CAIRN.INFO : Matières à réflexion

En 1995, année de parution de la Nouvelle Histoire de la Photographie dont cette citation est extraite, la « photographie africaine » émerge en France et d’une manière générale en Occident, sous les traits de deux portraitistes maliens, Seydou Keita et Malick Sidibé.
« De Nadar… » : célèbre caricaturiste, Gaspard-Félix Tournachon (1820-1910), dit Nadar, est amené à la photographie en 1853, sous le Second Empire. Inventeur du « portrait psychologique », il photographie les grands de ce monde et s’intéresse aux idées les plus avancées de son temps en politique, littérature et sciences. Son prestige est tel qu’un Prix Nadar est créé en 1955 : chaque année, il récompense le meilleur ouvrage photographique paru en France, au même titre que le Prix Goncourt en littérature. En 1998, l’Anthologie de la photographie africaine et de l’Océan Indien (éd. Revue Noire), première du genre, reçoit ce prestigieux prix. « …À Keita » : Seydou Keita (c.1921-2001) est celui par qui la « photographie africaine » a été révélée à l’Occident. Pendant près de trente ans, il a photographié les habitants de Bamako et fixé les images d’une société en transformation. Depuis une dizaine d’années, son œuvre est exposée dans le monde entier.
Ce texte aborde, dans leurs grandes lignes, les « contacts photographiques » qui se sont produits entre la France et le Mali, des années 1880 (quand la photographie est introduite au Mali avec la colonisation française) à nos jours (à la fin de cette année, Bamako accueillera la sixième édition des Rencontres de la photographie africaine)…

Français

Ce texte aborde, dans leurs grandes lignes, les « contacts photographiques » qui se sont produits entre la France et le Mali, des années 1880 (quand la photographie est introduite au Mali avec la colonisation française) à nos jours (à la fin de cette année, Bamako accueillera la sixième édition des Rencontres de la photographie africaine). Il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale, pour voir l’activité photographique s’émanciper progressivement au Mali. Au début des années 1990, la « découverte » de Seydou Keita et de Malick Sidibé, avec le lancement des premières Rencontres photographiques de Bamako, reste le point de départ d’un mouvement de reconnaissance des photographes africains sur le plan international.

Erika Nimis
Erika Nimis, Historienne, chercheur associé au MALD, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Il vous reste à lire 97 % de ce chapitre.
Acheter l'ouvrage 24,99€ 584 pages, électronique uniquement
html et feuilletage (par chapitre)
add_shopping_cart Ajouter au panier
Acheter ce chapitre 5,00€ 21 pages, électronique uniquement
html et pdf
add_shopping_cart Ajouter au panier
Autre option
Membre d'une institution ? business Authentifiez-vous
Mis en ligne sur Cairn.info le 05/06/2018
https://doi.org/10.3917/kart.gemd.2005.01.0383
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour Karthala © Karthala. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...