CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Les compétences spatiales de la Russie sont volontiers évoquées dans les discours politiques du président Poutine comme un attribut de puissance qu’il convient de protéger et développer. C’est ainsi que, le 4 mars 2017, le chef de l’État russe a souligné, à l’occasion des vingt-cinq ans de la création de l’Agence spatiale russe, l’apport de l’industrie spatiale au renforcement de la sécurité nationale. Cette approche s’inscrit dans une perspective plus large, les réalisations spatiales étant aussi mobilisées comme un indicateur de modernité et de progrès devant attester de l’affirmation de la présence russe sur la scène internationale. Cette ambition affichée n’ignore toutefois pas le poids des défis qui restent à relever.

2 En effet, alors que l’Union soviétique a été la première à envoyer un objet artificiel, puis un homme, dans l’espace et à construire ainsi l’image d’un acteur décisif de la conquête de l’espace, il est plus difficile en 2017 de déterminer le rang de la Russie au sein des puissances spatiales. De fait, à côté de points forts indéniables qui ont été préservés, des faiblesses récurrentes demeurent [1]. L’espace fait toujours partie des atouts de la Russie, mais il convient de mettre en perspective ses réalisations afin de mesurer les capacités réelles du secteur et son rôle dans le projet national. Cette analyse se fera en trois temps, au travers de l’étude des compétences spatiales actuelles de la Russie, de la nouvelle organisation du secteur et, enfin, des choix stratégiques qui sous-tendent aujourd’hui la politique spatiale russe.

La Russie dans la hiérarchie des puissances spatiales

3 La Russie détient incontestablement une place à part sur la scène spatiale internationale. Elle est l’une des premières puissances de ce club très fermé puisqu’elle maîtrise la gamme complète des missions, tant civiles que militaires. Certes, ses performances sont bien moindres que celles des États-Unis, en particulier pour les systèmes militaires, mais elle possède des créneaux de compétence uniques. C’est ainsi qu’elle est inévitable au niveau mondial dans le domaine des vols habités puisqu’elle est seule à desservir la station spatiale internationale depuis le dernier vol de la navette américaine en juillet 2011 et jusqu’au moins 2018, date prévue pour la mise en service des nouveaux vaisseaux privés américains affrétés par la NASA. Quant à la Chine, si elle est le seul autre État capable, en 2017, de faire voler ses propres ressortissants, ce n’est que de façon discontinue et pour de courtes durées, et il en sera ainsi au moins jusqu’en 2022, date attendue de la mise en service de sa propre station spatiale.

4 Les lanceurs représentent le deuxième créneau d’excellence de la Russie, qui se singularise en ayant mis sur orbite plus de satellites étrangers que de satellites nationaux depuis l’année 2000. Cependant, si la situation illustre le succès des lanceurs, elle marque aussi les difficultés de l’industrie, déplorées par le pouvoir, à reconstituer la flotte de satellites. Cette position dominante sur le marché des lancements est d’ailleurs plus fragile dans le contexte actuel, marqué par la diversification des moyens américains et l’offensive commerciale de nouveaux acteurs privés, tandis que l’Europe complète sa gamme de lanceurs. Par ailleurs, la Chine, comme l’Inde désormais, sont capables d’assurer elles-mêmes tous leurs lancements et commencent à être présentes sur le marché. Tout cela explique bien pourquoi le développement de la gamme des lanceurs Angara de nouvelle génération est une des priorités du secteur.

5 Indépendamment de ce nouvel environnement de plus en plus concurrentiel, la Russie est aussi confrontée à ses propres faiblesses. Elle peine ainsi à être présente sur le marché des applications en dépit des objectifs qui ont été fixés par les autorités russes il y a plus de dix ans (la Stratégie pour l’innovation à l’horizon 2020 portait à 5-10 % la part que devait détenir la Russie sur le marché global des services spatiaux). C’est particulièrement visible dans le domaine des télécommunications, le secteur le plus porteur commercialement. Les retards de l’industrie russe en électronique sont depuis longtemps dénoncés par le pouvoir politique et relayés par la presse, au même titre que les difficultés persistantes en matière de transferts de technologies américaines. Mais est aussi mise en cause l’incapacité des acteurs nationaux à valoriser une infrastructure aussi cruciale que celle de la constellation de satellites de navigation GLONASS faute de commercialisation efficace de récepteurs russes. C’est ainsi que la présence de la Russie à l’international passe plutôt par des accords bilatéraux dans le cadre de coopérations en matière de lanceurs (Inde, Corée du Sud) ou de vols habités (Chine). Les ventes de satellites peuvent s’inscrire aussi dans le cadre d’une politique d’influence de Moscou, comme c’est le cas pour la vente à l’Égypte d’un satellite d’observation à haute résolution. Cependant, là encore, la Russie va devoir faire face à l’offensive de petites plateformes standardisées proposées par un nombre croissant d’opérateurs privés américains mais aussi européens.

6 Ces différents traits témoignent du décalage entre les grandes orientations très classiques du spatial russe, qui visent surtout la modernisation des capacités existantes, et le New Space, présenté comme le deuxième âge de la mise en valeur de l’espace. Cette approche apparue aux États-Unis il y a une dizaine d’années se caractérise en effet par l’initiative d’entreprises privées s’appuyant sur les infrastructures spatiales existantes tout en les intégrant dans d’autres logiques, en particulier celle des technologies de l’information et de l’Internet. L’objectif, soutenu par les pouvoirs publics, est de favoriser l’intervention d’acteurs ne faisant pas partie du secteur spatial traditionnel afin qu’ils contribuent à son ouverture en offrant des produits en open source, comme les cubesats, de très petits satellites – d’où l’expression « espace 2.0 » pour désigner ces évolutions, également utilisée pour marquer l’idée d’une démocratisation des techniques spatiales.

Pour une organisation plus performante du secteur spatial

7 Ce nouveau modèle est à l’antipode des réalités du spatial russe. La philosophie actuelle qui préside aux choix du gouvernement reste celle d’une activité souveraine intégrée dans la définition de l’intérêt national, et participant des équilibres géopolitiques et géostratégiques. Indépendamment du retard des applications civiles et du déficit d’innovation qui caractérisent l’industrie, l’État entend garder son plein contrôle sur un secteur toujours qualifié de stratégique, sous tutelle de la Commission militaro-industrielle (VPK).

8 L’évolution de la place du spatial dans la politique du gouvernement russe est d’ailleurs révélatrice du rôle qui lui est donné dans le projet de reconstruction de la puissance nationale. Reconnu comme un des fleurons du complexe militaro-industriel de l’Union soviétique, le secteur spatial a fait partie des priorités de l’ère Gorbatchev, qui voulait utiliser son caractère dual comme modèle d’une conversion des hautes technologies à des fins civiles. Après la renonciation par le gouvernement de l’époque Eltsine au soutien d’un domaine d’activité vu comme l’illustration des mythes de la grandeur soviétique [2], le spatial ne revient au cœur des préoccupations nationales qu’au début des années 2000. Le pouvoir politique doit alors gérer un héritage soviétique à double tranchant. Certes, des compétences importantes existent mais les choix effectués dans le développement du secteur au nom de la sécurité des capacités stratégiques constituent un lourd handicap du fait de la dispersion des entreprises sur l’ensemble du territoire et de l’hypertrophie du personnel puisque chaque entité fonctionnait de façon autonome [3]. De plus, l’intégration historique de la filière missiles et lanceurs [4] a généralisé une culture commune du secret qui perdure, tout comme l’absence de claire séparation entre activités militaires et civiles concernant aussi les satellites. Les villes du spatial restent donc pour beaucoup des villes fermées ou semi-fermées, soumises à un passeport spécial, ce qui limite les possibilités d’échanges à l’intérieur du secteur mais aussi avec des acteurs extérieurs [5].

9 En 2017, soit après soixante ans d’activité, le secteur spatial russe présente néanmoins une nouvelle physionomie. L’augmentation régulière de son budget depuis dix ans a permis une relance des programmes civils et militaires même si les résultats s’avèrent inégaux. Ainsi, le budget spatial russe atteint à partir de 2013 un niveau comparable à celui de l’Europe (5 milliards de dollars). Mais les ambitions initialement affichées pour la période 2014-2020, prévoyant une augmentation régulière, ont été revues à la baisse du fait des difficultés de l’économie russe (chute du prix des hydrocarbures, sanctions…). Le budget russe reste de toute façon très inférieur au budget américain, qui dépasse 40 milliards de dollars. Par ailleurs, le regroupement des entreprises sous forme de holdings, crucial pour assurer la modernisation, a pris beaucoup plus de temps que prévu et n’est pas encore complètement achevé. Il a toutefois permis une rationalisation des relations entre les groupes clefs et leurs sous-traitants [6]. Enfin, le temps passant, le personnel du secteur a diminué et s’est rajeuni. Après une phase de transition marquée par l’existence d’un spatial à deux vitesses, composé simultanément d’entreprises phares et d’entreprises appelées à disparaître, une nouvelle organisation de l’activité spatiale est désormais en place.

10 Le mode de fonctionnement du secteur reste toutefois très spécifique. La création de l’agence spatiale russe en 1992 visait à l’harmoniser par rapport à celui de ses homologues étrangers, en particulier la NASA [7]. Faute d’une définition claire de ses prérogatives, le rôle de l’Agence était proportionnel à la personnalité de son responsable et à son influence dans un milieu spatial habitué à vivre en autarcie. Les difficultés éprouvées par le pouvoir politique lorsqu’il a cherché à reprendre le contrôle du secteur à partir du milieu des années 2000 ont illustré la force des pesanteurs et l’ambiguïté des relations entre les secteurs civil et militaire. En dehors des instances propres aux activités du ministère de la Défense (Forces spatiales, surveillance de l’espace…), ce dernier a d’abord retrouvé une marge de manœuvre en termes de pilotage industriel par la nomination d’anciens responsables des forces des missiles stratégiques, en charge des lancements, à la tête de l’Agence à partir de 2004 [8]. Plus largement, cette proximité est actée par la tutelle de la nouvelle VPK (Voenno-promychlennaâ komissiâ) sur le secteur [9]. Il demeure que les faiblesses de l’agence spatiale sont toujours bien réelles, en particulier dans les procédures de contrôle de qualité, révélées par les échecs aux lancements qui obèrent l’image du secteur à partir de 2013, suscitant une implication croissante du pouvoir politique [10].

L’espace, facteur stratégique d’autonomie

11 Les décisions prises en 2015 traduisent une volonté de reprise en main du pouvoir politique après de nombreux atermoiements. Une corporation d’État (goskorporaciâ), Roskosmos, est alors créée. Cette nouvelle entité intègre l’ensemble de l’industrie spatiale – formellement intégrée dès mars 2014 dans la Corporation unifiée lanceurs-espace ou ORKK (Ob’edinennaâ raketno-kosmitceskaâ korporaciâ), chargée d’assurer la modernisation industrielle, et l’ancienne Agence spatiale Roskosmos, qui représentait l’autorité exécutive fédérale et avait gardé la tutelle de la recherche et des infrastructures. Ainsi, l’impression de continuité liée au nom est trompeuse, la nature de la nouvelle instance de décision étant très différente de celle de l’Agence éponyme. Cette structure a un statut hybride intéressant, correspondant à une période de transition puisque les entreprises regroupées ne sont plus formellement propriété de l’État, mais sous le contrôle de la Corporation d’État qui est elle-même directement subordonnée au Président et soumise à la tutelle de la Cour des comptes. Le but affiché est de permettre une reconstruction en profondeur, rompant avec les anciennes féodalités du monde spatial. Le responsable, Igor Komarov, présente d’ailleurs un profil de manager moderne [11] et la privatisation des firmes ayant le statut de sociétés par actions est explicitement mentionnée dans les objectifs officiels.

12 La feuille de route confiée à Komarov est ambitieuse : remettre au plus vite la Russie au tout premier rang des puissances spatiales, rétablir des finances saines au sein des entreprises, développer des capacités commerciales et restaurer la totale autonomie du secteur, ce qui ne va pas sans difficultés. La mise en service de la nouvelle base de lancement à Vostotchny dans l’Extrême-Orient russe se veut emblématique de cette ambition de renouveau [12]. Située à une latitude la plus méridionale possible afin d’optimiser la mise sur orbite de satellites géostationnaires, Vostotchny doit remplacer la base historique de Baïkonour, que la Russie loue au Kazakhstan depuis l’éclatement de l’Union soviétique. Le chantier, le plus grand de Russie, dit-on, a pris du retard par rapport aux prévisions initiales de 2012. La corruption est un élément d’explication, de même que la baisse des financements de l’État liée à la crise. Un premier pas de tir était néanmoins disponible en avril 2016 et deux nouveaux devraient accueillir la flotte complète des lanceurs Angara à partir de 2021. Plus largement, l’objectif poursuivi est de créer, au-delà d’une nouvelle base de lancement, un véritable pôle spatial incluant, outre les systèmes de lancement, des capacités industrielles et de recherche afin de favoriser le développement de la Sibérie tout en participant au « tournant asiatique » de la Russie.

13 La volonté de la Russie de s’affranchir de contraintes extérieures a été encore renforcée par la crise de 2014 avec l’Ukraine. Le secteur spatial a été confronté directement à la fragilité des coopérations spatiales qui perduraient depuis la fin de l’URSS, en particulier avec les entreprises de Dniepropetrovsk. Il a aussi été victime de sévères restrictions sur les composants importés du fait des sanctions imposées par les États-Unis. Tout cela a renforcé la conviction des autorités russes que le pays doit se doter d’une totale indépendance stratégique afin de disposer de sa pleine liberté d’action.

14 En mars 2016, le gouvernement russe approuvait le Programme spatial fédéral pour la décennie 2016-2025. Discuté depuis plus de deux ans et soumis à des arbitrages parfois âpres, il marque le pas par rapport aux ambitions initiales, en phase avec la baisse des ressources de l’État. La mission ExoMars-2018, pourtant considérée comme prioritaire en raison de la coopération avec l’Agence spatiale européenne, est repoussée de deux ans. Les missions automatiques prévues dans le cadre du programme lunaire sont également reportées, un éventuel vol habité n’étant pas envisagé avant 2030. L’amarrage de nouveaux modules de la Station spatiale internationale est maintenu en dépit du retard pris, avec l’idée de permettre le maintien en orbite d’un segment russe si la NASA décidait de déorbiter l’ISS en 2024, comme cela est envisagé. La tête de liste des priorités reste préservée, à savoir le développement des flottes de satellites d’application (télécommunications, navigation et observation de la Terre), ainsi que la rationalisation des moyens de lancement avec seulement deux familles, Soyouz et Angara.

15 * * *

16 Les capacités spatiales de la Russie se reconstruisent progressivement. Le rythme est certainement plus lent qu’espéré, mais les objectifs ne changent pas. La Russie doit retrouver son rang parmi les premiers et être présente dans tous les domaines, même a minima[13]. Le verrou principal reste la mise à niveau de l’industrie dans la maîtrise des technologies du futur. La question cruciale est de savoir si la Russie aura la capacité d’y parvenir en préservant ses atouts, c’est-à-dire une production à moindre coût proposant des solutions techniques originales. Dans ce cas de figure, la Russie pourrait apparaître comme un modèle alternatif aux orientations proposées par le monde du spatial occidental.

Notes

  • [1]
    I. Sourbès-Verger : « Russie, de l’ancien compétiteur au nouvel outsider ? », dossier « Géopolitique de l’espace », Diplomatie, Les grands dossiers, n° 34, 2016, p. 48-58.
  • [2]
    La publication en 1993 de la nouvelle Omon-ra de Victor Pelevin (traduction Austral, 1995), qui fait de la conquête spatiale l’illustration d’un théâtre des ombres, peut être vue comme la preuve de ce nouvel état d’esprit.
  • [3]
    Cette organisation est celle des Kombinat, c’est-à-dire de groupements d’entreprises intervenant dans de nombreux secteurs de la vie économique (enseignement, sovkhoze, transport…).
  • [4]
    L’appellation même du secteur, « missile/espace » (raketno-kosmiceskaâ otrasl’ ou promychlennost’), traduit l’imbrication des compétences industrielles missiles-lanceurs.
  • [5]
    I. Facon, I. Sourbès-Verger : « La place du spatial dans le projet de restauration de la puissance russe », Notes de la FRS, 19 mai 2007 (www.frstrategie.org/).
  • [6]
    On peut distinguer cinq grands pôles : l’entreprise Energia, la plus importante, couvrant la gamme complète des compétences, les lanceurs autour du FGUP Khrounitchev, les satellites autour d’ISS Rechetnev, le segment sol autour de Tsenki, la recherche et développement d’instruments (RKP). Le statut du pôle missile, qui concerne partiellement le spatial, est plus ambigu.
  • [7]
    C’est à cette époque que se met en place la coopération avec les États-Unis sur le programme de station spatiale internationale.
  • [8]
     A. Perminov de mars 2004 à avril 2011, V. Popovkine d’avril 2011 à octobre 2013, O. Ostapenko d’octobre 2013 à janvier 2015.
  • [9]
    Voir le texte de Julian M. Cooper dans ce numéro de la RDN.
  • [10]
    I. Facon, I. Sourbès-Verger : Enjeux de la modernisation de l’industrie de défense russe. Le cas du secteur spatial : technologie, géopolitique et prospective ; Rapport n° 126/FRS/EMIRS, CSFRS, 2015 (www.csfrs.fr/).
  • [11]
    Il a dirigé la firme automobile AvtoVAZ et négocié la montée au capital de Renault à 50 % en 2011.
  • [12]
    I. Sourbès-Verger : « Focus sur le cosmodrome de Vostotchny », in Arnaud Dubien (dir.), Russie 2015, Regards de l’Observatoire franco-russe ; L’inventaire-Actes Sud, Paris, 2016, p. 419-428.
  • [13]
    Des programmes antisatellites revoient ainsi le jour, en parallèle du durcissement de la position américaine sur la question des armes dans l’espace. Et dans un registre totalement autre, la Russie se positionne pour proposer des vols payants aux futurs touristes de l’espace.
Français

L’envoi d’un satellite puis d’un cosmonaute a été crucial pour l’image de l’Union soviétique comme superpuissance. Soixante ans plus tard, le pouvoir russe souligne l’importance du secteur spatial devenu un indicateur de compétences technologiques mais aussi de la politique d’influence sur la scène internationale.

English

Renewed Russian Conquest for Power in Space

Putting a satellite, and later a cosmonaut, into space was crucial for the image of the Soviet Union as a superpower. Sixty years later, Russian leaders are again highlighting the importance of the space sector as an indicator of technical competence and of a policy of international influence.

Isabelle Sourbès-Verger
Chercheur au CNRS. Géographe, étudie les modalités d’occupation de l’espace extra-atmosphérique rapportées aux priorités des politiques spatiales nationales.
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.802.0090
Pour citer cet article
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