps, de l’altérité et de la création.
Courriel : <franck.renucci@cnrs.fr>.
Mis en ligne sur Cairn.info le 14/11/2016
https://doi.org/10.3917/herm.076.0156
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour CNRS Éditions © CNRS Éditions. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...