1Le numéro 39 de Napoleonica. La Revue est placé sous le signe de la communication en grande partie. Cédric Audibert y interroge en effet la presse napoléonienne à travers un type d’articles bien particulier : ceux qui relatent les déplacements de l’Empereur sur la période 1808-1809. Il scrute dans sa réflexion la notion de propagande et la marge de manœuvre des rédacteurs voulant se faire bien voir du régime. Communication artistique par la musique et sa diffusion dans la France impériale, avec l’article d’Hervé Audéon. L’auteur nous éclaire sur la popularité de l’œuvre de Beethoven vers 1810 en France. Un indicateur de la circulation des œuvres sous le Premier Empire… Beethoven a-t-il passé les frontières ? Y a-t-il un goût international immédiat pour la production de l’ancien admirateur de Bonaparte ? Cette question d’une identité européenne est au cœur de l’article de Tigran Yepremyan qui propose une vision philosophique de l’intégration européenne sous le règne de Napoléon. Peut-on parler d’une communauté entre les nations à cette époque ? S’il est un exemple de famille multiculturelle et internationale, c’est bien celle de l’Impératrice Eugénie. Jean-Emmanuel Skovron nous en fait le portrait et relève les destins de certains des ancêtres de l’épouse de Napoléon III. Communication ; art ; politique et généalogie européennes attendent ainsi le lecteur de ce nouvel opus de la revue scientifique de la Fondation Napoléon.