CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 La coopération militaire avec le Bélarus revêt pour la Russie une importance stratégique qui va toutefois en diminuant, même depuis son « divorce » d’avec l’Ukraine en 2014. La place du Bélarus dans l’architecture de sécurité de la région résulte moins de sa contribution humaine et matérielle, minime, à la défense commune de l’État d’Union russo-bélarusse que du rôle de bouclier défensif que joue son territoire sur le front occidental de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).

2 Acquis à la cause, chère à la Russie, de la réintégration de l’espace post-soviétique, et allié militaire le plus proche de Moscou, le Bélarus contribue à la sécurité russe comme État tampon avec l’Otan, dont sont membres trois de ses voisins (Pologne, Lituanie et Lettonie). Cependant, le régime du président Aliaksandr Loukachenka n’est pas aussi dévoué et loyal que le souhaiterait le Kremlin.

3 Loin de dominer politiquement l’État bélarusse ou de contrôler son armée, la Russie doit s’accommoder d’une alliance coûteuse et difficile avec un « petit frère » qui reste attaché aux attributs de sa souveraineté et sait monnayer son allégeance, pourtant volatile.

Une coopération privilégiée dans le domaine de la sécurité et de la défense

4 Le partenariat russo-bélarusse, le plus étroit qui soit au sein de la Communauté des États indépendants (CEI) et de l’OTSC, apparaît comme une pierre d’angle pour la réintégration politico-militaire de l’espace post-soviétique. En 1999, la Russie et le Bélarus ont établi un État d’Union impliquant une étroite collaboration en matière de sécurité et de défense. Une quarantaine d’accords bilatéraux ont été signés en ce sens depuis. Ils prévoient notamment la coordination des politiques d’armement, des forces armées et des moyens antiaériens, du renseignement militaire, de la formation du personnel ainsi que l’usage conjoint des infrastructures militaires et une coordination politique sur les questions de sécurité régionale.

5 L’État d’Union s’est doté en 2000 d’un système unifié d’intervention rapide, le Groupement régional de Forces (regional’naja grouppirovka voïsk, RGV), qui comprend l’intégralité des troupes bélarusses (quasiment 50 000 soldats) et celles du district militaire Ouest de la Russie, soit dix divisions en alerte permanente. Des entraînements conjoints et, tous les deux ans, des exercices militaires (« Occident » et « Bouclier de l’Union ») sont organisés pour accroître l’interopérabilité des forces des deux pays, y compris dans un cadre multilatéral (exercices « Interaction » et « Frontières »), le RGV étant intégré depuis 2009 aux forces collectives de réaction rapide de l’OTSC. Le territoire bélarusse a accueilli une partie des manœuvres de « Zapad » (Occident) en 2009 et en 2013, et s’apprête à servir de terrain à des manœuvres de bien plus grande ampleur pour la prochaine édition, qui doit se tenir en septembre 2017. De nature en principe défensive – les jeux de guerre répondent à une hypothétique attaque de l’Otan ou à un coup d’État fomenté par des forces occidentales hostiles – la simulation, qui se termine en général par une contre-offensive nucléaire, vise surtout à intimider les pays membres de l’Otan voisins [1].

6 En 2012, après des années de négociations, un accord a été trouvé sur le commandement conjoint du RGV, finalement confié à un officier bélarusse en temps de paix. Cependant, compte tenu de l’asymétrie des forces en puissance, en cas de conflit armé impliquant le Bélarus, c’est l’état-major russe qui dirigerait de facto le RGV. Or, la Constitution bélarusse interdit tout déploiement des forces armées nationales hors du pays, hormis pour des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Cette clause, qui contredit les obligations d’entraide militaire mutuelle liant en principe tous les membres de l’OTSC, affaiblit le statut du Bélarus dans la vision stratégique russe : mobilisable seulement pour des missions défensives limitées au territoire bélarusse, la composante bélarusse du RGV a une valeur négligeable pour l’actuelle politique de projection de puissance de la Russie. Il est cependant un domaine dans lequel la coopération bilatérale est si étroite qu’on peut parler d’un système intégré : celui de la défense aérienne et antiaérienne commune. En effet, c’est le bouclier antiaérien bélarusse qui protège l’intégrité du territoire russe en cas d’attaque aérienne occidentale… Sur le papier du moins, car dans les faits le Bélarus n’aurait pas même d’avions de combat en état de voler sans le soutien matériel de la Russie. Petit pays pacifiste sans ennemi déclaré, le Bélarus a plus besoin de maintenir de bonnes relations avec ses voisins que de développer sa capacité militaire : s’il le fait, ce n’est que pour satisfaire les intérêts de sécurité de la Russie et à condition que Moscou règle la facture.

Une relation marquée par le chantage géostratégique du Bélarus

7 Jusqu’à la fin des années 2000, la Russie n’a pas regardé à la dépense pour s’assurer de l’allégeance bélarusse. Faute de réformes structurelles, l’économie bélarusse demeure étroitement dépendante de différentes subventions russes qui représentent certaines années jusqu’à 15 % du PIB bélarusse. Le Bélarus lui-même ne consacre que 1,4 % de son PIB aux dépenses de défense. S’il est exagéré d’affirmer que l’armée bélarusse vit aux crochets de la Russie, il reste que sa capacité opérationnelle tient beaucoup au soutien matériel russe.

8 Conscient que la Russie a plus besoin que le Bélarus d’une défense antiaérienne dissuasive, Minsk a institué une sorte de chantage : à Moscou de financer la modernisation du système de défense aérienne commun. Comme il n’a pas les moyens de s’équiper en nouveaux avions au prix du marché, le Bélarus attend que sa flotte – qui n’a pas été renouvelée depuis la guerre d’Afghanistan – soit remplacée ou modernisée aux frais de la Russie. Il en va de même pour les batteries de missiles sol-air déployées sur son territoire pour protéger l’État d’Union contre une attaque venue de l’Ouest : le Bélarus attend de la Russie qu’elle lui transfère des systèmes S-300 (voire S-400) gratuitement ou à prix cassés.

9 Or, depuis une dizaine d’années, la Russie ignore ces demandes d’aide et exige que le Bélarus mette la main au portefeuille, quitte à régler la facture « en nature », en s’engageant plus avant dans les projets intégrationnistes russes. Pour contraindre Moscou à (co-)financer l’effort d’investissement, Minsk s’efforce de marchander quelque concession qui tient à cœur au régime russe – sa participation à l’Union économique eurasiatique (UEE) ou l’expansion des exercices militaires conjoints [2] – ou bien encore menace de s’approvisionner auprès d’autres pays, comme la Chine. En 2013, Minsk et Pékin ont d’ailleurs signé un accord de partenariat stratégique. Bien que visant surtout à développer des synergies dans le cadre du projet chinois de Route terrestre de la Soie, ce partenariat comporte un volet militaro-industriel. Ainsi la Chine a aidé le Bélarus à développer son propre système de lance-roquettes multiple, baptisé Polonez, qui a fait son entrée dans l’arsenal bélarusse à l’automne 2016 et qui augmente la capacité de défense du pays face à une hypothétique invasion terrestre [3].

10 Ce chantage irrite la Russie mais l’autre solution consisterait à prendre le contrôle stratégique du territoire bélarusse, ce qui serait (géo)politiquement et économiquement coûteux. Or, le Président bélarusse sait qu’il peut tenir la dragée haute au Kremlin. Contrairement à l’Arménie ou à l’Ukraine (Crimée), le Bélarus n’héberge pas de base militaire russe, mais seulement des installations militaires non-offensives : une station radar à Gantsevitchi et un centre de communications navales à Vileïka. Mis à disposition de l’armée russe gratuitement jusqu’en 2020, ces installations font travailler au total quelque 2 350 personnes non-combattantes russes. Le fait que la Russie souhaite étoffer sa présence militaire en installant une base aérienne au Bélarus constitue donc un levier utile pour Minsk.

11 Un incident en juillet 2012 a servi de prétexte à la Russie pour réclamer un renforcement de la composante bélarusse du système conjoint de défense antiaérienne [4]. Fin 2013, elle a déployé sur la 61e base aérienne de Baranovitchi un détachement de quatre bombardiers SU-27P. Pilotés par des Russes, ils assurent en rotation la protection de l’espace aérien bélarusse pendant les grandes manifestations internationales, sportives notamment, dans l’un ou l’autre pays. Mais ils ont une mission uniquement défensive et restent sous commandement bélarusse.

12 Ces restrictions sont une source de frustration pour la Russie. Insatisfait des performances du Bélarus mais ne souhaitant pas investir dans la modernisation de sa flotte aérienne, Moscou réclame depuis 2012 l’installation d’une base aérienne russe au Bélarus. Le régime bélarusse refuse de céder une once de souveraineté sur ce dossier : une fois cette base établie, Minsk perdrait la main et ne pourrait contrôler l’usage qui en serait fait, par exemple pour mener des missions offensives contre l’Ukraine voisine. Aussi, le régime de Loukachenka repousse-t-il la signature de tout accord contraignant au sujet de cette base aérienne, tout en laissant le Kremlin continuer sa cour dans l’espoir d’obtenir quelque concession sur un autre dossier (celui de l’énergie par exemple).

Des complexes militaro-industriels intégrés

13 Malgré les désaccords politiques récurrents entre les deux pays, la coopération d’armement russo-bélarusse, mutuellement bénéfique, ne semble pas souffrir des aléas diplomatiques et se poursuit à un rythme soutenu.

14 Héritage de la « division du travail » en vigueur à l’époque soviétique, le Bélarus est un maillon essentiel du complexe militaro-industriel (CMI) russe, auquel il fournit des biens et des services principalement dans trois domaines : la production et la maintenance de châssis à usage dual qui servent, entre autres, au transport et au lancement de missiles sol-air ; la production et la maintenance de matériels d’optique (appareils de visée et de tir), ainsi que d’outils de communication (radio) et de surveillance (radars) ; enfin, la maintenance d’équipements de facture soviétique ou russe – avions Tupolev à Baranovitchi (usine 558), et à Borisau (Borisov), chars et blindés (usine 140) et matériel radio-électronique (usine 2566).

15 Cette spécialisation bélarusse est un vecteur de dépendance mutuelle : le CMI bélarusse a besoin des commandes et des pièces détachées russes, tandis que le ministère russe de la Défense s’appuie sur les usines bélarusses pour moderniser ses équipements et les agences russes d’exportation d’armement pour honorer leurs contrats de maintenance avec des clients étrangers.

16 Aussi la Russie cherche-t-elle depuis longtemps à intégrer certains fleurons du CMI bélarusse – comme MAZ, MZKT (châssis), Peleng (optronique), Integral (électronique) – dans son propre CMI. Là encore, les appétits russes se heurtent aux réticences bélarusses, Minsk considérant la cession éventuelle de ces entreprises comme une atteinte à la souveraineté du pays. En revanche, la promesse – jamais tenue – d’intégrer ces entreprises dans le CMI russe permet aux dirigeants bélarusses de continuer à extorquer rabais et privilèges à leurs partenaires russes, contraints d’accepter (et de financer) des coopérations accrues, à défaut de pouvoir absorber ces fleurons industriels. Depuis décembre 2012 les entreprises du CMI bélarusse peuvent par exemple répondre aux appels d’offres et commandes de défense russes sur un pied d’égalité avec leurs homologues russes.

17 À l’export, l’interdépendance est asymétrique, car le Bélarus n’est capable d’exporter aucun produit fini compétitif – si ce n’est peut-être à l’avenir ses drones. En effet, tous les contrats de fourniture ou de maintenance pour des pays tiers sont négociés et contrôlés par des entreprises ou des agences d’armement russes.

18 La Russie est d’ailleurs soupçonnée d’avoir utilisé le Bélarus comme intermédiaire dans certains contrats d’exportation d’armement illégale – sans que cette implication n’ait jamais été démontrée de manière incontestable. Certes, le Bélarus, en déstockant les matériels qu’il a hérités de l’URSS, s’est longtemps classé parmi les douze premiers exportateurs mondiaux d’armements. Qualifié d’État paria par les Occidentaux depuis le milieu des années 1990, le Bélarus n’a jamais été très regardant sur sa clientèle, qui a compté plusieurs pays frappés par des embargos, comme l’Irak, l’Iran, la Syrie, la Libye, le Soudan ou la Côte d’Ivoire. Fort de cette expérience des coopérations d’armement avec des pays qui s’approvisionnent traditionnellement en armes auprès de la Russie, le Bélarus cherche désormais à développer ses coopérations internationales de manière autonome et ambitionne de concurrencer la Russie sur certains marchés comme le Moyen-Orient et l’Asie.

Minsk, un allié indocile pour Moscou

19 Le régime d’Aliaksandr Loukachenka n’est donc pas l’allié idéal dont rêverait le Kremlin. L’influence de la Russie sur la politique intérieure du Bélarus, ainsi que sur ses choix de politique étrangère, est bien moindre que certains se le représentent. Minsk sait d’ailleurs bien comment exercer un chantage sur Moscou et n’a pas hésité pour ce faire à instrumentaliser l’OTSC : en 2009, en plein conflit commercial avec la Russie (« guerre du lait »), le Bélarus a refusé de présider un Sommet de l’organisation et de signer l’accord établissant sa force commune de réaction rapide. Ce fut pour la Russie un camouflet, tout comme la décision de Minsk, l’année suivante, d’offrir l’asile politique au Président kirghiz déchu – et « lâché » par la Russie – Kourmanbek Bakiev.

20 Loin de suivre Moscou dans ses aventures belliqueuses et antioccidentales actuelles, le Bélarus demeure attaché à une certaine forme de neutralité dans ses relations internationales, comme postulé dans la Constitution de 1994. Pilier de tous les processus d’intégration voulus par la Russie dans l’espace post-soviétique, le Bélarus maintient malgré tout un partenariat discret avec l’Otan, et s’efforce de ne pas s’aliéner son voisin ukrainien. Au nom du respect de l’intégrité territoriale et de l’intangibilité des frontières, Minsk refuse, malgré les pressions russes, de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie [5]. En vertu des mêmes principes, le gouvernement bélarusse reste neutre dans le conflit russo-ukrainien, ce qui a rendu son offre de médiation acceptable par toutes les parties.

21 L’annexion de la Crimée en 2014 constitue toutefois un point de non-retour dans les relations russo-bélarusses. Même si un tel scénario est improbable au Bélarus, le régime a pris conscience de sa propre vulnérabilité face aux ingérences et pressions de la Russie. Celle-ci ayant adopté une nouvelle Doctrine militaire en décembre 2014, une mise à jour de la Doctrine militaire de l’État d’Union russo-bélarusse, datant de 2001, devenait nécessaire. Mais Minsk a préféré interrompre les négociations entamées en 2015 sur un texte commun et mettre à jour sa propre Doctrine militaire, publiée le 20 juillet 2016. Tout en réitérant que le Bélarus n’a pas d’ennemi, le texte tient compte de l’évolution de l’environnement géostratégique et de l’apparition de menaces potentielles à la souveraineté et l’intégrité du pays. Il note en particulier l’émergence de conflits armés provoqués « par des tentatives d’ingérence » et mobilisant « moyens traditionnels » et « méthodes terroristes ou de diversion » (un euphémisme pour référer à ce que les Occidentaux qualifient de « guerre hybride »).

22 * * *  

23 L’alliance politico-militaire de la Russie avec le Bélarus n’est pas aussi satisfaisante que Moscou le souhaiterait. Atout stratégique certain, l’intégration russo-bélarusse n’est pas forcément un multiplicateur de puissance pour Moscou. Outre que ses équipements militaires sont obsolètes et que leur maintenance coûte cher à la Russie, qui subventionne indirectement leur modernisation, le Bélarus, dans ses relations diplomatiques, reste fidèle à des principes incompatibles avec l’expansionnisme et le bellicisme qui priment actuellement dans la politique étrangère de la Russie.

24 Tout en participant à toutes les initiatives russes d’intégration de l’espace eurasiatique, le Bélarus veille à ne pas brûler les ponts avec ses voisins européens et avec l’Otan. Une possible normalisation de ses relations avec les démocraties occidentales constitue même pour Minsk un levier de plus dans son marchandage géopolitique permanent avec Moscou… qui s’efforce, par conséquent, de le saborder.

Notes

  • [1]
    Sur ces exercices, voir par exemple le blog d’Igor Korotchenko, qui contribue aussi à la revue militaire russe Krasnaâ Zvezda, 29 septembre 2013 (http://i-korotchenko.livejournal.com/).
  • [2]
    Le Bélarus aurait ainsi obtenu la livraison prochaine d’avions SU-30 à un tarif préférentiel, en échange de concessions concernant l’étendue des exercices conjoints Zapad 2017, qui pourraient impliquer le déploiement sur son territoire d’un nombre sans précédent de troupes russes (des experts parlent de 30 000 soldats russes), cf. Ihor Kabanenko : « Rekindled Train Wagon Debate Calls Into Question Planned Size for ‘Zapad 2017’ Exercise », Eurasia Daily Monitor, vol. 14, issue 22, 22 février 2017 (https://jamestown.org/).
  • [3]
    Voir à ce sujet Anaïs Marin : « Minsk-Pékin : quel partenariat stratégique ? », Russie.Nei.Visions, n° 102, Ifri, Paris, juin 2017.
  • [4]
    Le 4 juillet 2012 des activistes suédois ont pénétré illégalement l’espace aérien bélarusse aux commandes d’un avion de tourisme duquel ils ont largué des centaines d’ours en peluche pour dénoncer les violations des droits de l’Homme par le régime Loukachenka. Volant trop bas pour être repéré par les radars de défense antiaérienne, l’avion a regagné la Lituanie sain et sauf après cette opération. Humiliante pour le KGB autant que pour l’aviation bélarusse, l’affaire a mis en doute la capacité du Bélarus à protéger les frontières aériennes de l’État d’Union.
  • [5]
    NDLR : voir l’article de Gaïdz Minassian dans ce numéro.
Français

Au sein de l’OTSC, le Bélarus et la Russie entretiennent une coopération de leurs forces armées, mais Moscou souhaite que le Bélarus ait une capacité dissuasive face à l’Otan. Minsk escompte donc que Moscou subventionne la modernisation de ses forces en échange d’une loyauté géopolitique qui fait toutefois souvent défaut.

English

Russia-Belarus Military Relationships: a Disappointing Alliance for Moscow

Belarus and Russia maintain armed forces’cooperation under the auspices of the CSTO, but Moscow would wish Belarus to have a deterrent capability against NATO. Minsk therefore expects Moscow to subsidise the modernisation of its forces in exchange for a level of geopolitical loyalty that is often lacking.

Éléments de bibliographie

  • Siarhei Bohdan : « Belarusian Army: its Capacities and Role in the Region », Ostrogorski Centre Analytical Paper, n° 4, 18 août 2014.
  • Anaïs Marin : « Trading Off Sovereignty? The Outcome of Belarus’s Integration with Russia in the Security and Defence Field », OSW Commentary, n° 107, 25 avril 2014.
  • En ligne John Pilloni : « The Belarusian-Russian Joint Defense Agreement », Journal of Slavic Military Studies, n° 22, 2009, p. 543-548.
  • Ioulia Shukan : « La Biélorussie après la crise ukrainienne. Une prudente neutralité entre la Russie et l’Union européenne ? », Étude de l’IRSEM, n° 50 (www.defense.gouv.fr/).
  • En ligne Alena Vysotskaya Guedes Vieira : « The Politico-Military Alliance of Russia and Belarus: Re-Examining the Role of NATO and the EU in Light of the Intra-Alliance Security Dilemma », Europe-Asia Studies, vol. 66, n° 4, juin 2014, p. 557-577.
Anaïs Marin
Docteur en science politique (IEP de Paris, 2006) et enseignant-chercheur au Collegium Civitas de Varsovie (Pologne), pilotant un projet Marie Curie consacré à la « dictaplomatie » des régimes autoritaires d’Eurasie post-soviétique.
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 17/02/2020
https://doi.org/10.3917/rdna.802.0161
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