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Démentant les pronostics et prenant par surprise l’ensemble des dirigeants européens, le vote britannique du 23 juin 2016 sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne a conduit Londres à invoquer le 29 mars 2017 l’article 50 du Traité européen. La procédure de divorce a donc été enclenchée formellement avec l’objectif d’aboutir d’ici deux ans. Les Européens se sont mis en ordre de bataille, mais il n’en va pas encore de même du côté britannique où le gouvernement et la classe politique se divisent entre partisans d’une rupture franche et ceux, de plus en plus majoritaires, qui prônent une période de transition qui permettrait de minimiser les dommages pour l’économie du Royaume-Uni.
Les clivages, notamment au sein du Parti conservateur, demeurent d’actualité, même si le gouvernement de Theresa May est en passe de céder sur un certain nombre de ce qu’il présentait encore au printemps dernier comme autant de « lignes rouges ». Il n’en est donc que plus intéressant de revenir, à partir du témoignage de l’un des principaux protagonistes de la campagne référendaire, Craig Oliver, conseiller pour les médias de David Cameron, sur les arguments développés alors et qui continuent de mobiliser une partie de l’opinion britannique.
L’intéressé, qui disposait d’une place d’observateur de choix à Downing Street en raison de sa proximité du Premier ministre, a choisi de relater, au jour le jour, les péripéties de la marche vers la défaite des partisans du remain. Celle-ci n’avait guère été vraiment anticipée par David Cameron et son équipe…
Titres recensés
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 11/12/2017
- https://doi.org/10.3917/comm.160.0931
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