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Jacques Bainville (1879-1936) a influencé des personnalités aussi éminentes que François Mauriac, le Général de Gaulle ou l’économiste Jacques Rueff.
Presque oublié après la Seconde Guerre mondiale, Jacques Bainville n’en reste pas moins une des figures les plus marquantes de la presse française et européenne de son temps. Qu’on y songe, il fut tour à tour collaborateur de l’Action française, mais aussi à La Liberté, au Capital, au Petit parisien et à La Nation belge ; directeur de la Revue universelle et membre du comité éditorial du journal d’Arthème Fayard, Candide. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages vendus à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, J. Bainville cumula les responsabilités de chroniqueurs de politique étrangère, d’historien et d’économiste, de critique littéraire et de conteur.
Dans cette perspective, ce serait une erreur d’enfermer J. Bainville dans une doctrine étroite, limitée à des impératifs idéologiques, car il s’inscrit assurément dans la tradition de Talleyrand qui affirmait que « la politique est l’art du possible ».
Le journaliste J. Bainville n’échappe pas à cette sentence de politique classique. Il est profondément ancré dans son époque déclare Christophe Dickès. Son influence allait bien Au-delà de sa famille politique, l’Action française. Du reste, certains n’hésitaient pas à dire que l’aura de J. Bainville était bien supérieure à celle de Charles Maurras. Son œuvre est indispensable pour qui souhaite comprendre l’histoire de la troisième République en particulier, mais aussi et surtout l’histoire des relations internationales entre les trois guerres : celles de 1870, de 1914 et de 1939…
Titres recensés
Auteur
- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2013
- https://doi.org/10.3917/secug.016.0129
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