CAIRN.INFO : Matières à réflexion

« Anthropologie et migrations, parcours et recherches », Revue européenne des migrations internationales A. Raulin, D. Cuche, L. Kuczynski (dir.) 2009, vol. 25, n? 3, 204 p.

1Une des premières qualités de ce numéro spécial de la Revue européenne des migrations internationales est de rappeler que si l’objet « migration » apparaît tardivement dans la recherche anthropologique française (années 1970), il existe pourtant, dans ce domaine, une « tradition conceptuelle ancienne », comme les auteurs le soulignent dès l’éditorial, et dont l’anthropologie actuelle est héritière. La théorisation du fait migratoire est née aux États-Unis, dès la fin du xixe siècle, par exemple avec J.-W. Powell puis l’École de Chicago, tandis qu’elle a été alimentée en France, dès les années 1930, notamment par les travaux de R. Bastide. Au fil des contributions, le lecteur (re)découvre l’actualité de cette tradition et plus largement une réflexion collective sur ce qui « ferait spécificités » dans le traitement anthropologique des migrations.

2D. Cuche ouvre le numéro en revisitant, justement, un concept de l’École de Chicago qui appartient, selon lui, à une « tradition de pensée », celui « d’homme marginal ». S’il reconnaît que cette École est à l’origine de la sociologie de l’immigration, il y voit davantage l’origine d’une anthropologie des migrants, caractérisée par l’intérêt pour l’expérience subjective de la migration. Une première spécificité de l’anthropologie est posée : celle de resituer le point de vue de l’émigrant et de sa société d’origine, perspective qui induirait une démarche méthodologique multisituée (dans plusieurs lieux) ou multilocalisée (dans le temps et l’espace), ici largement défendue par les contributeurs.

3Les enjeux épistémologiques de cette démarche sont rapidement abordés. J. Semin montre ainsi que l’ethnographie multisituée procède d’une adaptation méthodologique de l’anthropologie à la transformation des sociétés : alors que la déterritorialisation des rapports sociaux est à l’œuvre, cette méthode permet d’intégrer les multiples échelles spatiales dans lesquels les phénomènes se produisent.

4La spécificité méthodologique de l’anthropologie des migrations est affirmée : le chercheur doit presque nécessairement séjourner dans la société d’émigration. Contrairement aux sociologues, il ne rend pas seulement compte des phénomènes du point de vue de la société d’accueil (comme par exemple l’intégration), mais aussi du point de vue des migrants : les constructions sociales et culturelles liées à l’expérience migratoire, dont la subjectivité, deviennent un objet de recherche à part entière. L’approche anthropologique se fonde, comme C. Autant-Dorier le rappelle, sur la pratique du terrain, la mise en récit et l’intérêt pour l’expérience subjective des migrations ­ le sens que les acteurs donnent à leurs parcours. La migration est considérée, dans la lignée des travaux d’A. Sayad, comme une réalité à deux faces indissociables : émigration et immigration.

5M. Fresia, à travers l’étude d’une institution investie dans le champ de la migration, le HCR, démontre comment l’anthropologie, par le biais d’une approche de l’intérieur et d’une « participation observante », permet de mieux comprendre les mécanismes internes du pouvoir tant que l’univers social des acteurs au sein de cette organisation, le plus souvent abordée par « le haut ».

6Cette posture, théorique ­ les deux faces indissociables d’un phénomène ­ et méthodologique ­ participation et multisite ­ induit des questions épistémologiques. C. Quiminal en pose quelques-unes : anthropologues et migrants sont des sujets dont les altérités sont socialement, et donc différemment, construites. L’anthropologie des migrations doit donc être une entreprise réflexive. Réflexivité qui s’inscrit, selon S. Malefant, au même titre que les analyses, dans l’histoire. La mémoire est en effet réactualisée dans les situations migratoires, et elle montre, à partir de l’exemple des fêtes germaniques au Brésil, comment celle-ci s’incarne dans des pratiques culturelles.

7Le numéro défend l’actualité de l’anthropologie des migrations dont A. Raulin continue de fonder la pertinence en ouvrant la question des mutations conceptuelles qui doivent l’accompagner. Elle réactualise notamment la notion de « coutume » pour la qualifier de « dynamique adaptative d’ordre culturel ». Au regard des phénomènes liés à la globalisation et en articulant les questions urbaines et migratoires avec les dynamiques minoritaires, elle fait émerger la notion de « centralité minoritaire » pour qualifier des « aires urbaines ethniquement spécialisées ». Intégrer le processus de globalisation dans les réflexions sur les migrations permet de s’affranchir d’une représentation classique de l’immigré OS et de considérer la pluralité des figures migratoires, comme celle d’entrepreneurs économiques. D. Basu et P. Werbner mettent l’accent sur la réussite économique des femmes britanniques originaires d’Asie du Sud en lien avec leur investissement dans les secteurs culturels, rendue possible par l’histoire des investissements sud-asiatiques dans les entreprises de la culture en Grande-Bretagne. Se pose alors, aussitôt, la question de l’articulation entre modèles nationaux et dynamiques minoritaires (le modèle républicain français permettrait-il, comme c’est le cas en Grande-Bretagne, la concentration d’entreprises ethniques dans certains secteurs ?).

8Pour finir, ce numéro déconstruit les présupposés sur l’anthropologie en tant que discipline « culturalisante » à partir d’une généalogie des études africanistes. L. Kuczynski et E. Razy montrent que l’apport de l’anthropologie française est d’avoir finalement contribué à « complexifier » les figures du migrant, trop souvent ethnicisées et figées au sein des études africanistes.

9La mise en récit, la reconnaissance des subjectivités ­ celle des objets autant que celle des chercheurs ­ comme la méthode, fonderaient plus particulièrement la spécificité de l’anthropologie actuelle des migrations et participeraient à la dégager de l’approche normative et dénonciatrice qui a longtemps caractérisé certains travaux sociologiques dans le champ migratoire. À l’issue de ce numéro, le lecteur est convaincu de la dimension heuristique de la posture anthropologique, qui par ailleurs la fonde : l’expérience du décentrement, « la révolution du regard » (pour reprendre Laplantine) qui consiste en une entreprise intellectuelle dont l’objet est autant de contribuer à une meilleure connaissance des sociétés lointaines que des sociétés proches. Posture d’autant plus intéressante (ou nécessaire ?) que les migrations constituent un objet dont la « fonction miroir » est des plus vives.

10Mais le lecteur est-il bien pour autant convaincu de son actualité ? On note l’absence, dans ce numéro spécial, d’anthropologues travaillant sur les mobilités transnationales, autrement dit sur des acteurs « multilocalisés ». Leurs travaux participent pourtant à renouveler la discipline et le regard sur les migrants. Aventuriers ou entrepreneurs dont les activités s’inscrivent dans plusieurs pays, ces migrants interrogent, par exemple, la pertinence des analyses en termes d’intégration et d’identité. Une contribution, au moins, aurait permis de mettre, plus encore, l’accent sur l’actualité et la capacité de l’anthropologie à se saisir de phénomènes en mouvement, ici et là-bas. Par ailleurs, les questions du racisme et de l’exclusion, pourtant centrales dans l’étude des migrations, ne sont pas évoquées. On le regrette, notamment parce que l’anthropologie étant présentée comme à même de saisir les « expériences subjectives », est finalement posée comme une discipline se distinguant de la sociologie pour sa capacité, induite par une démarche méthodologique spécifique, à étudier des rationalités ou des systèmes de justification du point de vue des acteurs.

11Cette dernière remarque ne traduit-elle pas le fait que certains objets seraient plutôt sociologiques ? Sur ce point, ce numéro ne nous aide pas vraiment à y voir plus clair. Et le lecteur est en droit de se demander pourquoi, si l’anthropologie dialogue sans complexe avec les autres disciplines, la plupart des contributions défendent sa spécificité et ne montrent pas comment et selon quelles modalités épistémologiques ou théoriques s’opère ce dialogue.

12La ré-articulation de la sociologie et de l’anthropologie, le dépassement d’une opposition ne participerait-elle pas d’une démarche des plus heuristiques pour comprendre des phénomènes complexes qui résultent d’une rencontre entre des subjectivités individuelles et des dynamiques sociales, et qui s’opèrent maintenant dans plusieurs espaces ?

13Liza Terrazzoni

Un géographe français en Amérique latine. Quarante ans de souvenirs et de réflexions Claude Bataillon Paris, Éditions de l’IHEAL, collection « Travaux et mémoires », 2008, 249 p.

14Dans la catégorie des ouvrages qui font le point sur une carrière scientifique et ses apports, celui de Claude Bataillon ne se présente pas sous une forme classique. On ne trouve pas ici un exposé de ses propres travaux, mis en perspective a posteriori. Le retour sur des théories, méthodes ou résultats scientifiques [1] n’est pas absent du texte, mais n’en occupe pas la majeure partie. C’est que ce n’est pas seulement la science qui intéresse ici son auteur : c’est l’intersection de deux champs, la géographie française et l’Amérique latine, qui est au centre de l’ouvrage. Et pour réussir à traiter de cette intersection, c’est un ensemble de « souvenirs et réflexions » sur des contextes à la fois matériels et intellectuels que l’auteur convoque. Le plan de l’ouvrage surprend donc d’entrée de jeu le lecteur habitué aux ouvrages scientifiques : il est presque entièrement chronologique, sans mettre en avant des thématiques. Ces mémoires intercalent en effet, de façon presque permanente, différents niveaux d’analyse : celui de l’expérience personnelle du chercheur et enseignant, celui des dispositifs de recherche et d’enseignement de la France et du Mexique, celui, plus largement, des évolutions politiques, économiques, sociales et culturelles de ces pays. De ces confrontations se dégage peu à peu une vision qui ouvre vers plus de questions qu’elle n’offre de réponses ­ nous y reviendrons.

15Les deux premiers chapitres présentent l’expérience initiatique d’un jeune géographe partant mener un travail de terrain pendant plusieurs années au Mexique, pays alors lointain, dans un sens qu’on ne saurait plus guère concevoir au xxie siècle : pas question de multiplier les aller-retour, car le voyage est long et cher, ni d’échanger rapidement textes ou matériel avec la France. L’immersion est donc radicale, les réseaux sociaux et les activités, centrés sur le nouveau lieu de vie. La description met en valeur plusieurs aspects. Du côté de la présence scientifique française, le foisonnement des initiatives et le recoupement des divers rôles des institutions créées successivement. Du côté du Mexique, les dispositifs de recherche encore peu nombreux au début des années 1960, l’importance qu’y joue la migration espagnole, le rôle des théories marxistes, les espoirs d’un « développement » rapide, le poids des inégalités sociales et les non-dits de la corruption et du clientélisme politique. Enfin, du côté de la géographie française, la situation de porte-à-faux dans laquelle se trouve son représentant, plutôt porté sur l’« humaine », vis-à-vis de ses collègues mexicains partisans d’une géographie physique et descriptive, ce qui le pousse à se rapprocher des autres sciences sociales. Mais également la capacité de ce jeune géographe, en étudiant, à partir de données concrètes et de sorties de terrain, les relations villes-campagnes ou les limites de la ville de Mexico, à aborder presque sans se le proposer les « questions qui fâchent » : l’illégalité et l’informalité ou encore la réalité, loin des images d’Épinal, des structures nées du processus de réforme agraire…

16Avec le retour en France, les deux chapitres suivants rendent compte de l’évolution rapide des milieux scientifiques mexicain et français à partir de 1968. Dominent à la fois les pesanteurs héritées et la capacité des chercheurs à renouveler les institutions, en particulier en s’installant loin des capitales (à Toulouse en France, dans le Michoacán au Mexique…). L’auteur évoque ses propres succès en reconnaissant les effets de conjoncture, et n’hésite pas à avouer ses échecs et ses désillusions : difficultés à valoriser sa thèse, étudiants qui ne terminent pas leurs mémoires, absence d’impact de la restitution de la recherche au niveau local, hésitations sur les actions à entreprendre… De quoi rassurer le lecteur confronté à des obstacles semblables, mais aussi pointer les particularités d’un métier très peu souvent décrit dans sa pratique réelle, qui demande de réinventer en permanence sa propre activité à partir d’une créativité soumise à des hauts et des bas, et de la mettre en cohérence tant bien que mal avec des institutions elles-mêmes changeantes. Dans ce contexte, les deux années passées au Mexique ­ qui vit à partir de 1982 la fin d’une longue période de prospérité économique, dégradation symbolisée par… l’arrivée de l’ORSTOM ­ pour diriger le CEMCA (Centre d’études mexicaines et centroaméricaines) semblent empreintes de plus de sérénité : si la mission alors confiée à l’auteur n’est pas facile à remplir, elle est au moins circonscrite.

17C’est sans repasser par des phases longues de recherche que l’auteur revient par la suite à l’écriture, après avoir été envahi, selon ses propres termes, par les tâches de gestion : bien des chercheurs et enseignants-chercheurs se reconnaîtront là encore dans ce déroulement de carrière, ce qui pose à nouveau un certain nombre de questions sur un métier caractérisé par une grande diversité des facettes. Claude Bataillon ne s’arrête cependant pas à la réflexion, mais s’attache plutôt, dans le chapitre VI, à montrer comment il participe à l’aventure de la « Géographie universelle » [2], puis comment il se lance dans une description de la métropole de Mexico. Ce sujet, qui garde aujourd’hui toute son actualité, lui permet d’aborder le thème de la construction des problématiques scientifiques : c’est finalement dans des programmes comparant des métropoles que Claude Bataillon valorise ses connaissances de la capitale mexicaine, ce qui semble lié à la fois aux difficultés de suivre à distance une production locale abondante sur le thème, et aux orientations politiques de la recherche française qui privilégiaient alors, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, les « gros programmes ».

18Dans le chapitre suivant, une phase de « bilan » s’étalant sur quinze ans, Claude Bataillon s’interroge à nouveau par moments sur son métier d’« acteur scientifique ». Il revient surtout sur les évolutions du Mexique, que, retraité, il a enfin le loisir de fréquenter à sa guise : il esquisse la montée de l’insécurité, les événements du Chiapas et leur traitement assez modeste par les milieux scientifiques français. C’est l’occasion pour lui de réaffirmer, en quelques lignes, l’utilité du « regard extérieur » pour comprendre certains aspects d’une société.

19Les trois derniers chapitres s’éloignent quant à eux du plan chronologique pour décrire des « institutions » au sens large. Ils retracent de façon détaillée l’apparition de revues et collections concernant le monde latino-américain en France et mettent en lumière leur relative fragilité : peu d’intérêt dans le grand public, pas d’enjeu fort pour la France, et une certaine hésitation entre publier en France et en français ou en Amérique latine dans les langues ibériques, entre traduire des articles informatifs ou scientifiques, ou publier des textes originaux. L’apparition des revues sur internet offre de possibles solutions. La transformation des techniques, qui apparaît ailleurs dans l’ouvrage à propos des facilités de communication grandissantes dans la mondialisation, concerne aussi le milieu de la documentation et de l’édition.

20Par ailleurs, c’est toujours le « latino-américanisme » qui est au centre des évocations, dans sa capacité à créer des dynamiques de recherche autour d’une aire, au rebours de la tendance de l’université à privilégier l’approche disciplinaire. La géographie est, selon l’auteur, capable de jouer les entremetteuses entre différentes disciplines. Les géographes latino-américanistes ont tout particulièrement contribué à jouer un rôle précurseur dans la pluridisciplinarité, car ils étaient par ailleurs confrontés à des mondes de la recherche actifs et structurés, mais desquels la géographie était en général presque absente. Les cloisonnements sont cependant fréquents, et l’incompréhension courante. Si les chercheurs se fréquentent sur les terrains et s’apprécient le cas échéant, les prés carrés, en partie accentués par la diversité des institutions et de leurs rôles, se retrouvent en France. Les acteurs sont pris dans des représentations qui ne prennent pas en compte les contraintes des uns et des autres (tâches d’enseignement, mise en place de partenariats…) et finissent par peser lourd dans les dynamiques collectives. Par ailleurs, les effets du fonctionnement des réseaux ne se limitent pas aux appartenances institutionnelles ou disciplinaires et l’auteur marque, par les noms qu’il cite comme par ceux qu’il ne cite pas, sa propre inscription dans ceux-ci.

21L’ouvrage est finalement très géographique : partant des données empiriques, soucieux le plus souvent d’éviter les généralisations, il montre les liens entre différents acteurs, à différentes échelles, du local au global, et fournit ainsi un point de vue original. Il soulève un certain nombre de questions sur la recherche, comme son auteur en soulevait sur la société mexicaine, sans s’engager dans leur traitement systématique. À quoi sert la recherche, si elle ne trouve pas, ou pas souvent, son public ? Quelles sont les justifications des « grands programmes » ? Peut-on et doit-on faire plus, à la tête d’un laboratoire de sciences humaines, que de faciliter « une certaine convergence » des activités d’individus lancés sur leurs propres problématiques ? Doit-on s’inquiéter du fait que les structures construites par les générations passées tendent à disparaître, fondues dans des constructions plus grandes, ou encore menacées par une « culture de projets » indifférente à un long terme qui suppose installation de lieux d’échange, de bases de données, emploi de personnels spécifiquement formés qui puissent assurer la continuité ? Pourquoi des employés de l’État formés à la recherche aux frais de la République se trouvent-ils finalement exercer des tâches complètement autres, liées à la recherche mais qui épousent des rythmes très différents ? S’il faut que ces tâches soient exercées par des scientifiques qui comprennent les nécessités de la science, ne risquent-ils pas de perdre de vue l’objectif en cessant dans les faits de chercher ? Autant de questions très concrètes qui surgissent, sans que l’auteur ne se soit donné comme tâche de répondre de façon définitive. On devra aller rechercher dans d’autres écrits, comme ceux de Bruno Latour [3], une approche plus théorique du métier de chercheur : un métier qui consiste aussi à gérer des réseaux « totalement hétérogènes […] qui traversent les frontières entre science et politique et qui ont la propriété d’être hautement conflictuels » [Latour, 1995, p. 55]. Claude Bataillon livre au lecteur avec vivacité et souci de la distance, sans oublier de mentionner ce qu’il doit à son propre héritage social [4], qui contribue à le particulariser, l’exemple de sa carrière et quelques autres exemples plus brièvement croqués, autour de la géographie latino-américaniste.

22Évelyne Mesclier

Notes

  • [1]
    À la différence par exemple de l’ouvrage de R. Brunet [1997], Champs et contrechamps. Raisons de géographe, Paris, Belin, 319 p., qui porte dans l’ensemble beaucoup plus sur ce qu’est ou peut être la géographie, que sur les contextes institutionnels.
  • [2]
    Ensemble d’ouvrages présentant la géographie du monde en dix volumes, publié au début des années quatre-vingt-dix à l’initiative de Roger Brunet et du GIP Reclus, dans la continuité des « Géographie universelle » du xixe siècle et de la première moitié du xxe siècle.
  • [3]
    Latour B. [1995], Le Métier de chercheur, regard d’un anthropologue, Paris, INRA, 95 p.
  • [4]
    Claude Bataillon est le fils de Marcel Bataillon, spécialiste de l’histoire religieuse du monde ibérique du xvie siècle, dont les travaux sont mondialement connus.
Mis en ligne sur Cairn.info le 01/05/2012
https://doi.org/10.3917/autr.060.0147
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