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La résurgence de la piraterie au large des côtes somaliennes dans les années 2000 a poussé les opérateurs maritimes et les puissances internationales à investir massivement pour sécuriser les grandes routes commerciales. Cette réponse a progressivement porté ses fruits, et le théâtre principal de la piraterie maritime s’est déplacé vers le golfe de Guinée. Aujourd’hui, l’efficacité des mesures de prévention et de protection dépend de la capacité des acteurs à communiquer exhaustivement sur les incidents, et à réagir de manière systématique et coordonnée.
En dépit des efforts des grands acteurs du secteur maritime pour prévenir les attaques visant les navires marchands, et mieux les protéger du risque de piraterie, la menace reste vive dans plusieurs régions du globe. Le fait que mers et océans apparaissent à nouveau comme des espaces d’affrontements (golfe Arabo-Persique, golfe d’Oman, mer de Chine méridionale, mer Noire, mer d’Azov…) ou comme des zones de tension politique entre alliés (crise migratoire en Méditerranée) ne peut faire oublier la permanence du risque de piraterie et de brigandage maritimes.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) définit ainsi la piraterie dans sa version de 1982 :
« a) tout acte illicite de violence ou de détention, ou toute déprédation, commis par l’équipage ou des passagers d’un navire ou d’un aéronef privé, agissant à des fins privées, et dirigé 1) contre un autre navire ou aéronef, ou contre des personnes ou des biens à leur bord, en haute mer, 2) contre un navire ou aéronef, des personnes ou des biens, dans un lieu ne relevant de la juridiction d’aucun État …
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 15/03/2022
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