- 1 - Le souhait de revaloriser le métier de berger salarié
- 2 - Aperçu des formations longues en écoles de bergers
- 3 - Coup de zoom sur deux centres de formation
- 3.1 - L’école de bergers du Merle
- 3.2 - La formation de bergers et vachers d’alpage en Rhône-Alpes
- Une première expérience non concluante
- Conception de l’actuelle formation
- Procédure de recrutement des stagiaires
- Le cahier d’alpage : comment tirer parti d’une expérience pratique
- Les cours : avantages et inconvénients d’un enseignement sur plusieurs sites
- La difficulté à former aussi à la pluriactivité en montagne
- La validation des compétences et la recherche d’emploi
- Conclusion
Chapitre
Dans ce chapitre, nous évoquons d’abord l’ambition commune des formations actuelles en écoles de bergers : contribuer à la revalorisation du métier. Ensuite, nous dressons un tableau succinct des quatre formations longues organisées par des établissements publics relevant du ministère de l’Agriculture. Nous ne tenons ainsi pas compte de toutes les formations techniques courtes organisées par des associations de bergers ou des organismes professionnels agricoles. Nous développons ensuite les deux cas que nous connaissons le mieux, puisque nous en avons la charge en régions Provence et Rhône-Alpes. Enfin, nous concluons en synthétisant les préoccupations communes aux différentes formations actuelles.
Jusque dans les années cinquante, un maître berger local, appelé le bayle dans le Sud-Est, gérait « sa montagne » en organisant le travail de plusieurs bergers salariés. Il instaurait une hiérarchie dans le groupe des bergers, selon l’expérience, l’âge et la santé de chacun (Mallen, 2001).
Les techniques d’élevage ont ensuite très vite évolué, en réponse à l’intensification de l’agriculture, en plaine mais aussi dans les vallées de montagne. Comme le constatait alors René Dumont, célèbre agronome français, au retour d’un séjour dans le massif du Queyras (Hautes Alpes) : « [cette agriculture] est au niveau de productivité des provinces les plus arriérées de la vieille Chine » (Dumont, 1956). Il prônait l’exode rural en plaine et sur cultures intensives afin de mieux valoriser la main-d’œuvre agricole de montagne…
Plan
Auteurs
Adresse de contact : Ferme des Roux, 05400 La Roche des Arnauds
- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/01/2014
- https://doi.org/10.3917/quae.meure.2010.01.0247
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