- 1 - Tendances récentes sur les marchés du travail européens en référence au niveau de scolarité et à la tertiarisation
- 2 - Une évaluation régionale de la relation entre capital humain et développement
- 3 - Services et développement régional : une évaluation de leur rôle moteur pour le capital humain
- 4 - Conclusion
Chapitre
Les changements dans les conditions socioéconomiques, tels que l’utilisation croissante des technologies de l’information et des communications pour produire et consommer, ou le processus de globalisation, qui permet de supprimer la notion de temps et d’espace, ont engendré une concurrence plus âpre. Dans ce contexte extrêmement compétitif, la connaissance, et ses principaux bénéficiaires, généralement désignés par l’expression « capital humain » en termes de facteurs de production d’une économie, sont devenus la pierre angulaire de la croissance et du développement. Si nous ajoutons à ces tendances l’incessante tertiarisation que les économies occidentales ont connue et connaissent encore, l’analyse des niveaux du capital humain dans le secteur des services se profile comme une étape essentielle permettant de récolter les bénéfices de ce que l’on appelle « l’économie du savoir ». Un survol préliminaire des données disponibles confirme les deux tendances mentionnées : la croissance continue des services, et plus particulièrement de ceux dits « à haut niveau de savoir », et la demande en personnel qualifié. Au cours des années 1990, tant aux États-Unis qu’en Europe, la création d’emplois a largement privilégié les compétences, de sorte que l’emploi dans le secteur des services a progressé nettement plus rapidement que dans l’industrie manufacturière. Parallèlement, l’augmentation du nombre de « travailleurs du savoir » a représenté près de 30 % de la création nette d’emplois sur cette période…
Plan
Auteurs
- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/04/2012
- https://doi.org/10.3917/dbu.gallo.2006.01.0397
Veuillez patienter...