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2 Chemin faisant, l’ouvrage remet en cause un certain nombre d’interprétations historiographiques convenues. Ainsi, la survenance de « grandes invasions » qui expliqueraient l’arrivée massive et subite des Grecs dans l’Égée. Pour les auteurs, « on ne croit plus à l’existence, à cette date, d’un peuple dûment constitué et à l’identité clairement définie ». On peut seulement affirmer qu’ils parlent un dialecte grec, le dialecte aujourd’hui qualifié de mycénien. Maria Cecilia D’Ercole et Julien Zurbach rejettent également les notions de « miracle grec » et de « révolution hoplitique ».
3 Les deux auteurs ne manquent pas d’examiner en détail des questions encore débattues entre spécialistes, comme le problème des invasions doriennes ou celui des « peuples de la mer », la guerre de Troie, les origines de Sparte, le panthéon grec, etc.
4 Les relations diplomatiques et économiques du monde mycénien avec les autres puissances régionales (Égypte, Hittites…) ne sont pas oubliées, de même que les débuts de la littérature avec Homère et Hésiode.
5 Muni d’un glossaire et de tables chronologiques détaillées qui permettent de clarifier la périodisation complexe du monde grec archaïque, ce volume est à la fois un instrument de travail indispensable sur le monde égéen des premiers siècles, un ouvrage de référence et un véritable livre d’art.