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Le volume fait partie d’une série, « Scriptural Traces », publiée par la maison d’édition T&TClarke. Les différents volumes se rattachent à l’une ou l’autre des deux collections : « The Library of Hebrew/Old Testament Studies » ou « The Library of New Testament Studies ». Le rattachement du présent volume, doté du sous-titre « Murderous Texts », à la première paraît justifié : à quelques exceptions près, les textes dont on suit les traces, en vue de la qualification des productions culturelles de notre présent, fécond en « textes meurtriers », sont extraits de la Bible hébraïque.
Deux opérations distinctes sont repérables dans les études du volume : 1) la détection des traces textuelles semées par le ou les auteurs d’un récit ou scénario ; 2) la convocation, en vue de la compréhension culturelle des « Murderous Texts » de notre présent, de certaines figures bibliques – Sarah, dans le livre de Tobit, Samson, dans le livre des Juges, Osée, dans le livre éponyme, YHMH dans Ézékiel – en vue de la compréhension des textes meurtriers de notre présent. Faut-il en inférer que le texte du Nouveau Testament parlerait moins (pour employer l’idiome des fictions d’enquête) quand il s’agit de pointer la teneur meurtrière des écritures saintes ? L’index (p. 191-194), recensant les références bibliques, témoigne de l’orientation vétérotestemantaire des indices « meurtriers » relevés. Trois entrées seulement pour l’Évangile de Jean, six pour Marc, huit pour Luc, neuf pour l’Évangile de Mathieu ; six entrées pour l’Apocalypse de Jean, dont 5 concernan…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 16/12/2019
- https://doi.org/10.4000/assr.48517