CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Au moment où nous rédigeons cet article, dans les premiers jours d’avril 2017, les événements qui ont suivi l’attaque chimique contre Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, une des seules demeurant aux mains des rebelles, dont certains successeurs d’Al-Qaïda, apparaissaient de nature à altérer les résultats obtenus par les trois mois d’efforts entrepris par la diplomatie russe en vue d’apporter une solution politico-diplomatique au drame syrien. Tout le monde s’interrogeait déjà sur le point de savoir si le succès militaire remporté à Alep-Est par l’armée syrienne aidée par l’aviation russe, et appuyée au sol par son allié iranien, avec ses 76 milices pro-iraniennes, serait suivi à terme d’une percée diplomatique avalisée par la communauté internationale. En l’état, il est difficile de se prononcer sur ce point, trop d’inconnues persistent, au premier chef desquelles figure la politique qu’adoptera l’Administration Trump au lendemain de la frappe à laquelle elle a procédé, dans la nuit du 6 au 7 avril 2017.

Pluralité des motifs d’intervention

2 Une pluralité de facteurs explique l’engagement de Moscou sur le théâtre syrien. Il s’est tout d’abord agi de minimiser les conséquences du conflit ukrainien, en tentant de briser l’isolement dans lequel la communauté euro-atlantique a cherché à la confiner. Moscou n’a jamais dissimulé son intention de se voir reconnaître un statut égal à celui des Américains et de s’asseoir à la même table de négociations, alors que Barack Obama avait qualifié la Russie de « puissance régionale ».

3 La diplomatie russe a fait valoir que le régime de Damas, et non le seul Bachar Al-Assad, sa famille et son clan, reste le seul rempart contre le terrorisme islamique. Ayant beaucoup investi dans ce pays, la Russie a cherché à y sauvegarder ses positions en préservant ses uniques points d’ancrage en Méditerranée, en premier lieu le port de Tartous, devenu après la rupture avec l’Égypte, en 1972, le principal port d’attache de la 5e escadre russe, l’Eskadra, en Méditerranée. Il a pour dénomination officielle « Point d’appui matériel et technique » (PMTO n° 720) et représente une superficie de 2,3 hectares. À cela s’ajoute le port de Lattaquié, où, à la fin des années 2000, eurent lieu des travaux d’élargissement et de construction d’un embarcadère. Mais c’est peut-être la station d’écoute de Tel Al-Hara, située dans la province de Deraa (d’où est parti le mouvement populaire contre le régime en mars 2011) qui revêt la plus grande importance. Opérée par le GRU, cette station couvre un vaste espace allant de la Turquie jusqu’à la mer Rouge et du canal de Suez aux confins de l’Afghanistan, en passant par Djibouti, zone d’implantations militaires multiples et croissantes. Le 5 octobre 2014, ce centre C a été investi par les soldats de l’Armée syrienne libre (ASL) après que les équipements aient été démantelés et le personnel évacué. On estime que la Russie opère deux autres centres d’écoute et d’interception sur le territoire syrien. Ajoutons également que la Russie a renforcé sa présence sur deux bases aériennes au centre de la Syrie, à Al-Tyas, ville située à 60 km de Palmyre, et à Cha’irat, située à 40 km au Sud-Est de Homs. Ces bases lui permettent d’occuper des positions plus centrales, celle de Hmeimim près de Lattaquié étant trop éloignée des zones désertiques entre Palmyre et Deir ez Zor que les forces syriennes voudraient reconquérir avec l’aide de la Russie.

4 Les intérêts économiques russes en Syrie apparaissent, en revanche, marginaux, ne représentant que 2 % des échanges commerciaux de la Russie au Moyen-Orient. Un autre élément aurait joué un rôle décisif : le refus opposé en 2009 par Damas au projet qatari de construire un gazoduc, qui via l’Arabie saoudite, la Jordanie et la Syrie, avec une branche éventuelle vers la Turquie, aurait acheminé le gaz en Europe du super-gisement offshore de North Dome (situé à cheval entre les eaux territoriales de l’Iran et du Qatar dans le golfe Persique, le plus grand du monde avec des réserves de 27,3 trillions de m3, 17 % des réserves mondiales). Par ce moyen, l’Europe aurait pu réduire sa dépendance vis-à-vis de Gazprom, qui est jugée trop forte à Bruxelles (30 % des approvisionnements de l’UE) [1].

5 On prête aussi à Vladimir Poutine le dessein de s’être lancé dans une opération militaire extérieure pour détourner l’opinion publique des difficultés liées à la crise économique. Décisives apparaissent aussi les préoccupations de Moscou liées à la sécurité du Caucase (Tchétchénie, Daghestan, Ingouchie) où des islamistes ont prêté allégeance à l’État islamique et proclamé un « Émirat du Caucase ». Considéré comme une organisation terroriste en Russie, l’État islamique réussit à y diffuser des bulletins en langues locales et à mener des campagnes de recrutement dans le Caucase et plus largement auprès des communautés musulmanes dans les grands centres urbains russes (Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg…). De 5 000 à 7 000 djihadistes issus de la Fédération de Russie ou de la Communauté des États indépendants (CEI) ont rejoint, à compter des premiers mois de 2013, les rangs de l’État islamique, 1 500 à 1 700 auraient été éliminés. Moscou fait tout pour s’opposer à leur retour, s’employant à les anéantir.

6 Enfin, il convient de mentionner le facteur religieux. Dès les premiers mois de 2012, le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe, s’est posé en ardent défenseur des chrétiens de Syrie, qui constituaient 10 % de la population du pays et dont le sort est largement lié à celui du régime.

Une unité d’action décisive

7 C’est à la suite de la chute de la province d’Idlib, au début de 2015, que Vladimir Poutine a conclu qu’une intervention militaire était devenue indispensable pour sauver le régime syrien. À la fin du mois de mai, selon divers témoignages, la Russie avait même commencé à évacuer ses ressortissants de Syrie à partir de Lattaquié, conduisant certains publicistes ou éditorialistes à conclure que le Kremlin avait commencé à se détourner du régime syrien. On spécule sur le point de savoir si la Russie a mûri sa décision de son côté ou si Bachar Al-Assad a fait appel au soutien russe afin de ne pas dépendre exclusivement de l’appui militaire iranien. Téhéran n’a en effet jamais fait mystère de sa volonté de s’implanter durablement en Syrie, qualifiée parfois de « province iranienne ».

8 Le fait demeure que Vladimir Poutine a décidé de reprendre la main sur le dossier syrien, en ébauchant un plan consistant à bâtir une coalition anti-État islamique bis, qui serait alternative à celle qui était conduite depuis l’été 2014 par les États-Unis et à laquelle participerait Damas. Il en fit part au président turc Recep Tayyip Erdogan, venu à Bakou, le 13 juin 2015. Il s’en ouvrit ensuite au prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, en visite à Saint-Pétersbourg, le 29 juin. Mais aucun de ses interlocuteurs n’était disposé à se joindre au plan russe. Toujours est-il que d’intenses consultations diplomatiques et militaires ont eu lieu au printemps et au début de l’été 2015 entre Moscou, Damas et Téhéran et qu’un accord politique a été scellé entre les trois capitales.

9 Le puissant chef de l’unité Al Qods, le général iranien Qassem Soleimani, s’est rendu à Moscou, le 24 juillet 2015, après qu’à Vienne eût été signé l’accord nucléaire, levant ainsi les dernières réticences de Moscou à un engagement aux côtés des forces iraniennes et chiites. Le 15 septembre à Douchanbé, lors d’une réunion de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), organisation rassemblant plusieurs États de l’ex-URSS et qui vise, entre autres, à lutter contre toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme [2], Vladimir Poutine a lancé un premier appel au lancement d’une coalition internationale unifiée pour combattre le danger que représentait l’État islamique. Il a aussi annoncé que le Président syrien était disposé à intégrer les éléments « sains » de l’opposition dans son gouvernement. Peu entendu, cet appel a été réitéré, le 28 septembre 2015, dans le discours prononcé par le chef de l’État russe à la tribune de l’ONU, où il ne s’était pas rendu depuis dix ans. Cet appel à former une véritable coalition internationale pour lutter contre le terrorisme international et a ensuite été repris avec force au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015, puis suite à l’attentat terroriste perpétré par un ressortissant d’origine kirghize de Saint-Pétersbourg du 3 avril 2017.

Moscou mène-t-il le bal des négociations ?

10 Sans s’engager dans la lutte anti-Daech en Irak, la Russie a maintenu des contacts serrés avec Bagdad, et y a œuvré avec le Régime et les Occidentaux en matière d’échange d’informations. Le 20 octobre 2015 un protocole de « déconfliction » était signé avec les États-Unis pour assurer la sécurité des opérations aériennes, étape minimum en deçà d’une coordination ou d’une véritable coopération militaire, toujours introuvable, faute d’accord sur le fond. Au total, l’intervention russe, lancée le 30 septembre 2015, avec pour objectif principal de sauver le régime de Bachar Al-Assad, a réussi à changer la donne avec, au début, moins de 2 000 hommes (un chiffre porté par étapes à 5 000) et pour un coût minimum évalué pour commencer à 4 millions de dollars par jour [3], ainsi qu’avec des moyens aériens limités [4]. Même si cette dépense journalière a doublé ou même triplé à la fin de l’année 2016, elle s’est depuis considérablement réduite et est restée supportable pour une Russie qui sort peu à peu de la crise. Était-ce à dire, comme l’ont écrit certains observateurs, que la Russie a imposé à la Syrie une sorte de mandat, ou s’agit-il plutôt d’un condominium russo-iranien qui s’exerce sur le pays ? Les choses sont moins simples qu’il y paraît. Car si la Russie se contentait pour l’heure de sécuriser la seule Syrie utile, située en bord des côtes méditerranéennes regroupant 80 % de la population, Bachar Al-Assad de son côté n’a jamais caché sa ferme volonté de récupérer toute la Syrie par la force jusqu’à la victoire finale, quel qu’en soit le coût.

11 Étant parvenue tout d’abord à cogérer la crise syrienne avec les États-Unis de l’été 2014 à l’été 2016, la Russie semblait avoir repris totalement le leadership diplomatique du fait de son action sur le terrain et de l’indécision, puis du retrait, des États-Unis de Barack Obama. Dès octobre 2015, elle a favorisé l’inclusion de l’allié iranien dans les discussions de Vienne. Après la chute d’Alep et l’instauration du cessez-le-feu sous l’égide russe et turque, elle a obtenu un succès diplomatique, avec le vote, le 31 décembre 2016, de la résolution 2336 qui « salue et appuie les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie et lancer un processus politique ». Les négociations d’Astana qui se sont déroulées les 23-24 janvier au Kazakhstan n’ont certes revêtu qu’un caractère technique – la mise en œuvre du cessez-le-feu. Elles ont cependant été marquées par un premier virage d’importance, la Russie ayant abandonné l’expression de « soi-disant opposition modérée », se démarquant par-là de la rhétorique de son allié Bachar Al-Assad, qui continue à assimiler tous ses opposants à des terroristes.

12 Les Occidentaux sont parvenus par la suite à remettre l’ONU au centre du jeu, avec les pourparlers inter-syriens de « Genève 4 » qui portent sur trois thèmes : la gouvernance, une nouvelle Constitution et l’organisation des élections. Jusqu’à présent ils n’ont guère progressé et les provocations de Damas risquent de les faire dérailler. Mais Moscou n’a jamais voulu mettre l’ONU hors-jeu, ayant toujours défendu la ligne selon laquelle seule cette dernière était garante de la légalité internationale. En tout cas, elle s’active en coulisses, ayant, semble-t-il, élaboré un projet de Constitution susceptible d’encadrer le fonctionnement des autorités syriennes d’après-guerre. Si dans la Constitution actuelle la charia est désignée comme la base de la législation du pays, cette mention a disparu du projet et le qualificatif « arabe » est ôté de la désignation de la nouvelle entité ; la durée totale du mandat présidentiel est limitée à deux septennats.

Moscou dans le grand jeu régional

13 Nul ne peut prédire comment évoluera le dossier syrien, dans les mois, sinon les années à venir. Mais d’ores et déjà certains faits peuvent être enregistrés au-delà des analyses désenchantées [5]. Tout d’abord le sort de Bachar Al-Assad, qui ne constituait plus, semble-t-il, pour Washington un préalable à la solution politique du conflit a été remis sur la table.

14 Il s’avère que la troïka Russie-Iran-Turquie penche plutôt, pour le moment, vers l’axe Moscou-Téhéran, qui a été renforcé lors de la venue du président Hassan Rohani à Moscou le 28 mars 2017, les deux pays ayant instauré un partenariat stratégique, alors que l’Iran s’était tenu à l’écart du cessez-le-feu mis en place le 30 décembre 2016 par Moscou, Ankara et les rebelles. Téhéran qui, avec ses alliés chiites, a payé le prix du sang (près de 2 000 morts, dont plus de 700 Iraniens) pousse son avantage en Syrie et aide son allié du Hezbollah à s’installer durablement le long des frontières libanaises. Désormais, Moscou pourra utiliser « au cas par cas » des bases aériennes iraniennes pour ses bombardements en Syrie, car la guerre n’y est pas achevée et demandera « du temps et de la détermination ». Il semble avéré que la Russie et l’Iran disposent d’une base militaire commune en Syrie. Cette alliance russo-iranienne apparaît-elle pour autant solide et durable, et dépassera-t-elle le seul dossier syrien ?

15 Quant à la Turquie, elle était parvenue à se réconcilier avec la Russie après le coup d’État manqué du 15 juillet 2016. Le 9 août suivant, le président Recip Tayyip Erdogan s’était rendu à Moscou. Le même mois, il avait lancé son opération Bouclier de l’Euphrate, qu’il a dû interrompre en mars 2017. Les soldats russes se sont installés, le 20 mars, dans le canton kurde d’Afrine, frontalier de la Turquie. Les YPG (unités de protection du peuple), le bras armé du Parti de l’Union démocratique (PYD), un parti kurde syrien, assurent qu’une base militaire russe y verra le jour, même si ce sera plutôt un centre d’entraînement des combattants kurdes. C’est de concert avec les forces américaines qu’ils ont stoppé l’avance des forces turques et de leurs alliés syriens des forces libres contre Manbij.

16 La Russie utilise la carte kurde avec habileté au point d’irriter Ankara sans que l’on sache s’il s’agit d’une facilité conjoncturelle ou d’une visée à plus long terme. Toujours est-il qu’elle a autorisé le PYD à ouvrir un bureau de représentation à Moscou, qu’elle insiste pour l’inclure dans les négociations de Genève et surtout dans l’esquisse de future Constitution. Elle s’est, par ailleurs, prononcée en faveur d’une région autonome kurde, se ménageant une carte précieuse tant vis-à-vis de l’imprévisible Président turc que de ses alliés syriens et iraniens.

17 * * *

18 Chemin faisant, la Russie est parvenue à rallier à sa bannière un certain nombre de pays arabes sunnites, pour contrebalancer son alliance jugée exclusive avec l’axe irano-chiite. Elle a signé un accord de coopération militaire avec la Jordanie. L’Égypte et les Émirats arabes unis, pourtant proches de Riyad, se sont montrés favorables à son intervention. Le Qatar s’est rapproché d’elle et a récemment racheté une part des actions de Rosneft, la principale compagnie pétrolière russe. Les rebelles syriens, appartenant aux neuf mouvements qui ont signé l’accord de cessez-le-feu à Alep (excluant Daech, Fatah Al-Cham et Ahrar Al-Cham), plaçaient leurs espoirs dans la capacité de la Russie à exercer des pressions sur son indocile allié Bachar Al-Assad. Moscou était passé de la position de pays agresseur, il y a peu encore, à celui de modérateur, sinon de médiateur, un des paradoxes que révèle le drame syrien. Loin d’être à l’abri de nouveaux et dramatiques rebondissements, comme l’ont illustré l’attaque au gaz neurotoxique perpétrée le 4 avril 2017 au Nord-Est de la Syrie dans la ville de Khan Cheikhoun et la frappe américaine contre un aérodrome militaire syrien qui s’ensuivit, saura-t-elle préserver ses positions, à l’heure où la coalition internationale menée par les États-Unis s’efforce de prendre le contrôle de la frontière syro-irakienne convoitée également par Bachar Al-Assad ?

Notes

  • [1]
    NDLR : voir dans ce même numéro l’article de Catherine Locatelli. Ajoutons que se posera un jour le problème de l’évacuation du gaz iranien vers l’Europe, dans la mesure où Téhéran ne désirera pas dépendre uniquement du marché asiatique…
  • [2]
    NDLR : voir, dans ce même numéro, l’article de David Teurtrie.
  • [3]
    1 500 hommes sur le terrain, 440 000 $/j ; communication, logistique, renseignement 250 000 $/j ; support naval de la Caspienne et la Méditerranée, 200 000 $ ; 36 chasseurs de combat 650 000 $ ; 20 hélicoptères, munitions 750 000 $.
  • [4]
    Selon le général Valery Guerassimov, le chef de l’état-major russe, jusqu’au début de 2017, les forces aériennes russes ont effectué 19 160 missions et lancé 71 000 frappes contre les « infrastructures des terroristes ».
  • [5]
    « La tentative russe de maintenir une forme de statu quo en sauvant le régime de Bachar Al-Assad va probablement aussi sombrer sous les effets pervers qu’elle génère », Pierre Blanc et Jean-Paul Chagnollaud : L’invention tragique du Moyen-Orient ; Autrement 2017, 156 pages.
Français

Outre l’attachement à l’ordre et à la stabilité, et la volonté de mettre hors d’état de nuire les djihadistes du Caucase ou d’Asie centrale, V. Poutine considère Bachar Al-Assad comme le rempart contre le terrorisme islamique. Certes, la Russie n’a pas gagné la « guerre », mais les guerres de Syrie sont dans une nouvelle phase.

English

Russian Intervention in the Syrian Conflict

In addition to his commitment to order and stability, and his will to prevent the jihadists of the Caucasus and Central Asia from doing further damage, Vladimir Putin sees Bashar al Assad as a rampart against Islamic terrorism. Whilst Russia has not won the war overall, the wars in Syria have entered a new phase.

Éléments de bibliographie

  • Julien Nocetti : « Quelle lecture de la crise syrienne », Diplomatie, n° 58, septembre-octobre 2012.
  • Jacques Lévesque : « Quitte ou double de la Russie à Alep », Le Monde diplomatique, novembre 2016.
  • Frantz Glasman : « Crise syrienne : le Kremlin à l’heure du choix », Politique internationale, n° 134, hiver 2011-2012.
  • François Heisbourg : « Trump, Poutine et nous », Politique internationale, n° 154, hiver 2016-2017.
  • Igor Delanoë : Russie, Les enjeux du retour au Moyen-Orient ; Paris, L’inventaire, 2017, 126 pages.
  • Vladimir Slavoutich : Syrie, la civilisation en danger ; Paris, Macha Publishing, 2016, 128 pages.
  • Pierre Blanc, Jean-Paul Chagnollaud : L’invention tragique du Moyen-Orient ; Paris, Autrement, 2017, 154 pages.
Eugène Berg
Ancien élève de l’École nationale d’administration, diplomate et écrivain. Publications : Nouvel ordre mondial (PUF, 1982), La Politique internationale depuis 1955 (Économica, 1990), Un ambassadeur dans le Pacifique (Hermann, 2009) et La Russie pour les nuls (First, 2016).
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.802.0030
Pour citer cet article
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