Sissonne était, jusqu’en 2014, chef-lieu de canton dans l’Aisne, avant de perdre ce titre sur décision administrative. Mais avec ses 2 133 habitants, le village garde toujours son image de bourg-centre, de pôle de centralité avec ses écoles, son collège, sa piscine et tous ses services administratifs, de santé, culturels et sportifs, ses petits commerces centraux, ses artisans, sa gendarmerie, son camp militaire toujours très actif avec près de 600 militaires et 150 civils rattachés et, surtout, son âme rurale.
La commune accompagne plus de vingt associations touchant toutes les générations et témoignant d’une volonté de cohésion sociale.
Le côté sombre de cette description est malheureusement une importante précarité à la fois financière, éducative, culturelle et sociale de la population, une situation résultant d’un déclin industriel qui a laissé une population sans emploi, peu formée, peu mobile, avec un revenu annuel moyen parmi les plus bas du département.
Élu depuis 2014, après 37 années de médecine rurale, j’ai voulu avec mon équipe municipale axer nos actions vers un mieux-être social. Ce travail ambitieux se doit d’inclure l’amélioration du cadre de vie, la défense de la biodiversité, l’accompagnement associatif, la mise en œuvre de mesures sociales (cantine à 1 €, mutuelle communale…), le maintien des petits commerces, des activités périscolaires et extrascolaires. Tout cela concourt à renforcer l’attractivité et son corollaire, une inversion d’une courbe démographique descendante…