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Parmi les troubles psychologiques, peu suscitent autant de passions que l’hyperactivité, en particulier en France. S’agit-il d’une « fausse maladie mentale » ? Ou d’un trouble neurodéveloppemental caractérisé, nécessitant une prise en charge thérapeutique ? La Haute Autorité de santé a aujourd’hui tranché ce débat en publiant, en 2014, une recommandation de bonne pratique actant la reconnaissance du trouble de déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Elle décrit la conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un TDA/H. Depuis 2013, la 5e édition du DSM (Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux) propose les mêmes critères diagnostiques pour définir le trouble à tous les âges de la vie, enfance, adolescence, âge adulte.
L’enfant souffrant de TDA/H, souvent appelé hyperactif, est en fait un enfant présentant trois catégories de symptômes.
Des troubles attentionnels : l’enfant paraît dans la lune, ou dans sa bulle. Les parents se plaignent de devoir lui répéter dix fois la même consigne ; les enseignants soulignent son manque de concentration, ses fautes d’étourderie, ses oublis de matériel. Il a des difficultés pour organiser ses tâches et planifier ses activités.
Une impulsivité : l’enfant répond vite, trop vite aux sollicitations, sans attendre la fin des instructions. Il va au plus vite. On lui reproche de « bâcler ». Il paraît mal élevé car il ne supporte pas d’attendre son tour, il interrompt les adultes ; en classe il prend la parole avant même qu’on l’interroge…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 28/03/2021
- https://doi.org/10.3917/sh.marmi.2018.01.0039
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