Chapitre
La fin de vie, depuis les années 1970-1980, est devenue l’objet de débats publics et de positionnements politiques, dont les soins palliatifs sont des acteurs importants. En effet, les progrès de la médecine, ses avancées majeures, ont conduit à des situations de plus en plus complexes. Face au vieillissement de la population et à la prévalence des situations de handicap et ou de dépendance, notamment dans le cas des maladies chroniques, la médecine permet de plus en plus de placer ses espoirs dans de nouvelles thérapeutiques et dans des nouvelles technologies : des moyens techniques en réanimation, des nouveaux traitements anti-cancéreux, de nouvelles prothèses plus performantes…Ces nouvelles potentialités de la médecine entraînent de nouveaux questionnements : Quels seraient les critères éthiques « raisonnables » pour encadrer ces nouvelles pratiques ? Ce qui est techniquement possible doit-il être initié ? Ainsi, à l’époque où se posent les premières questions autour de ce qu’on appelle l’« acharnement thérapeutique », il devient évident que, si la médecine développe de plus en plus de moyens pour lutter contre la mort, le débat devient largement public voire politique. Les prises de position sont donc multiples et proviennent de la société civile (témoignages médiatisés dans la presse, engagement associatif…), des instances économiques, politiques, juridiques… À l’heure actuelle, après une loi récente sur la fin de vie, nous voyons bien qu’il n’est plus question d’interroger la pertinence d’une législation autour de la fin de vie, mais bien de questionner son extension…
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Auteurs
- Mis en ligne sur Cairn.info le 04/12/2020
- https://doi.org/10.3917/dunod.centr.2020.01.0053
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