- La démocratisation des relations internationales : l’approche systémique
- La démocratisation progressive des régimes politiques au xixe siècle n’engendre pas vraiment une démocratisation du système international
- Les deux guerres mondiales ont lancé le processus de démocratisation internationale
- Contradictions et difficultés
- La question du consensus démocratique et de la légitimité systémique
- La démocratie, comme dynamique nationale, internationale et transnationale
Chapitre
Bien des changements ont eu lieu en histoire des relations internationales depuis le livre de Pierre Renouvin et de Jean-Baptiste Duroselle. Le présent ouvrage en rend compte. Le moment est venu de récapituler certaines de ces mutations, non pas d’une façon exhaustive, mais à travers un angle de vue que nous espérons éclairant : la question de la démocratie dans les relations internationales. Elle se pose depuis longtemps, elle traverse le xxe siècle et elle est d’une actualité brûlante au début du xxie siècle, surtout depuis 2003, du fait de la guerre, lancée par George W. Bush en Irak. Ce conflit a souvent été évoqué dans ce livre, dès l’avant-propos qui rappelait que les historiens, en Europe et aux États-Unis, avaient d’emblée souligné les méprises de l’administration américaine de l’époque. Pour eux il s’agit bien d’un événement type, d’une erreur paradigmatique, car les décisions prises alors révèlent une méconnaissance des mécanismes des relations internationales, ainsi qu’une série de contresens sur la notion même de démocratie. Une réflexion sur les « forces profondes », concept forgé par Pierre Renouvin, dont nous allons pourtant dire qu’il est insuffisant, voire dépassé, aurait suffi à inciter à plus de prudence : la grande majorité des experts et des historiens pensent que George W. Bush, contrairement à son père en 1990-1991, a ignoré les « forces profondes » de l’Irak, du Moyen-Orient, du monde en 2003. Il convient d’aller plus loin cependant. Depuis les années quatre-vingt-dix ont été pratiquées deux approches complémentaires, qui transcendent les clivages parfois établis par la science politique entre différentes écoles de pensée – réaliste, idéaliste, constructiviste, transnationaliste, etc…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 17/09/2015
- https://doi.org/10.3917/puf.frank.2012.01.0687
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