Chapitre
En tant que telle, la formation peut être définie, selon la proposition désormais classique de J.‑M. Barbier (2005, p. 60), comme « l’ensemble des activités et des processus qui ont pour résultat spécifique la production de nouvelles capacités ou de nouvelles dispositions chez un public qui, à l’issue du continuum de la scolarité, a connu ou connaît une expérience d’exercice ou de recherche d’une activité professionnelle ou sociale », tout en reconnaissant cependant que ce continuum peut, dans certains cas, ne pas être linéaire ou achevé. La formation des adultes peut être qualifiée de formelle (lorsqu’elle est organisée par des établissements d’enseignement ou de formation et donne lieu à l’octroi de diplômes et qualifications formelles), de non formelle (lorsqu’elle est organisée en dehors des structures habituelles d’enseignement et de formation et ne conduit pas à la délivrance de diplômes ou qualifications formelles) ou d’informelle (lorsqu’elle n’est pas organisée de façon systématique et intentionnelle) [Commission européenne, 2000, p. 9]. Au-delà de ce classique distinguo, par ailleurs discutable, on retiendra que la formation ne peut être cantonnée au cadre institué de la formation formelle, mais peut potentiellement s’accomplir dans toutes les situations de la vie quotidienne (Brougère et Ulmann, 2015), y compris les situations de travail (Bourgeois et Durand, 2012). D’un point de vue fonctionnel, avec Barbier (2005, p. 62-63), on peut distinguer : les formations d’insertio…
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Auteur
- Mis en ligne sur Cairn.info le 29/10/2019
- https://doi.org/10.3917/eres.delor.2019.01.0416
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