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Les structures de la lutte antiterroriste en France sont complexes et en
définitive à l’image du système de sécurité
intérieure français : plus le fruit des hasards de l’histoire
et de compromis successifs que le résultat d’une réflexion
sereine sur les menaces contemporaines. Trois strates spécifiques se
dégagent : le niveau politique (1), le niveau administratif (2) et
le niveau opérationnel (3).
Par ailleurs, il importe de considérer que la lutte contre le terrorisme
ne peut être le monopole de l’État. Toute la société
est concernée : l’opinion publique, les médias, les élus,
les intellectuels, les entreprises. Le « Livre blanc du gouvernement
sur la sécurité intérieure face au terrorisme »
a précisément pour ambition de tracer une perspective stratégique
de long terme qui associe l’ensemble des acteurs concernés.
Le Conseil de sécurité intérieure (csi) a
été créé par un décret du 15 mai 2002,
dans le prolongement de l’instance créée le 18 novembre
1997. Placé sous la présidence du président de la République,
c’est un organe d’impulsion politique et de coordination. Le Comité
interministériel de liaison antiterroriste (cilat) réunit,
sous la présidence Premier ministre ou du ministre de l’Intérieur,
des représentants du Premier ministre, des ministres de la Défense,
de la Justice, des Affaires étrangères et de l’Intérieur
(et au besoin d’autres ministères). C’est l’organe
de coordination interministérielle qui étudie les mesures à
adopter pour faire face aux risques d’attentats…
Plan
Auteurs
Docteur en droit
Diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris
Diplômé de l’Institut de Criminologie de Paris
Diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris
Diplômé d’Études approfondies en droit pénal et sciences criminelles
- Mis en ligne sur Cairn.info le 15/03/2010
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