- Douleur et hypnose (Marie-Jeanne Jacob)
- L’aromathérapie dans un contexte de fin de vie (Dominique Baudoux)
- L’usage de l’aromathérapie dans une unité de soins palliatifs (Dominique Maroy, Vanessa Kinet, Maryse Gatellier)
Chapitre
« La douleur cancéreuse peut et doit être traitée » (OMS, 1987, p. 75). Voilà la première des huit recommandations proposées par les experts sollicités par l’OMS, fin des années 1980, pour débattre du traitement de la douleur cancéreuse en particulier, mais surtout à un stade avancé de la maladie. Cela semble être aujourd’hui une évidence ; le constat à l’époque est celui d’une négligence en matière de santé publique dans les pays développés et en développement.
En 1994, la première édition de ce manuel de soins palliatifs consacrait, en pionnier, une large part au traitement de la douleur. Vingt ans plus tard, les connaissances physiopathologiques de cette dernière ont permis des avancées considérables dans les traitements médicamenteux et techniques.
Et pourtant, la douleur exprimée au quotidien par les patients renvoie au praticien la notion complexe de souffrance totale qui échappe encore à l’exclusive démarche scientifique. C’est sans doute à ce niveau que s’inscrit, en lien, la recherche du médecin vers des « techniques autres » appelées alternatives ou complémentaires et dont l’hypnose fait partie.
Introduire l’hypnose dans l’important chapitre de la douleur constitue en soi une réponse mais surtout une avancée en matière médicale et une preuve de la réhabilitation de la technique à l’usage des professionnels de la santé.
Pour comprendre son utilisation dans la gestion des symptômes et de la douleur, il nous paraît important de retrouver son origine et sa place dans l’histoire de la médecine…
Plan
Auteur
- Mis en ligne sur Cairn.info le 04/12/2020
- https://doi.org/10.3917/dunod.centr.2020.01.0365
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