Résumé
L’analyse des trajectoires sociales est confrontée à la question de l’articulation entre deux aspects du processus biographique. La trajectoire «objective», définie comme la suite des positions sociales occupées durant la vie, mesurée au moyen de catégories statistiques et condensée dans une allure générale (montante, descendante, stable etc.) est différente de la «trajectoire subjective» exprimée dans des récits biographiques divers au moyen de catégories indigènes renvoyant à des «mondes sociaux» et condensable dans des formes identitaires hétérogènes. La confrontation de ces deux analyses est particulièrement importante pour saisir les identités sociales comme des processus à la fois biographiques et institutionnels. Un concept comme celui de configuration prôné par Elias permet-il de combiner des processus biographiques typiques issus de récits subjectifs avec des parcours objectivés au moyen de catégories statistiques?
Résumé
L’analyse des trajectoires sociales est confrontée à la question de l’articulation entre deux aspects du processus biographique. La trajectoire «objective», définie comme la suite des positions sociales occupées durant la vie, mesurée au moyen de catégories statistiques et condensée dans une allure générale (montante, descendante, stable etc.) est différente de la «trajectoire subjective» exprimée dans des récits biographiques divers au moyen de catégories indigènes renvoyant à des «mondes sociaux» et condensable dans des formes identitaires hétérogènes. La confrontation de ces deux analyses est particulièrement importante pour saisir les identités sociales comme des processus à la fois biographiques et institutionnels. Un concept comme celui de configuration prôné par Elias permet-il de combiner des processus biographiques typiques issus de récits subjectifs avec des parcours objectivés au moyen de catégories statistiques?