CAIRN.INFO : Matières à réflexion

Introduction

1Si la gestion des finances publiques est, historiquement, consubstantielle à l’État (Bouvier, 1978 ; Théret, 1992), la présence importante de « professionnels » de l’économie au sein de la sphère politique et de la sphère administrative est un phénomène plus récent. Il est courant de dater des années 1930 et 1940 le développement des « politiques économiques » susceptibles d’affecter un ordre économique qui avait surtout été jusque-là pensé comme naturellement équilibré. Les politiques « anti-crise » des années 1930 ont contribué à la formation d’un espace de luttes politiques et idéologiques nouvelles et, corrélativement, à la mobilisation de nouveaux types d’acteurs professionnels, revendiquant une « compétence » particulière (au double sens de capacité technique et d’autorité) sur le domaine économique.

2Le cas français illustre la complexité de ce processus caractérisé par de fortes spécificités nationales. Alors que les « professeurs d’économie » ou les « chercheurs en économie » restent assez peu nombreux à entreprendre une carrière politique en France, le champ politique devient, à partir des années 1960, un débouché objectif pour de nombreuses formes d’expertise économique rivales. Dans cet espace, les trajectoires passant par le ministère des Finances conservent toutefois une prééminence temporelle et spirituelle et diffusent une doxa relativement stable, perdurant par-delà les changements de conjoncture et de gouvernements.

Les économistes académiques en politique : des parcours atypiques et multi-sectoriels

3Alors que l’économie universitaire s’institutionnalise rapidement dans les années 1960, conduisant à une forte croissance démographique de la discipline et à des changements d’équilibre et de « culture académique », elle préserve jusqu’au milieu des années 1980 des traits originaux et une certaine diversité. L’une de ses particularités est la proximité des économistes académiques avec le monde de la haute administration, à laquelle ils sont souvent liés par leurs réseaux et leurs parcours, à l’instar de Jacques Rueff (voir encadré).

Encadré : Rueff, un modèle de carrière entre expertise scientifique et haute fonction publique

Jacques Rueff illustre l’importance des trajectoires situées à l’intersection des espaces académiques et politico-administratifs. Enseignant à l’Institut d’études politiques dans l’immédiat après-guerre et est élu à l’Académie des sciences morales et politiques, a commencé par suivre des cours d’économie à Polytechnique et a forgé une doctrine qu’il a diffusée à travers de nombreux écrits. Il a ainsi très activement contribué à la formation d’un néolibéralisme à la française, tout en participant aux grandes réformes monétaires, de Poincaré à de Gaulle, en tant qu’inspecteur des finances (Denord, 2007). Il a laissé son nom au rapport Armand-Rueff qui constitue la matrice de l’idéologie économique dominante en France depuis les années 1960.

Raymond Barre : un professeur dans le « microcosme »

4La carrière de Raymond Barre, ancien élève de l’IEP de Paris et professeur agrégé de droit et sciences économiques, illustre particulièrement bien cette proximité. Avant de devenir premier ministre et de mener une des premières politiques d’austérité de la période néolibérale qui s’ouvre alors (le « plan Barre »), Raymond Barre devient directeur de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, puis vice-président de la Commission européenne. Durant les années 1970, il participe activement au mouvement de convergence entre la République fédérale d’Allemagne et la France et deux autres « plans Barre » préfigurent le dispositif de l’Union économique et monétaire (UEM). C’est donc riche d’un capital politique à forte composante « experte » que Raymond Barre tentera d’incarner dans le champ politique français un centre-droit « pro-européen », « moderniste » et « indépendant », sans parvenir cependant à construire une force lui permettant de surmonter son échec à l’élection présidentielle de 1988.

5Son libéralisme modéré et pragmatique illustre cependant une nouvelle phase de l’histoire économique, sociale et politique française, marquée par l’ancrage de l’expertise économique au sein du champ politique et le poids de l’expérience européenne.

De l’excellence scolaire au conseil du Prince : le cas Attali

6Jacques Attali, également multi-diplômé (X-Mines, IEP-ENA), est la deuxième figure d’économiste « académique » : « maître de conférences » à Polytechnique pendant une vingtaine d’années, il enseigne et crée un laboratoire d’économie à Dauphine (l’IRIS) tout en dirigeant une collection d’ouvrages aux Presses universitaires de France. Attali est en fait très rapidement engagé dans une carrière à la fois administrative et politique, au sein des « sommets de l’État » (Birnbaum, 1977) : auditeur au Conseil d’État, il se rapproche de Mitterrand et ne le quittera plus jusqu’au décès de ce dernier.

7Incarnant la figure du « conseiller du Prince » au plus niveau, Attali contribue dans les années 1970 à la structuration du groupe dirigeant du Parti socialiste en vue de l’accès au pouvoir. Capable de mobiliser des réseaux à l’interface de l’université et de la politique, profitant de l’arrivée d’une nouvelle génération d’universitaires engagés en économie, il sera au centre de l’institutionnalisation d’une expertise économique de gauche dans la période du « programme commun » et des premières années du premier septennat Mitterrand (Fulla, 2012). Le capital politico-administratif ainsi accumulé sera ensuite réinvesti dans des activités financières internationales et dans une activité d’expertise et d’essayisme relativement éclectique.

DSK : l’économiste-roi déchu

8Dominique Strauss-Kahn est aussi un universitaire au parcours scolaire cumulant de nombreux indicateurs d’excellence scolaire (HEC, IEP, ISUP) et rapidement tourné vers la haute fonction publique et la politique partisane, en dépit de son échec au concours de l’ENA. Il conjugue aussi l’agrégation du supérieur en économie, une brève carrière universitaire, des activités de recherche de haut niveau et un parcours administratif et politique précoce : engagement au sein du PS et fonctions au Commissariat au Plan pendant les premières années de la présidence Mitterrand.

9Issu comme Barre d’une famille de classe moyenne en ascension, « DSK » ne constitue pas une exception à la prééminence française de la très haute fonction publique en matière économique. Ce parcours culmine avec une nomination comme ministre de l’Économie et des Finances en 1997 puis comme directeur général du FMI en 2007. À chaque échec en politique, Strauss-Kahn se replie sur des activités économiques : il crée un cabinet d’avocats d’affaire en 1993, puis une société financière après 2011, tout en continuant à donner des conférences et des conseils économiques.

10Ces trois « universitaires » ont rapidement incarné une conception « mondaine » du métier académique encore en cours de définition durant les années 1960/1980. Parallèlement, tous trois se sont vite engagés dans des carrières au sein des espaces administratifs et politiques qui les conduisent à délaisser le monde académique. Dans le champ politique, ils incarnent aussi des positions relativement modérées, « pro-européennes » et favorables à la formation de l’ordre néolibéral qu’ils contribuent de facto à mettre en place en France : Barre à travers plusieurs réformes significatives dans la période 1976/1981, Attali en contribuant à la « conversion » des socialistes à l’entreprise et au marché, Strauss-Kahn en devenant l’un des plus actifs « modernisateurs » du Parti socialiste puis à la direction du FMI.

Un foisonnement d’offres d’expertise économique

11Les années 1960, avec le retour du général de Gaulle, correspondent clairement à la montée en puissance des technocrates dans l’action publique (Dulong, 1997). Ce processus va se traduire par une technocratisation de la politique partisane elle-même, symbolisée par la victoire de Valéry Giscard d’Estaing en 1974 et l’importance stratégique croissante du réseau des inspecteurs des finances les plus actifs dans le champ politique (Birnbaum, 1977).

12Il faut attendre les années 1980 pour que la droite gaulliste, en se convertissant bruyamment au néolibéralisme, réinvestisse plus ouvertement l’expertise économique. Elle peut se référer alors à des réseaux universitaires médiatisés (les « nouveaux économistes », jeunes économistes académiques formés aux États-Unis et proches de l’école de Chicago, pour la plupart issus de l’ESSEC ou de Dauphine), mais surtout sur une nouvelle génération d’économistes libéraux à succès (François de Closets, Henri Lepage, Alain Minc [1], Guy Sorman, etc.) et sur la mise en visibilité des « succès libéraux » (consécration des œuvres de Hayek et Friedman, victoires électorales de Thatcher et Reagan) et de la « solution libérale », selon le titre d’un ouvrage de Sorman.

13Parallèlement, la mise en place autour de François Mitterrand d’un Parti socialiste concurrentiel électoralement s’appuie sur une intense mobilisation. Elle a lieu à différents niveaux : des économistes académiques, comme Dominique Taddeï (Fulla, 2016), s’engagent dans la politique partisane ; de nombreux fonctionnaires « proches du PS » sont présents dans la haute administration, où ils préparent les conséquences d’une future alternance. Leurs trajectoires les mèneront dans certains cas aux commandes de banques ou d’institutions centrales du capitalisme national, comme Jean Peyrelevade qui passe du cabinet de Mauroy à la direction de Stern, Suez, de l’UAP puis du Crédit Lyonnais.

14Le Parti communiste français connaît aussi une période de très fort dynamisme dans les années 1970, dans le prolongement de Mai 68. Nombre de jeunes économistes universitaires y font un passage, parmi lesquels certains développeront des théories économiques « hétérodoxes » d’inspiration marxiste appelées à un avoir un important écho académique (Michel Aglietta et André Orléan, en particulier). Certains ont un rôle central dans la structuration doctrinale du PCF, comme Paul Boccara, dont la carrière universitaire relativement périphérique s’accompagne cependant d’une grande audience.

15Les organisations marginales ou minoritaires (aussi bien à l’extrême-droite, avec le Front National, qu’à gauche ou à l’extrême-gauche) n’échappent pas à cette montée de l’expertise économique, même si elles parviennent plus difficilement à mobiliser des économistes universitaires prestigieux que le Parti socialiste ou la droite modérée. Aucune organisation partisane ne semble échapper à la nécessité de se doter d’un secteur d’expertise économique spécialisé, qui est le lieu de rivalité entre des professionnels et des profils plus académiques, souvent stigmatisés du fait de leur absence d’expérience « pratique » de la gestion publique ou privée.

Le cœur stable de la doxa économique française

16Il reste que l’histoire économique et sociale française révèle néanmoins l’existence d’un cœur assez stable depuis les années 1960 des formes de l’expertise économique. Les deux groupes professionnels qui revendiquent une « juridiction » (selon le mot de Andrew Abbott) sur les « politiques économiques » – les universitaires tournés vers la haute fonction publique et la politique d’une part, les énarques d’autre part – sont socialement très proches mais ont cependant connu des évolutions divergentes au fur et à mesure que les espaces académique et politico-administratif se spécialisaient et s’autonomisaient les uns par rapport aux autres.

Le noyau dur : l’inspection générale des finances

17Les inspecteurs des finances continuent en effet, à travers le contrôle des positions et de la doctrine du ministère de l’Économie et des Finances, à cumuler des positions de pouvoir au sein de l’État et du système financier (à la tête des principales banques françaises), et revendiquent une autorité politique et économique qui prend la forme d’un discours à prétention universelle sur les enjeux économiques.

18Il est intéressant de constater le rôle idéologique joué par des experts issus de l’inspection des finances, tels Alain Minc, insubmersible héraut de la « mondialisation heureuse », ou Michel Pébereau (X, ENA), ancien conseiller de Giscard d’Estaing et promoteur de la doctrine économique libérale européenne chère à Jean-Claude Trichet. Ce dernier est le plus célèbre et le plus influent d’entre tous : directeur du Trésor puis gouverneur de la Banque de France avant d’être président de la BCE, il est au centre des réseaux de pouvoir transnationaux, mais aussi un intellectuel actif dans la formulation doctrinale en tant que membre de l’Académie des sciences morales et politiques. D’autres inspecteurs généraux des finances sont des acteurs plus discrets mais non moins centraux, comme Jean-Pierre Jouyet (IEP-ENA), secrétaire général de la présidence de la République sous François Hollande et ancien membre du gouvernement Fillon, ou François Villeroy de Galhau (X, IEP-ENA), gouverneur de la Banque de France.

19On notera enfin l’importance de Sciences Po en tant qu’institution matricielle du discours économique dominant issu de l’inspection des finances, ainsi que l’avaient perçu Pierre Bourdieu et Luc Boltanski (1976). Jusqu’à une période récente, les enseignements des inspecteurs des finances sont un des principaux lieux de formation d’une doctrine officielle soutenue par les universitaires de l’institution (Jean-Claude Casanova, notamment).

La spécialisation des parcours politiques : l’émergence d’un pôle économique

20Dans un contexte de professionnalisation et de spécialisation des carrières politiques, le passage par un grand ministère économique est devenu le marqueur d’une trajectoire construite en lien étroit avec le « secteur économique » : il permet, de façon limitée (et parfois malheureuse, dans le cas de Pierre Bérégovoy), de compenser l’absence de capitaux social et symbolique d’orthodoxie associés à l’inspection des finances. Le passage par le ministère de l’Économie, des Finances ou du Budget apparaît aussi comme une voie d’accès aux positions dirigeantes : les principaux acteurs politiques des années 1990-2015 sont à un moment ou à un autre passés par ce secteur (de Jacques Chirac, à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Delors).

21Parallèlement, le secteur économique se structure au sein des appareils partisans sous la forme d’un ensemble de positions spécialisées à l’intérieur du parti (Fulla, 2016 [2]). À gauche, ce phénomène est très général et donne un certain poids aux universitaires, même si le passage par l’IEP de Paris reste très fortement dominant. À droite, l’expertise économique étant considérée comme intrinsèque à la politique, la spécialisation semble moins marquée, mais c’est là précisément le résultat de l’omniprésence de l’expertise économique, associée, selon les cas, à l’expérience entrepreneuriale, financière ou à la maîtrise de savoirs et de savoir experts.

L’émergence d’Emmanuel Macron : un cas d’école

22Emmanuel Macron (khâgne B/L, IEP-ENA, inspection des finances), ministre de l’Économie, incarne de façon concrète l’étonnante stabilité de ce type de parcours. Comme Giscard d’Estaing dans les années 1960/1970, il est à la fois « jeune » et « séduisant », « moderne » et « intelligent », opposé à toutes les formes de conservatisme, inséré dans l’espace partisan et relativement « indépendant », proche du patronat mais à l’écoute de la jeunesse. Emmanuel Macron réactualise ce qui avait fait la nouveauté de l’irruption du jeune Giscard dans un champ politique jusque-là dominé par les professionnels du droit et des politiciens « à l’ancienne » : une forte assise technocratique, une doctrine économique « modernisatrice » et libérale, une image de renouvellement dans le sérieux et l’expertise, une rupture avec certains codes formels dans l’usage des médias (Amable, 2015).

Une doxa stable et adaptative

23La croyance économique portée par Emmanuel Macron est un concentré de la doctrine promue par l’oligarchie financière publique depuis des décennies. Présupposant l’insertion de la France dans une économie de marché européenne et mondiale financiarisée qu’elle a contribué à façonner (Lemoine, 2016), la doxa de la politique économique a commencé par disqualifier toutes les formes d’hyper-interventionnisme caractérisant le « mal français » – les « laxismes » monétaire et budgétaire, la planification, les obstacles administratifs à la compétitivité ou encore l’inefficacité de l’État social.

24Elle a participé au démantèlement de divers outils d’intervention publique sur les marchés et a réduit l’extension et l’efficacité de la protection sociale. Aujourd’hui, cette croyance économique combine l’orthodoxie budgétaire, la vieille « doctrine des finances », la revendication impérative de « réformes structurelles » visant à « rétablir la compétitivité » d’une économie « trop rigide », ce qui permet de développer un discours centré sur les excès de la dépense publique et de la fiscalité.

25Mobilisant des formules figées et constamment répétées, cette croyance économique est toujours aussi dominante dans l’espace public, reprise par les éditorialistes, les journalistes économiques (Duval, 2004 ; Guilbert, 2011).

Conclusion

26La doxa française est toutefois en crise. Les politiques monétaires sont devenues tellement « non-conventionnelles » qu’il est difficile de reconnaître dans les actions de la BCE des traces de la visée de « désinflation compétitive » qui fit le succès de l’UEM. Sur le plan budgétaire, la doxa des politiques d’austérité est remise en cause par des économistes académiques consacrés au niveau international, comme Paul Krugman, Joseph Stiglitz ou Thomas Piketty. Ce dernier incarne en France une séparation croissante entre le monde académique (en particulier les anciens élèves de l’ENS, qui constituent la nouvelle élite scientifique de la discipline) et le monde de la haute fonction publique financière. Ces deux univers restent cependant très liés, comme l’illustrent la trajectoire de Philippe Aghion, économiste académique et acteur central de la commission Attali-Macron, ou encore l’engagement d’administrateurs de l’INSEE tournés vers la recherche et de quelques universitaires du côté des « réformes structurelles » du marché du travail (comme Pierre Cahuc ou Francis Kramarz). Cette disjonction est apparue très clairement lors de l’enjeu de la nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque de France, qui a opposé un ancien inspecteur des finances et banquier privé (François Villeroy de Guilhau) à un administrateur de l’INSEE et du Trésor (Benoît Cœuré), soutenu par les académiques.

Notes

  • [1]
    Sans aucun doute le plus intégré à l’élite dirigeante, malgré ses déboires financiers.
  • [2]
    Je m’appuie également sur les recherches, encore non publiées, de Thierry Verstraete sur l’ISER, l’Institut socialiste d’études et de recherches.
Français

Si les économistes restent assez peu nombreux à entreprendre une carrière politique en France, le champ politique devient, à partir des années 1960, un débouché objectif pour de nombreuses formes d’expertise économique rivales. Dans cet espace, les trajectoires passant par le ministère des Finances conservent toutefois une prééminence temporelle et spirituelle et diffusent une doxa relativement stable, perdurant par-delà les changements de conjoncture et de gouvernements.

Bibliographie

  • Amable B. (2015), « Les vieilles idées d’Emmanuel Macron », Libération, 16 novembre 2015.
  • Birnbaum P. (1977), Les sommets de l’État. Essai sur l’élite du pouvoir en France, Paris, Seuil.
  • En ligneBourdieu P. et Boltanski L. (1976), « La production de l’idéologie dominante », Actes de la recherche en sciences sociales, 2(2), p. 3-73.
  • Bouvet P. (1978), « Histoire financière et problèmes d’analyse des finances publiques », Annales ESC, 33e année, n°2, p. 207-215.
  • Denord F. (2007), Néo-libéralisme version française, Paris, Demopolis.
  • Dulong D. (1997), Moderniser la politique. Aux origines de la Ve République, Paris, L’Harmattan.
  • Drake H. (2002), Jacques Delors en Europe. Histoire et sociologie d’un leadership improbable, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg.
  • Duval J. (2004), Critique de la raison journalistique. Les transformations de la presse économique en France, Paris, Le Seuil.
  • En ligneFulla M. (2016), Les socialistes français et l’économie (1944-1981), une histoire économique du politique, Paris, Sciences Po.
  • En ligneGuilbert T. (2011), L’« évidence » du discours néolibéral. Analyse dans la presse écrite, Bellecombe-en-Bauges, Éditions du Croquant.
  • Lecomte B. et Sauvage C. (1978), Les Giscardiens, Paris, Albin Michel.
  • Lemoine B. (2016), L’ordre de la dette, Paris, La Découverte.
  • Remilleux J.-L. (1978), Les Barristes, Paris, Albin Michel.
  • Théret B. (1992), Régimes économiques de l’ordre politique, Paris, PUF.
Frédéric Lebaron
Professeur des universités à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Université Paris-Saclay), chercheur au laboratoire Printemps
Mis en ligne sur Cairn.info le 23/08/2016
https://doi.org/10.3917/rce.018.0032
Pour citer cet article
Distribution électronique Cairn.info pour La Découverte © La Découverte. Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent article, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
keyboard_arrow_up
Chargement
Chargement en cours.
Veuillez patienter...