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Définie de façon générale comme « l’instrument par lequel un État tente de façonner son environnement politique international », par lequel il tente d’y préserver les situations qui lui sont favorables et d’y modifier les situations qui lui sont défavorables, la politique étrangère constitue la matière première par excellence des Relations internationales, étant donné que l’objet de celles-ci – les interactions se déroulant au-delà de l’espace contrôlé par un seul État (cf. chap. 1) – inclut par définition les actions et décisions des États envers les autres acteurs – étatiques et non étatiques – de la scène internationale. Cela explique la place qu’occupe au sein de la discipline l’analyse de la politique étrangère : sinon depuis la création des Relations internationales au lendemain de l’après-première guerre mondiale, du moins dès la fin de la seconde guerre mondiale, les internationalistes n’ont eu de cesse de vouloir « comprendre la politique étrangère ».
Certes, la séduction exercée par un Kenneth Waltz privilégiant l’étude de la politique internationale au niveau systémique a abouti à ce que la Foreign Policy Analysis, approche « réductionniste » (cf. chap. 4) expliquant le comportement international d’un État au niveau d’analyse de l’acteur, n’exerce plus de nos jours le même attrait que dans les années 1950 à 1970. Certes aussi, pour cause de transnationalisation et de mondialisation (cf. chap. 6), la politique étrangère se limite de moins en moins à la seule « partie de l’activité…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 03/11/2015
- https://doi.org/10.3917/scpo.batti.2015.01.0353
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