CAIRN.INFO : Matières à réflexion

« Aux ouvriers !

1Citoyens,

2Les services publics se réorganisent ; le travail, le commerce vont reprendre leur cours ; ceux des citoyens sans travail qui veulent faire partie de la garde nationale mobile sont déjà inscrits et reçoivent leur solde ; la proclamation de la République dans les départements va rétablir toutes les affaires ; dans huit jours, si tout le monde fait son devoir, le passage le plus difficile sera franchi !

3Quelques tentatives de désordres ont essayé de se produire, le peuple en masse en a fait immédiatement justice. Il a empêché qu’on détruise des presses mécaniques, il a déchiré des placards qui excitaient la défiance contre le Gouvernement, il protège partout la libre circulation des denrées ; il ne tient qu’à lui que la sécurité et le calme soient dans tous les esprits !

4Union et confiance ! Tous nos besoins, tous nos désirs le Gouvernement provisoire les connaît. Au fur et à mesure ils recevront satisfaction, à chaque jour sa tâche. »

« Ne brisons pas les machines

5Frères,

6Nous apprenons qu’au milieu de la joie du triomphe, quelques-uns des nôtres, égarés par de perfides conseils, veulent ternir la gloire de notre Révolution par des excès que nous réprouvons de toute notre énergie. Ils veulent briser les presses mécaniques.

7FRÈRES ! C’est là un tort. Nous souffrons comme eux des perturbations qu’a amenées l’introduction des machines dans l’industrie ; mais au lieu de nous en prendre aux inventions qui abrègent le travail et multiplient la production, n’accusons de nos douleurs que les gouvernements égoïstes et imprévoyants. Il ne peut plus en être de même à l’avenir !

8Respect donc aux machines. D’ailleurs s’attaquer aux presses mécaniques, c’est ralentir, c’est étouffer la voix de la Révolution ; c’est, dans les graves circonstances où nous sommes, faire œuvre de mauvais citoyens. »

L’Atelier, organe spécial des ouvriers rédigé par des ouvriers exclusivement, 8e année, no 6, 27 février 1848, p. 82.

9La révolution de Février 1848 inaugure un gigantesque espoir pour le monde ouvrier. Issue de la campagne des banquets organisée par les opposants à la monarchie de Juillet pour exiger la réforme électorale, la révolution éclate le 22 février lorsqu’une foule d’ouvriers et d’étudiants parisiens afflue vers la place de la Concorde où devait avoir lieu le banquet interdit la veille par le gouvernement Guizot. L’exaspération politique face à la sclérose du pouvoir et à la crise économique qui prive le peuple d’ouvrage contribue à aviver les tensions. Les manifestations massives, rejointes par la Garde nationale qui choisit de fraterniser en exigeant la démission de Guizot, contraignent le roi Louis Philippe à former un nouveau ministère. Mais la mort de plusieurs manifestants met le feu au poudre, leurs corps sans vie promenés dans la Capitale radicalisent les attentes et, le 24 février, le Palais des Tuileries est attaqué, forçant le roi à abdiquer. Dès lors, la pression populaire s’accroît ; la régence est repoussée au profit de la proclamation de la République ; un Gouvernement provisoire composé des républicains modérés du National (comme Ledru-Rollin) et des démocrates plus avancés du journal La Réforme (Louis Blanc) est instauré.

10Mis en place dès le soir du 24 février dans le lieu symbolique des révolutions qu’est l’Hôtel de ville, les premiers jours du Gouvernement provisoire sont marqués par des décisions symboliques fortes, prises sous la pression de la foule. Encore perçue avec méfiance en 1830, l’idée de République semble désormais s’imposer comme une évidence au peuple de Paris. Dès le 24 février, les prisonniers politiques sont libérés ; le 25, le Gouvernement provisoire proclame la liberté d’association et « s’engage à garantir du travail à tous les citoyens ». La République s’affirme rapidement comme sociale ; comme le note Marie d’Agoult, alias Daniel Stern, « les prolétaires, les ouvriers, les travailleurs […] étaient fanatisés de reconnaissance et d’espérance pour une Révolution qui les élevait au rang de citoyens, qui leur restituait leur juste part de droit social et de souveraineté politique [1] ». Pourtant, derrière l’enthousiasme fraternel des premiers jours, apparaissent déjà les tensions qui travaillent la République et la définition de la nouvelle citoyenneté. À Paris, comme en province, les revendications ouvrières débordent le cercle du politique et, dès le 26 février, plusieurs visions de la République commencent à s’affronter. Alors que la crise industrielle tend à s’aggraver, les revendications ouvrières explosent dans un torrent d’enthousiasme où se mêlent les rêves les plus fous aux peurs les plus débridées. On demande pêle-mêle l’augmentation des salaires, la diminution de la durée du travail, la fin du « marchandage ». Les diverses corporations ouvrières exigent la suppression de tous leurs concurrents, qu’il s’agisse du travail dans les prisons et les couvents, des ouvriers étrangers ou des nouvelles machines.

11C’est dans ce contexte d’effervescence révolutionnaire et d’intense mobilisation des travailleurs que le journal L’Atelier publie le 27 février – le jour même où la nouvelle République est proclamée lors d’une grande fête officielle – ses adresses « aux ouvriers » dans lesquelles il appelle au calme, à la concorde et à la confiance dans le nouveau pouvoir. Le journal L’Atelier, « organe spécial des ouvriers », est né huit ans plus tôt, en septembre 1840, alors que le prestige de la barricade s’essoufflait et que les mondes ouvriers tentaient de s’organiser de façon inédite pour conquérir une nouvelle autonomie, à l’écart des sociétés républicaines et des anciens compagnonnages. L’été 1840 avait été marqué à Paris par une grande vague de grèves aux revendications complexes, où se mêlaient les demandes salariales et la réorganisation du travail. Mais la répression sévère avait conduit à l’échec de ce mouvement. C’est sur ce terreau chaotique que naît le journal, symbole d’une volonté d’action ouvrière alternative à l’insurrection, et d’une réflexivité inédite des mondes populaires à l’égard de leur condition de vie et de travail. Rédigé par des ouvriers qualifiés, issus des petites structures artisanales comme des mécaniciens, des serruriers, des chapeliers et surtout des ouvriers typographes, L’Atelier accueille la plume d’Anthime Corbon, qui sera vice-président de l’Assemblée Constituante, ou celle du menuisier Agricol Perdiguier, élu député en 1848. Proche des idées de Buchez, L’Atelier appartient à la presse réformatrice et radicale des années 1840. Il soutient la réforme électorale et acclame l’avènement de la République [2]. Mais il se méfie aussi des diverses écoles socialistes ; soucieux de ne pas reproduire les « erreurs de la grande Révolution », il craint « que la révolution condui[se] à l’anarchie et au despotisme » et pour cela il multiplie les appels au calme.

12À travers ces textes, se donnent à voir à la fois la définition de la citoyenneté républicaine promue par les ouvriers parisiens et les tensions qui traversent la nouvelle République. Ces textes brefs, qui ont largement été diffusés dans les rues de la capitale à la fin du mois de Février, illustrent l’ampleur de l’effervescence post-révolutionnaire : ils témoignent de la modération politique et des divisions qui travaillent le monde ouvrier, comme des espoirs immenses mis dans la République et l’élargissement de la sphère de la citoyenneté.

L’effervescence post-révolutionnaire

13Si seule une petite minorité de Parisiens se disait républicaine le 23 février au matin, le lendemain tout a changé : environ 1 500 barricades se dressent alors dans Paris. Les insurgés se remémorent la geste révolutionnaire de 1792 qui avait vu la proclamation de la Première République et ils entendent bien ne pas se laisser confisquer la victoire comme en 1830. Pourtant, et contrairement aux épisodes révolutionnaires antérieurs, la révolution de février 1848 semble avoir été peu violente dans l’ensemble. Elle se déroule dans une ambiance de concorde sociale et d’aspiration à l’ordre et la conciliation, dont rendent bien compte les appels à l’« Union » et à la « confiance » publiés dans L’Atelier[3]. La révolution se déroule pourtant dans un contexte de vives tensions sociales. Le journal mentionne d’ailleurs « le travail, le commerce » qui doivent « reprendre leur cours », et le grand nombre de « citoyens sans travail ». Depuis 1846, la France est, en effet, plongée dans un vif marasme économique lié à une classique « crise de subsistance », avec son lot d’émeutes rurales comme à Buzançay en 1847, et à un marasme industriel consécutif au recul de la demande. Beaucoup d’ouvriers parisiens, encore majoritairement employés dans des petites entreprises artisanales, se retrouvent sans travail.

14Au cours de la monarchie de Juillet, la question sociale s’est imposée au cœur des enjeux politiques. La « Révolution industrielle », d’abord née en Grande-Bretagne, s’étend en France avec l’expansion de l’industrie textile et des chemins de fer. Les grandes enquêtes sociales, comme celles de Villermé et d’Eugène Buret, ont révélé la misère des prolétaires des grandes villes qui s’entassent dans les garnis et travaillent de longues heures dans des conditions d’hygiène souvent déplorables. À Paris pourtant, la grande majorité des travailleurs appartiennent aux anciens métiers et travaillent dans de petits ateliers [4]. Le type même de la petite industrie traditionnelle est représenté par le vêtement, en tête pour le chiffre d’affaires, les effectifs et le nombre d’établissements, mais aussi le bâtiment, l’ébénisterie ou l’imprimerie. C’est dans ces métiers que la crise frappe avec le plus de force, conduisant certains ouvriers à radicaliser leurs actions, en dépit des mesures d’urgence adoptées par le Gouvernement provisoire comme le rétablissement de la Garde nationale.

15Les imprimeurs parisiens, notamment, souffraient de nombreuses difficultés depuis quelques mois, alors même que leurs compétences et le niveau élevé de leurs rémunérations en faisaient un groupe privilégié au sein du monde du travail parisien. L’industrialisation de l’imprimerie et la formation de grandes entreprises typographiques, comme l’imprimerie Dupont, suscitent alors de nombreuses plaintes. L’Atelier mentionne, en particulier, les « perturbations qu’a amenées l’introduction des machines dans l’industrie » et dénonce ceux qui « veulent briser les presses mécaniques ». Les premières presses mécaniques, d’origine britannique, étaient en effet apparues à Paris, sous la Restauration. Leur nombre avait ensuite augmenté rapidement : dès 1844, il y en avait 140 dans la capitale. Profitant du contexte révolutionnaire, de l’abdication du gouvernement et de la proclamation du droit au travail, des groupes d’imprimeurs-typographes décident de passer à l’action en détruisant – comme aux lendemains de la révolution de 1830 – les mécaniques accusées d’accroître la misère. Au total, 49 machines auraient ainsi été détruites le 26 février [5]. C’est en réponse à ces évènements qui frappent l’opinion que les rédacteurs de L’Atelier publient leurs appels au calme et leur défense du nouveau gouvernement qui doit satisfaire « tous nos besoins, tous nos désirs ».

Une théorie démocratique des machines

16Dans le bref texte intitulé « ne brisons pas les machines », le journal affirme qu’« au lieu de nous en prendre aux inventions qui abrègent le travail et multiplient la production, n’accusons de nos douleurs que les gouvernements égoïstes et imprévoyants ». Dans le discours républicain de Février 1848 en effet, les machines ne sont pas considérées comme une menace pour le peuple : elles sont, au contraire, un instrument révolutionnaire et démocratique. Comme l’Atelier, le journal La Réforme affirme, dès le 26 février, que ceux qui se laisseraient « entraîner à l’holocauste des machines se tromperaient sur leur véritable ennemi ». Pour ces organes républicains, la technique industrielle n’est pas responsable de la misère. L’ennemi des ouvriers est d’abord le système politique censitaire injuste qui opprimait les masses. Or, l’avènement de la souveraineté populaire et du gouvernement républicain devait supprimer les vices du système industriel et faire des machines des instruments démocratiques. « D’ailleurs, s’attaquer aux presses mécaniques, c’est ralentir, c’est étouffer la voix de la Révolution ; c’est, dans les graves circonstances où nous sommes, faire œuvre de mauvais citoyens ». Alors que la presse étant conçue comme le principal véhicule des idées révolutionnaires, et sa liberté perçue comme une conquête démocratique centrale, la mécanisation de l’imprimerie était justifiée au nom de la démocratie comme une condition de la diffusion des Lumières et de l’instruction. En s’attaquant aux machines rendues responsables de leur misère, les ouvriers deviennent ainsi de « mauvais citoyens » qui, par ignorance, freinent la grande œuvre en cours.

17Cette croyance est très puissante au début de la Seconde République et contribue à disqualifier les bris de machines en imposant le langage de la réforme politique comme solution aux problèmes sociaux nés de la mécanisation. En ouvrant une brèche, la révolution de 1848 a ainsi contribué à rendre possible une lecture politique du changement technique. Pour le journal, la représentation politique de la diversité sociale doit faire disparaître l’exploitation économique et les effets négatifs des transformations techniques. Ce ne sont pas les machines qui sont responsables du paupérisme – elles ne sont que des instruments neutres au service du pouvoir qui les contrôle. Seule leur exploitation dans un cadre politique inadéquat explique leurs effets néfastes. Dans ses discours devant les ouvriers de la Commission du Luxembourg, quelques semaines plus tard, Louis Blanc ne dit pas autre chose. Pour lui, il ne fait pas de doute que « l’invention d’une machine destinée à épargner aux hommes une fatigue est un incommensurable bienfait ». Les problèmes sociaux ne viennent pas de l’organisation de la production mais « d’un régime si absurde, si vicieux, que le bien même ne peut s’y produire qu’accompagné d’un immense cortège de maux [6] ».

L’Atelier ou la République modérée

18En invitant les travailleurs parisiens à faire preuve de patience, et à soutenir le nouveau pouvoir contre les « perfides conseils » de ceux qui « veulent ternir la gloire de notre Révolution », L’Atelier relaie l’idéal d’une République fraternelle qui doit dissoudre les tensions et les luttes sociales en instaurant la Démocratie. Même s’il n’est décrété officiellement que le 5 mars, dès la fin du mois de février, il faisait peu de doute que le suffrage universel masculin devait triompher et avec lui le « sacre de l’unité sociale » et de la fraternité qui l’emporte dans les défilés et cérémonies de plantation des arbres de la liberté qui fleurissent un peu partout.

19Pour Pierre Rosanvallon, cette aspiration à l’unité témoigne de « l’illibéralisme principiel de la démocratie française ». Elle témoignerait d’une « République utopique » qui refuserait de penser la démocratie comme la conciliation des oppositions au profit d’une exaltation de l’unité [7]. Mais l’appel incessant à l’union et aux « frères » ouvriers témoigne aussi des peurs qui s’emparent des autorités et des franges supérieures du monde du travail. Le journal L’Atelier craint, comme la bourgeoisie réformatrice, les excès d’un peuple effrayant, ces « barbares » dénoncés aux lendemains de la Révolte des canuts de 1831 par le publiciste Saint-Marc Girardin. Le journal recherche la respectabilité et, pour cela, il en appelle à la morale et à la religion. En décembre 1848, le journal décrit d’ailleurs sa ligne comme relevant d’une sorte de « spiritualisme démocratique » contre le socialisme matérialiste.

20À la différence des réformateurs « socialistes », comme les communistes icariens ou les phalanstériens qui théorisent le « travail attrayant », le journal défend une morale stricte faite de sacrifice, d’austérité et de respect de la propriété. Il s’oppose aux pratiques ouvrières comme la « Saint Lundi » et condamne fréquemment la fréquentation des cabarets. Ce moralisme, étroitement lié à son mysticisme, colore ses idées politiques et sociales et modèle ses prises de position. Comme beaucoup d’autres réformateurs de l’époque, les rédacteurs de l’Atelier considèrent d’ailleurs le retour au christianisme comme un préalable aux réformes économiques ou politiques, et s’opposent vivement aux opinions anti-cléricales de certains démocrates. La religion devient dès lors le ciment spirituel indispensable à l’avènement de l’unité sociale, le préalable à la moralisation des masses.

21La révolution de Février 1848 fut un moment décisif dans le long processus de politisation qui conduit à l’avènement de la République et à la reconnaissance de la souveraineté populaire. Nées en réponse à la crise économique et aux apories du régime de Juillet, les journées de Février voient l’irruption massive de la question sociale et des aspirations ouvrières dans le champ politique. Pourtant, après le lyrisme et les espoirs des premiers jours, qui s’incarnent notamment dans l’immense prise de parole populaire de la fin du mois de Février, c’est le retour à l’ordre et la répression qui l’emportent finalement. Dans les appels du journal L’Atelier à ne pas briser les machines, se lisent ainsi les aspirations contradictoires qui vont bientôt déchirer la jeune République lorsque le mécontentement populaire explosera dans les journées de Juin, réprimées dans le sang par le nouveau pouvoir républicain.

Notes

  • [1]
    Daniel Stern, Histoire de la révolution de 1848, Paris, Charpentier, 1862 [1re éd. 1850], t. 1, p. 104.
  • [2]
    Sur ce journal, il faut toujours consulter le travail ancien, mais qui reste indispensable, d’Armand Cuvillier, Un journal d’ouvriers : L’Atelier (1840-1850), Paris, Alcan, 1954.
  • [3]
    Maurice Agulhon, 1848 ou l’apprentissage de la République (1848-1852), Paris, Le Seuil, 1992 [1973] ; Philippe Vigier, 1848, les Français et la République, Paris, Hachette littératures, 1998 [1982] ; Maurizio Gribaudi et Michèle Riot-Sarcey, 1848, la révolution oubliée, Paris, La découverte, 2008.
  • [4]
    Rémi Gossez, Les ouvriers de Paris. Livre 1er : L’organisation (1848-1851), La Roche-sur-Yon, Bibliothèque de la Révolution de 1848, 1967.
  • [5]
    François Jarrige, Au temps des tueuses de bras. Les bris de machines à l’aube de l’ère industrielle, Rennes, PUR, coll. Carnot, 2009.
  • [6]
    Le droit au travail au Luxembourg et à l’Assemblée nationale, 2 vols., Paris, Michel Lévy Frères, 1849, t. 1, p. 103.
  • [7]
    Pierre Rosanvallon, Le sacre du citoyen. Histoire du suffrage universel en France, Paris, Gallimard, 1992, p. 288.
François Jarrige
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, Centre Georges-Chevrier (UMR 7366)
Dernière publication diffusée sur Cairn.info ou sur un portail partenaire
Mis en ligne sur Cairn.info le 25/06/2015
https://doi.org/10.3917/parl1.022.0065
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