CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1 Un nom n’est pas anodin. Ceux de nos rues en France célèbrent des gloires locales ou nationales, des événements historiques ou qui paraissent tels le jour de leur inauguration et qui disparaissent victimes d’un changement de mode ou d’une nouvelle majorité municipale. Il en est de même des noms de nos villes et villages. Prenons par exemple la commune de Guignes en Seine-et-Marne [1] : dénommée Guignes-la-Putain vers 1387, pour, dit-on, avoir changé de camp au gré des partis victorieux pendant la guerre de Cent Ans ; ce n’est qu’un peu avant la Révolution que ce village parvient, avec peine, à se débarrasser de son surnom peu flatteur pour celui de Guignes-Rabutin, du nom d’une famille seigneuriale voisine. Pendant la Révolution, la commune devient Guignes-Libre, supprimant ainsi un « rabutin » aux assonances décidément fort proches de son nom préalable. L’exemple de Guignes est loin d’être unique, des milliers de communes changent de nom pendant la Révolution, mais moins pour se débarrasser d’une dénomination encombrante que pour marquer leur soutien envers la Révolution : au lendemain de la chute de la monarchie, le 10 août 1792, et de la proclamation de la Ire République, le 21 septembre de la même année, des municipalités annoncent à la Convention leur désir d’abandonner un nom qui rappelle la féodalité et la royauté pour prendre une dénomination plus républicaine : Bourg-la-Reine en Seine-et-Oise (aujourd’hui les Hauts-de-Seine) devient ainsi Bourg-l’Égalité, tandis que Port-Louis dans le Morbihan, se mue en Port-Liberté. Mais c’est pendant la déchristianisation de l’an II, une période qui s’étend approximativement d’octobre 1793 à juillet 1794, au cours de laquelle certains conventionnels montagnards appuyés par les armées révolutionnaires parisiennes et des éléments locaux de la sans-culotterie cherchent à éradiquer la religion chrétienne, que la plupart des changements de nom ont lieu [2]. Avec le lancement de la déchristianisation de l’an II et à l’instigation de la Convention en octobre 1793, les communes sont appelées – quand elles ne le font pas d’elles-mêmes – à se débarrasser de ce qui peut faire référence au « fanatisme », c’est-à-dire à l’Église et au christianisme. En tout ce sont plus de 3 000 communes qui changent ainsi de nom entre 1792 et 1794. Changements sans grande signification – parce qu’imposés par des éléments extérieurs ou une majorité municipale de circonstance – et sans lendemain ? C’est en tout cas ce qui transparaît de l’historiographie de la Révolution française où rien (ou presque rien) n’est dit sur ce sujet, le retour au nom de l’Ancien Régime semblant s’imposer de lui-même dès la chute de Robespierre. D’ailleurs, pour de nombreux historiens, à l’instar du mouvement déchristianisateur lui-même, la toponymie révolutionnaire n’est qu’un épiphénomène sans grande signification. Même Michel Vovelle, l’un des pères de l’étude de la déchristianisation de l’an II et pour qui, au contraire, ce phénomène révèle la perte d’influence de l’Église sur le long terme, fait comme si la toponymie révolutionnaire n’était que temporaire, limité à l’an II [3]. En réalité, il n’en est rien, le nom d’une commune reste un enjeu politique et religieux sous le Consulat et l’Empire, la Restauration et même au-delà. Rien n’est plus symptomatique de ces luttes d’influence que les différentes dénominations de la commune de la Roche-sur-Yon en Vendée. Située au cœur du département, en partie détruite par la guerre de Vendée, Napoléon décide en mai 1804 d’en faire la nouvelle préfecture tout en lançant un vaste chantier de construction, afin de transformer le village en une ville, symbole d’une France nouvelle, pacifiée et unie derrière sa personne. Il en profite pour renommer la commune « Napoléon ». Louis XVIII, à peine de retour d’exil, se hâte de changer son nom en Bourbon-Vendée en avril 1814 (tout en intimant en juillet à toutes les communes de France de reprendre leur nom antérieur à la Révolution pour celles qui ne l’avaient pas encore fait). Napoléon III, à son tour, change le nom de la ville en Napoléon-Vendée. Ce n’est qu’en 1870 que la Roche-sur-Yon reprend définitivement son nom de l’Ancien Régime [4]. Si ces multiples changements (huit au total entre 1804 et 1870) représentent l’exemple le plus caractéristique des luttes politiques qui ont marqué la France de la Révolution à la IIIRépublique, la commune de la Roche-sur-Yon n’est pas pour autant un exemple isolé : environ 275 communes n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime après la Révolution, un peu moins d’une centaine jusqu’à notre époque. Caprice d’un jour qui s’est maintenu par habitude, ou bien trace plus profonde d’un enracinement républicain ou « laïc » ? C’est ce que cet article s’attache à déterminer après avoir recensé les villes et villages qui gardent leur nom révolutionnaire après 1799 ou, pour être plus précis, ne reprennent pas leur nom de l’Ancien Régime à cette date.

I. Les difficultés méthodologiques à recenser les communes qui ont changé de nom pendant la Révolution

2 Recenser le nom des communes peut sembler pour le néophyte une tâche facile ; après tout, depuis quelques années les sites internet consacrés à la généalogie abondent qui viennent renforcer des études locales [5] et nationales, à commencer par le fameux ouvrage de Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France, paru en 1901 [6]. Cependant, pour ce qui nous concerne, ces études indiquent rarement la date de retour au nom de l’Ancien Régime. L’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) a bien mis en ligne un outil informatique précieux, Territoires et Population, deux siècles d’évolution. Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui[7], fondé sur un travail ancien, les cartes du territoire dressées par César-François Cassini de Thury à la veille de la Révolution, et le dépouillement des Bulletins des lois et d’autres sources administratives ; mais si ce site décrit les différents noms pris par les communes de 1793 jusqu’à nos jours, il omet, jusqu’à présent, le nom des communes avant la Révolution. La difficulté de recenser les noms révolutionnaires provient principalement de la période, en elle-même confuse, au cours de laquelle les changements de nom se sont produits. La Convention, dans son décret du 16 octobre 1793, invite les communes « qui ont changé de nom depuis l’époque de 1789 » et celles qui « changeront les noms qui peuvent rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou de la superstition, de s’en occuper incessamment, et de faire passer dans le courant du second mois les délibérations de leurs communes au comité de division de la Convention » [8]. Cependant, toutes ne le font pas, loin de là, d’autant plus que certaines communes ont eu deux, voire trois différents noms révolutionnaires au cours de quelques mois, au gré des changements de municipalité, victimes d’épurations imposées par les Représentants en mission notamment.

3 Mais s’il est difficile d’établir une liste précise des changements de nom, il est encore plus difficile de savoir quand ces communes reprennent leur dénomination d’origine. La plupart le font dès la fin de la Terreur, sans que l’on puisse donner une date précise. Cependant, un certain nombre conservent leur nom révolutionnaire jusqu’au Consulat, parfois en parallèle avec le nom de l’Ancien Régime. Pour mettre un peu d’ordre dans ce chaos, et pour des raisons administratives évidentes, le Premier Consul donne l’ordre de dresser l’état définitif des dénominations des communes, par un arrêté du 9 fructidor an IX (27 août 1801) dont les résultats sont publiés dans le Bulletin des lois. Cette enquête constitue la source principale du site internet établi par l’EHESS. Mais, preuve qu’en la matière il est plus facile d’ordonner que de se faire obéir, dans sa circulaire ministérielle du 14 fructidor an XII (1er septembre 1804) le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Nompère de Champagny se plaint auprès des préfets qu’il n’existe pas « d’état exact des communes de la France. Les arrêtés de circonscriptions des justices de paix renferment un grand nombre d’erreurs qu’il faut enfin faire disparaître. » Et le ministre d’inviter les préfets à effectuer « ces rectifications, et à fixer les bases de nomenclature régulières et invariables » [9] mais sans pour autant produire les effets escomptés. Le seul état des communes de France qui nous est parvenu pour la période 1789-1815 est celui né de l’arrêté du 9 fructidor an IX. Mais là encore, comme le souligne la circulaire précitée, le résultat est loin de rendre compte de la réalité de terrain. Preuve nous en est donnée par différentes lettres conservées aux archives départementales de la Vendée concernant la ville de Fontenay-le-Comte, préfecture du département jusqu’en 1804, et reproduites sur leur site internet. Le 3 février 1793, à la demande du représentant Louis-Julien Garos, élu de la Vendée, la Convention change en effet le nom de la ville en Fontenay-le-Peuple [10]. En 1801, la ville porte officiellement les noms de Fontenay et de Fontenay-le-Comte. Cependant, dans la correspondance administrative de la municipalité et de la préfecture de la Vendée sous le Consulat, entre avril 1800 et août 1803, seules les dénominations de Fontenay et de Fontenay-le-Peuple sont employées [11]. Ce n’est qu’en août 1803 que réapparaît enfin le nom de Fontenay-le-Comte dans une lettre du préfet de la Seine adressée à son collègue de Vendée [12].

4 Dès lors, quelles sources utiliser pour notre recensement ? Comme base de référence, je me suis servi de l’ouvrage de Roger de Figuères, malgré ses oublis et imprécisions, renforcé par des études locales et au besoin par des sites généalogiques départementaux. Pour dresser la liste des communes qui conservent leur nom révolutionnaire au-delà de 1799, j’ai utilisé les données fournies par le site de l’EHESS, complétées par celles provenant du Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les departemens de la République française[13]. Ses auteurs, A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, sont des fonctionnaires de l’administration générale des Postes, le premier comme sous-chef du Bureau de la recherche des lettres mal adressées, le second en tant que vérificateur de la taxe. Imprimé en 1802, et donc après l’enquête de 1801 à laquelle il fait référence, ce dictionnaire officiel, le seul établi pendant le Consulat et l’Empire, est loin d’être précis et constitue une preuve supplémentaire de la confusion qui règne en ce domaine (et ce, sans tenir compte des différentes façons d’orthographier un même nom). Pour un certain nombre de communes, les auteurs stipulent une double dénomination, celle de l’Ancien Régime associée avec le nom révolutionnaire (ou une variante) ; mais la plupart du temps cette double dénomination ne nous est connue que parce que ces communes sont citées deux fois, une fois sous leur nom révolutionnaire et l’autre sous leur nom d’avant 1789. Dans d’autres cas, le Dictionnaire géographique des postes ne tient pas compte des résultats publiés dans le Bulletin des lois en 1801.

5 En conséquence, mon enquête ne prétend pas dresser l’état définitif de la toponymie révolutionnaire sous le Consulat et l’Empire, loin s’en faut. Il faudrait pour cela faire des recherches approfondies dans les archives locales (municipales et départementales) et qui plus est à l’échelle nationale, tâche titanesque. Cependant, malgré son caractère incomplet, cette étude fait entrevoir des tendances de long terme sur la façon dont des enjeux culturels et politiques nés de la Révolution ont été vécus au niveau communal.

II. La chronologie des changements de nom des communes de la Révolution à l’Empire (et au-delà)

6 Les premiers changements de nom ont lieu dès le début de la Révolution suite au décret de l’Assem­blée nationale du 20 juin 1790 qui autorise les « villes, bourgs, villages et paroisses auxquels les ci-devant seigneurs ont donné leurs noms de famille […] à reprendre leurs noms anciens » [14]. Malheureusement, il est difficile de connaître les effets de ce premier texte. La chute de la monarchie et la proclamation de la République (21 septembre 1792) entraînent une première vague significative de changements de noms. Bourg-la-Reine est l’une des premières communes à le faire : le 5 septembre 1792, elle prend le nom de Bourg-l’Égalité (ou Bourg-Égalité), suivie au cours des mois de septembre-octobre par Bourbon-l’Archambault (Allier), Bar-le-Duc (Meuse) et Port-Louis (Morbihan) qui prennent respectivement les noms de Burges-les-Bains, Bar-sur-Ornain et Port-de-la-Liberté (ou Port-Liberté) [15].

7 Le premier changement de nom qui annonce la déchristianisation vient d’une commune du Jura dont l’adresse datée du 26 septembre 1793 est lue à la Convention lors de la séance du 3 octobre [16] :

8 « Il existait dans notre petit village un chapitre de nobles qui, chaque jour, pour la gloire de Dieu s’engraissaient à nos dépens. Quoique cette vermine soit heureusement détruite, il en reste encore quelque vestige.

9 Baume n’est connue que sous le nom odieux de Baume-les-Moines, ou les Messieurs. Comme cette infâme dénomination nous rappelle le triste souvenir de notre antique esclavage, nous vous prions de décréter que Baume-les-Moines ou les Messieurs, s’appellera Baume le Jura. Nous attendons avec impatience ce nouveau baptême.

10 Les citoyens composant le conseil général de la commune, et la Société populaire de Baume, district de Lons-le-Saulnier. »

11

* * *

12 Quelques jours plus tard, la Convention, nous l’avons vu, lance officiellement la déchristianisation des noms des communes par son décret du 16 octobre 1793. Saint-Denis est l’une des premières à répondre à l’appel, le 21 octobre 1793 [17] :

13

« Depuis trop longtemps la ville de Saint-Denis porte un nom qui lui rappelle le souvenir d’un fanatisme qu’elle veut bannir à jamais et des prétentions des despotes qui voulaient régner sur les Français, jusque dans la pourriture des tombeaux. Elle vous propose de changer ce nom en celui de Franciade, nom qui lui retracera toujours l’établissement de la République et les avantages qu’elle promet. »

14

* * *

15 Suite à Saint-Denis, des milliers de communes, en l’espace de quelques mois, font disparaître de leur nom ce qui peut rappeler l’Ancien Régime et l’Église. Certaines prennent un nom qui marque clairement leur soutien envers la Révolution, voire les Montagnards alors au pouvoir. La plupart de ces communes ont repris leur nom d’origine entre la fin de la Terreur et le début du Consulat, sans que l’on puisse donner une date précise. Seules quelque 275 municipalités sur les 3 000 environ qui ont changé de nom pendant l’an II n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime en 1801-1802. Pendant le Consulat et l’Empire, un certain nombre d’entre elles reviennent à leur ancienne dénomination. Mais cela ne va pas toujours sans peine. Au maire de Laure-sur-Serein en Côte-d’Or, anciennement Vieux-Château, qui s’adresse au préfet en ce sens en novembre 1806, le fonctionnaire répond : « On doit continuer à se servir du nom de Laure-sur-Serein, qui ne rappelle, au surplus, le souvenir d’aucune époque fâcheuse de la Révolution et auquel on finira par s’habituer, comme cela arrive pour toutes les institutions nouvelles [18]. » C’est également le cas de Bourg-l’Égalité dont le maire dès 1805 réclame le retour au nom de Bourg-la-Reine. Mais il faut attendre un décret en date du « quartier impérial de Moscou » le 7 octobre 1812 (et donc en pleine campagne de Russie !) pour que Napoléon décide enfin de lui donner raison [19].

16 Finalement Louis XVIII ordonne en juillet 1814 à toutes les communes de reprendre leur nom d’avant la Révolution. La plupart obéissent, exceptions faites d’environ 60 récalcitrantes, rejointes par une vingtaine d’autres qui reprennent leur nom révolutionnaire en deux vagues principales, lors de la Seconde République et le début du Second Empire, puis du début de la Troisième République à la fin des années 1890. La dernière vague de changements de noms a lieu en 1968-1969, dans le sens inverse cette fois-ci : trois communes qui avaient jusqu’alors conservé leur dénomination révolutionnaire reprennent leur nom de l’Ancien Régime à cette date [20].

III. La toponymie révolutionnaire sous le Consulat et l’Empire (et au-delà) : essai d’interprétation

17 Michel Vovelle fait remarquer que la carte des changements de nom de commune de l’an II est fort semblable à celle des abbayes et des défrichements médiévaux dont les nombreuses communautés qu’ils ont créées portent souvent le nom d’un saint [21]. Ces communautés ont en effet été la cible privilégiée de la déchristianisation de l’an II. Mais tout l’intérêt de notre enquête est de faire passer l’épreuve du temps à cette carte de 1794 : sept à huit ans après l’an II, nous pouvons supposer que les villes et les villages qui n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime sont ceux dont la nouvelle dénomination s’est maintenue avec l’aval de la population.

18 Que nous apprend cette nouvelle carte (carte 3) ? Elle est fort comparable à celle de l’intensité de la déchristianisation de l’an II dressée par Michel Vovelle [22] (carte 2). Les départements peu ou pas touchés par la toponymie révolutionnaire recouvrent pratiquement les mêmes régions où l’intensité de la déchristianisation a été la plus faible : le grand Ouest et Sud-Ouest chrétien et contre-révolutionnaire, de la Bretagne aux Pyrénées ; le Sud-Est méditerranéen et le Nord-Est, de l’Alsace au Nord de la Franche-Comté (Haute-Saône et Doubs). À l’inverse, les zones au centre de la déchristianisation sont également celles pour lesquelles la toponymie révolutionnaire est très présente : la région parisienne (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne) et son prolongement au Nord (Aisne et Oise) et au Sud-Est, de la Bourgogne au Rhône. Le centre de gravité s’est cependant déplacé vers l’Est, quatre départements (Aube, Côte-d’Or, Saône-et-Loire et Yonne) accueillant près d’un cinquième des communes qui ont changé de nom. La carte des communes qui ont conservé leur dénomination révolutionnaire, ou qui l’ont reprise après 1814, accentue les contrastes précédents avec la Bourgogne, l’Aube et la Haute-Marne comme épicentre de la toponymie révolutionnaire, ces cinq départements regroupant plus d’un quart de ces communes. Qu’en conclure ? N’est-ce pas la preuve que la déchristianisation n’a pas été qu’un mouvement imposé puisque huit ans après les faits, la carte des communes qui n’ont pas repris leur dénomination d’avant 1789 dessine dans ses grandes lignes celles des zones de rejet et d’adhérence à la déchristianisation ?

19 Michel Vovelle avait concentré ses recherches sur les changements de nom significatifs, témoins d’un engagement révolutionnaire. En l’an II, ces changements représentent moins de 2 % de l’ensemble des communes qui ont changé de nom [23]. Qu’en est-il des noms que ces communes portent entre 1801 et 1814 ? Bien sûr, aucune commune n’a conservé un nom révolutionnaire politiquement marqué, notamment ceux avec une claire référence aux Montagnards (disparus les « Marat » et autres « bonnet-rouge » et toutes les « Montagnes », exception faite de la commune de Rilly-la-Montagne dans la Marne). Néanmoins, vingt et une communes (vingt-deux avec Fontenay-le-Peuple) ont gardé un nom révolutionnaire, soit un pourcentage plus de quatre fois plus élevé (8,1 %) que celui de l’an II. Pour ces communes se sont maintenues les références qui risquaient peu de choquer le nouveau pouvoir : « libre » et « liberté » viennent ainsi en tête avec six utilisations. À noter que ce sont les départements frontaliers et donc victimes ou menacés d’invasion (le Nord avec deux références, la Moselle et le Haut-Rhin avec chacun un emploi) qui en font le plus usage, avec comme exception Ancy-le-Libre dans l’Yonne (anciennement Ancy-le-Serveux) et Port-Liberté (anciennement Port-Louis) dans le Morbihan, seule commune de toute la Bretagne à garder son nom de l’an II avec celles de Saint-Gilles-les-Bois et de Pommerit-les-Bois dans les Côtes-du-Nord (anciennement Saint-Gilles-le-Vicomte et Pommerit-le-Vicomte). Mais Port-Liberté, à l’instar de Fontenay-le-Peuple en Vendée, forment des îlots républicains dans des régions dominées par la contre-révolution, d’où l’importance au début du Consulat de maintenir leur dénomination révolutionnaire. Viennent ensuite « union » ou « réunion » ainsi que « national » utilisés trois fois (uniquement en Saône-et-Loire pour ce dernier), puis « égalité », « le peuple » et « la loi » utilisés chacun deux fois. Nous avons également deux références aux Lumières et une à la révolution scientifique du XVIIe siècle avec la ville de Montmorency en Seine-et-Oise rebaptisée « Émile » en 1793, en commémoration de l’ouvrage que Jean-Jacques Rousseau avait écrit sur place, celle de Ferney dans l’Ain, renommée également en 1793 Ferney-Voltaire du nom de son plus illustre habitant et finalement La Haye dans l’Indre-et-Loire qui devient La Haye-Descartes en février 1794, pour célébrer l’enfant du pays. Parmi ces trois communes, cette dernière est la seule à conserver son nom révolutionnaire après 1814, pour finalement se nommer tout simplement « Descartes » en 1967. Montmorency reprend sa dénomination antérieure en 1813, tandis que Ferney abandonne Voltaire entre 1802 et 1814 (nous n’avons pas la date précise) et ne reprendra définitivement son nom révolutionnaire qu’en 1879.

20 Mais ce qui m’intéresse plus, ce n’est pas tellement le nom que ces communes ont pris pendant la Révolution, car, nous venons de le voir, seule une petite minorité ont conservé des noms proprement révolutionnaires, mais plutôt le nom d’origine de ces communes. La plupart des villes et villages qui ont changé de nom pendant la Révolution l’ont fait parce que leur nom faisait référence à l’Ancien Régime, soit à l’Église et au christianisme (Saint, Chapelle, Abbaye, Moines, Évêque…), soit à la féodalité (Comte, Duc, Château…) ou encore la royauté (Roi, Reine, Royal…). Dans l’ensemble, ces communes n’ont d’ailleurs fait que laïciser ou déféodaliser leur nom, en abandonnant le « saint », « royal » ou autre référence à la féodalité qui rappelait l’Église et l’Ancien Régime. Si la très grande majorité des communes qui ont changé de nom pendant la Révolution sont celles avec une composante religieuse, ce pourcentage baisse notablement sous le Consulat et l’Empire, et plus encore après 1814 (moins 25 points), au profit des communes avec un nom lié à la féodalité (plus 15 points) et à la royauté (plus 15 points) (voir tableau ci-dessous).

21 Notre carte fait apparaître d’importants contrastes : les régions où la pression déchristianisatrice a été la plus forte (région parisienne et la Bourgogne : Saône-et-Loire, Côte-d’Or, Aube et Yonne) sont celles dont les dominations féodales et royales dépassent sensiblement la moyenne nationale (voir carte 3). Cette tendance s’accentue pour les communes qui ont conservé leur nom révolutionnaire (ou qui le reprennent) après 1814 (voir carte 4). Nos différentes cartes dessinent ainsi des zones cohérentes de rejet ou d’adhésion à la toponymie révolutionnaire qui se maintiennent dans le temps tout au long du XIXe siècle. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard mais le fait d’enjeux politiques et sociaux. Pour essayer de comprendre les motivations sous-jacentes à ces changements de nom, je propose d’analyser plus en détail le cas de la Bourgogne, région qui nous l’avons vu se démarque du reste de la France par le nombre de communes qui ont gardé ou repris leur dénomination révolutionnaire après la Révolution.

Répartition des communes qui ont changé de nom pendant la Révolution en fonction de leur nom d’origine [24]

Noms révolutionnaires Noms avec une composante religieuse Noms avec une composante féodale Noms avec une composante royale Noms avec une composante religieuse
et féodale
Noms avec une composante religieuse
et royale
Autres noms Total
Pendant la Révolution 2 107 (77 %)269 (10 %)86 (3 %)8 (0,3 %)8 (0,3 %)274 (10 %)2 752 (100 %)
Entre 1801-1814
dont conservés
Après 1814
175 (63 %)
36
50 (18 %)
18
40 (15 %)
6
2 (1 %)
2
3 (1 %)
4 (1 %)
2
274 (100 %)
64
Conservés ou repris après 1814 45 (52 %)21 (25 %)15 (18 %)2 (2 %)3 (3 %)86 (100 %)

Répartition des communes qui ont changé de nom pendant la Révolution en fonction de leur nom d’origine [24]

IV. Comprendre la toponymie révolutionnaire : l’exemple de la Bourgogne

22 La toponymie révolutionnaire traduit de manière non équivoque, et dans le long terme, des préférences politiques bien définies ; la Bourgogne en est l’un des exemples les plus marquants. La Côte-d’Or et l’Yonne (ces départements rassemblent à eux deux plus de 10 % des communes qui n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime après 1801) font partie des quatre départements qui ont le plus voté en faveur du plébiscite d’avril 1815 qui avalisait la transformation de l’Empire en un régime plus libéral, la Côte-d’Or étant le premier, l’Yonne le quatrième [25]. Cependant, ce vote représente pour l’Yonne moins une marque de confiance envers Napoléon qu’un rejet du retour à l’Ancien Régime. En effet, quatre communes de l’Yonne reprennent leur nom de l’an II en 1848 (les seules de toute la France, avec une commune du Nord), deux dont le nom comporte une référence à la royauté et deux à la féodalité (voir tableau en annexe). L’annonce du coup d’État du futur Napoléon III en décembre 1851 provoque d’ailleurs un début d’insurrection dans une partie du département [26]. Plus tard, c’est au tour de la Saône-et-Loire de témoigner de son appui envers la IIIe République : trois communes de ce département, Saint-Gengoux-le-Royal, Donzy-le-Royal et Lessart-le-Royal troquent respectivement en 1882, 1890 et 1908 l’adjectif « Royal » pour « National ».

23 Rejet de l’Église et de l’Ancien Régime, adhésion à la République, la toponymie révolutionnaire pour les communes de Bourgogne témoigne des changements qui ont marqué la France du début du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. En expliquer les raisons n’est pas une tâche aisée. Cependant, plusieurs éléments distinguent la Bourgogne du reste de la France à la veille de la Révolution et permettent d’apporter un début d’explication. C’est dans l’ancien duché de Bourgogne (Saône-et-Loire, Côte-d’Or et l’est de l’Yonne) que le poids de la féodalité se fait le plus sentir : plus d’un tiers des localités est en effet encore soumis au servage en 1781 [27]. Du point de vue religieux, une partie de la Bourgogne est un foyer janséniste autour de l’ancien diocèse d’Auxerre et de son évêque Charles de Caylus, dernier évêque janséniste en France, à la tête de son diocèse de 1704 à 1754. Les jansénistes sont accusés par certains auteurs d’être à l’origine de la déchristianisation en prônant une religion austère qui a éloigné des autels les fidèles et découragé les vocations. Quoi qu’il en soit, une baisse sensible des ordinations se fait sentir dans les diocèses de Bourgogne : dès les années 1730-1740 pour celui de Langres, autour de 1740 pour celui d’Auxerre et enfin vers 1755 pour celui de Sens. Cette baisse entraîne une pénurie de prêtres et donc un moindre encadrement religieux des populations de la Bourgogne avant la Révolution [28], ce qui peut expliquer l’importance de la déchristianisation dans ces départements.

Conclusion

24 Le changement de nom des communes pendant la période révolutionnaire (ou toponymie révolutionnaire) est traité avec condescendance pour ne pas dire ignoré à l’instar de la déchristianisation de l’an II dont il est issu. Selon l’historiographie aujourd’hui en vogue, la déchristianisation de l’an II est un phénomène minoritaire et temporaire, circonstanciel et imposé par la force par une minorité radicale pendant la Terreur et donc de ce fait peu significatif. Ce dédain s’applique aux manifestations de la déchristianisation de l’an II, abdication ou mariage des prêtres et bien sûr à la toponymie révolutionnaire. Mais s’il est vrai que ce phénomène est minoritaire, puisque moins de 10 % des communes ont changé de nom pendant la Révolution, il est loin d’être temporaire : près de 10 % d’entre elles n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime après 1801, un tiers de ces communes ont conservé leur nom révolutionnaire ou l’ont repris après 1814 et l’ont gardé pour la plupart jusqu’à nos jours. Bien sûr mon étude est parcellaire, je ne le cache pas : au-delà du décompte certainement incomplet des communes qui ont maintenu leur dénomination révolutionnaire, pour éclairer les motivations de celles qui ont repris ou gardé leur nom de l’an II après 1814, il nous manque notamment les comptes rendus des conseils municipaux. Notre étude montre cependant que la répartition de ces communes dans l’espace national ne s’est pas faite « au petit bonheur la chance », mais témoigne de changements politiques et sociaux locaux qui reflètent des tendances nationales : rejet de la monarchie et de la féodalité à l’automne 1792, la toponymie révolutionnaire se développe en l’an II en un mouvement d’hostilité envers l’Église et la religion, puis se mue davantage en un phénomène de rejet de l’Ancien Régime sous le Consulat et l’Empire, enfin de soutien envers la Seconde puis la Troisième République. Notre analyse s’inscrit dans la lignée de nombreuses études plus anciennes, celle du serment à la Constitution civile du clergé en 1791, de la déchristianisation de l’an II, du vote républicain sous la IIIe République et de la pratique religieuse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale [29]. La toponymie révolutionnaire apparaît ainsi comme un autre moyen d’expression politique, minoritaire mais néanmoins révélateur, de l’existence de deux France antagonistes, celle catholique et conservatrice de l’Ouest et du Sud-Ouest opposée à un centre républicain et laïc.

25Tableau des communes qui ont gardé leur nom révolutionnaire après la Révolution

26 Le tableau suivant regroupe les communes (classées par départements tels qu’ils étaient délimités en l’an II : voir la carte 1) qui n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime en 1801. Pour chaque commune figurent le nom avant 1789 et la ou les dénominations révolutionnaires. La dernière colonne indique le nom à l’époque du Consulat (1801 ou 1802). L’expression « Les 2 en 1801 (ou 1802) » signifie que l’on rencontre les deux dénominations à cette date. Dans quelques cas, la date à laquelle la commune a repris son nom d’origine est indiquée. Si cette date fait défaut, cela signifie que la commune a repris ce nom au plus tard en 1814. Les dates indiquées après 1814 marquent l’année du retour au nom révolutionnaire, ou au contraire la date du retour au nom de l’Ancien Régime ou de tout autre changement de nom, parfois lié à des fusions de communes. Ne sont pas répertoriées dans ce tableau les quelques communes dont le nom en 1789 n’évoquait pas l’Ancien Régime (nom avec des connotations féodales, religieuses ou royales) et dont le nom pris entre 1792 et 1794 ne comporte aucune connotation révolutionnaire.

Nom des communes
DépartementsAncien RégimeRévolution
AINFerneyFerney-VoltaireLes 2 en 1802, Ferney-Voltaire en 1879
Neuville-les-DamesNeuville-sur-RenonLes 2 en 1802
St-DenisChosson-d’AlbarineSt-Denis, Le Chosson en 1802
St-Germain-de-JouxJoux-la-MontagneLes 2 en 1802
St-Paul-de-VaraxVieux-Jonc, VaraxSt-Paul-de-Varax, Varax en 1802
AISNEChézy-l’AbbayeChézy-sur-MarneLes 2 en 1802, Chézy-sur-Marne aujourd’hui
Licy-les-MoinesLicy-ClignonLes 2 en 1802, Licy-Clignon depuis 1889
Lucy-les-MoinesLucy-le-BocageLucy-le-Bocage30 encore aujourd’hui
Marisy-Ste-GenevièveMarisy-le-GrandLes 2 en 1802
Neuilly-St-FrontNeuilly-sur-OurcqLes 2 en 1802
Nizy-le-ComteNizy-le-MaraisLes 2 en 1802
ALLIERAinay-le-ChâteauAinay-sur-SologneLes 2 en 1802
Chantelle-le-ChâteauChantelleLes 2 en 1802, Chantelle aujourd’hui
Louroux-BourbonnaisLouroux-sur-CourgetLes 2 en 1802
Montet-aux-MoinesLe MontetLes 2 en 1802, Le Montet aujourd’hui
Valigny-le-MonialValignyLes 2 en 1802, Valigny aujourd’hui
BASSES-ALPESSte-Croix-à-LauzeLa LauzeLes 2 en 1802
St-Geniez de DromonDromonLes 2 en 1802
St-PierrePuget-FigetteLes 2 en 1802
HAUTES-ALPESChâteau-la-BeaumeLa Haute-BeaumeLes 2 en 1802, la Haute-Beaume aujourd’hui
Mont-DauphinMont-LionLes 2 en 1802
St-André-en-BauchaineLa FaurieLa Faurie encore aujourd’hui
St-Jean-St-NicholasMontmorcierLes 2 en 1802
St-Julien-en-BeauchêneDurbon-sur-BuechSt-Julien-en- Beauchêne, Durbon, en 1802
St-Michel-de-ChaillolChaillol-la-MontagneChaillol en 1802
ALPES MARITIMES
ARDÈCHESt-Andéol-de-FourchadesFourchadesLes 2 en 1802
St-Étienne-de-LugdarèsLugdarèsLes 2 en 1802
St-Jean-de-PourcharessePourcharesse-sous-PeyreSt-Jean-de-Pourcharesse , Pourcharesse en 1802
ARDENNES
ARIÈGECarla-le-ComteCarla-le-PeupleLes deux en 1802
AUBEBalnot-le-ChâtelBalnot sur LaignesLes 2 en 1802, Balnot-sur-Laignes aujourd’hui
Champ-au-RoyChamp-sur-BarseLes 2 en 1802, Champ-sur-Barse aujourd’hui
Fontaine-St-GeorgesFontaine-les-GrèsLes 2 en 1802, Fontaines-les-Grès depuis 1859
Mussy-l’ÉvêqueMussy-sur-SeineLes 2 en 1802, Mussy-sur-Seine aujourd’hui
Poivre-Ste-SuzannePoivreLes 2 en 1802, Poivres aujourd’hui
Pont-le-RoiPont-sur-SeineLes 2 en 1802, Pont-sur-Seine depuis 1853
Saint-LupienSomme-FontaineLes 2 en 1802
AUDEVilleneuve-les-ChanoinesVilleneuve-MinervoisLes 2 en 1802, Villeneuve-Minervois en 1894
AVEYRONSt-Rome-de-CernonFort-CernonSt-Rome-de-Cernon, Cernon en 1802
BOUCHES-DU-RHÔNEBoulbon-BourdonBoul-la-Montagne
Bourg-Montagne
Boulbon aujourd’hui
St-CannatLe SauzetLes 2 en 1802
CALVADOSCondé-sur-NoireauNoireauLes 2 en 1802
Cormelles-le-RoyalCormelles-le-libreCormelles, Cormelles-le-Royal depuis 1969
Ouilly-le-VicomteOuilly-l’UnionLes 2 en 1802
St-Aubin-de-FontenayFontenay-le-PesnelLes 2 en 1802, Fontenay-le-Pesnel aujourd’hui
St-Martin-d’OuillyOuilly-la-RibaudeLes 2 en 1802, réunie à Ouilly-du-Houley en 1825
CANTAL
CHARENTELa CouronneLa PaludLes 2 en 1802
CHARENTE INFÉRIEURECorme-RoyalCorme-la-ForêtLes 2 en 1802
Les Églises-d’ArgenteuilArgenteuil, TricoloreLes Églises-d’Argenteuil, Argenteuil en 1802
Le Pin-St-DenisLe PinLes 2 en 1802, St-Denis-du-Pin depuis1954
St-André-de-LidonLidonLes 2 en 1802
St-Ciers-du-TaillonLe TaillonLes 2 en 1802
St-Cyr-du-DoretL’UnionSt-Cyr-du-Doret, Le Doret en 1802
St-Georges-de-DidonneDidonneLes 2 en 1802
St-Julien-de-L’EscapLescap, La Surveillance, Pont-de-SurveillanceLescap, St-Julien-de-l’Escap en 1802
St-Georges-de-LonguepierreLonguepierreLes 2 en 1802
St-Martin-de-la-CoudreLa CoudreLes 2 en 1802
St-Martial-de-CoculetCoculetLes 2 en 1802
St-Palais-de-NégrignacNégrignacLes 2 en 1802
St-Palais-de-PhiolinPhiolin-ChaumièreSt-Palais-de-Phiolin, Phiolin en 1802
St-SeverinBelluireLes 2 en 1802
St-Simon-de-PelouaillePelouailleLes 2 en 1802
Cram-le-PrieuréCram-ChabanLes 2 en 1802, Cram-Chaban aujourd’hui
CHERDun-le-RoiDun-sur-AuronLes 2 en 1802, Dun-sur-Auron depuis 1880
St-Cristophe-le-ChaudryLe ChaudryLes 2 en 1802
CORRÈZEMeyrignac-L’ÉgliseMeyrignac-la-MontagneMeyrignac, Meyrignac-L’Église en 1802
St-Hilaire-FoissacFoissac-la-LuzègeFoissac, St-Hilaire-Foissac en 1802
St-Hilaire-PeyrouxLe Peyrou-MaratLe Peyrou, St-Hilaire-Peyroux en 1802
CORSE
CÔTES DU NORDPommerit-le-VicomtePommerit-les-BoisLes 2 en 1802
St-Gilles-le-VicomteBellevue, St-Gilles-les-BoisSt-Gilles-les-Bois, St-Gilles-le-Vicomte en 1802, Saint-Gilles-les-Bois aujourd’hui
CÔTE-D’ORAignay-le-DucAignay-Côte-d’OrLes 2 en 1802
Aisey-le-DucAisey-sur-SeineLes 2 en 1802, Aisey-sur-Seine aujourd’hui
Alise-Ste-ReineAliseLes 2 en 1802
Arnay-le-DucArnay-sur-ArrouxLes 2 en 1802
Chaudenay-le-ChâteauChaudenay-la-RocheLes 2 en 1802
Curtil-Saint-SeineCurtilLes 2 en 1802
Grésigny-sous-Ste-ReineGrésigny-sous-AliseLes 2 en 1801
Labergement-le-DucLabergement-lès-SeurreLabergement-lès-Seurre encore aujourd’hui
Lucenay-le-DucLucenayLucenay-le-Duc, Lucenay-en -Montagne en 1802
Pagny-le-ChateauPagny-l’ÉgalitéLes 2 en 1802
Marcilly-les-Mont-St-JeanMarcilly-les-Mont-SereinMarcilly-les-Mont-Serein, Marcilly-Ogny en
1802, Marcilly-Ogny aujourd’hui
Quincy-le-VicomteQuincy-sur-ArmançonLes 2 en 1802
St-AndeuxMontriboixLes 2 en 1802, St-Andeux en 1813
St-Germain-de-ModéonModéonLes 2 en 1802
St-Jean-de-LosmeBelle-DéfenseLes 2 en 1802, St-Jean-de-Losme en 1806
St-Léger-de-FourchesFourchesLes 2 en 1802
St-Maurice-sur-VingeanneAvallon-sur-Vingeanne Les 2 en 1802, St-Maurice-sur-Vingeanne en 1810
St-UsageBon-UsageLes 2 en 1802
Saulon-la-ChapelleSaulon-SanfondLes 2 en 1802
Vieux-ChâteauAuze-sur-Serein Les 2 en 1802
Voulaines-les-TempliersVoulaines-sur-OurcesVoulaines, Voulaines-les-Templiers en 1968
CREUSEBoussac-les-ÉglisesBoussac-BourgLes 2 en 1802, Boussac-Bourg aujourd’hui
Tercillac-St-PaulTercillac-PelletierTercillac encore aujourd’hui
DORDOGNE
DOUBSBaume-les-DamesBaume-sur-le-DoubsLes 2 en 1802
DROME
EURESt-Aubin-d’EcrosvilleEcrosville-la-MontagneSt-Aubin-d’Ecrosville, Ecroville en 1802
St-Georges-du-TheilLe Gros-TheilLes 2 en 1802, Le Gros-Theil aujourd’hui
St-Laurent-du-TencementTencementLes 2 en 1802
EURE-ET-LOIRBaillau-l’ÉvêqueBaillau-les-BoisLes 2 en 1802
Berchères-l’ÉvêqueBerchères-les-PierresBerchères-l’Évêque en 1801, Berchères-les-Pierres en 1879
Chapelle-RoyaleChapelle-sur-YerreLes 2 en 1802
Nogent-le-RoiNogent-RoulleboisLes 2 en 1802
FINISTÈRE
GARDSt-André-de-ValborgneSt-André-du-GardLes 2 en 1802
St-Étienne-des-SortsSortsLes 2 en 1802
St-Georges-de-CubillacCubillacLes 2 en 1802, St-Georges-d’Antillac en 1973 après fusion
St-Jean-de-CrieulonCrieulonLes 2 en 1802
St-Jean-du-PinLe PinLes 2 en 1802
St-Julien-de-CassagnasCassagnasLes 2 en 1802
St-Julien-de-PeyrolasPeyrolasLes 2 en 1802
St-Laurent-de-CarnolsCarnolsLes 2 en 1802
St-Martin-de-CorconacCorconacLes 2 en 1802
St-Paulet-de-CaissonCaissonLes 2 en 1802
HAUTE GARONNESte-Foy-de-PeyrolièresPeyroulièresLes 2 en 1802
St-Sabin-d’EscanecrabeEscanecrabeEscanecrabe encore aujourd’hui
GERSSt-MichelTarandeLes 2 en 1802
GIRONDESt-Louis-de-MontferrandMontferrandLes 2 en 1802
ILLE-ET-VILAINE
HÉRAULTAiguesvives-le-RoiAiguevive-la-RépubliqueAigues-Vives encore aujourd’hui
Château-de-LondresMas-de-LondresMas-de-Londres encore aujourd’hui
St-Félix-de-l’HérasHérasLes 2 en 1802
St-Jean-de-la-BlaquièreLa BlaquièreLes 2 en 1802
St-SaturninLucianLes 2 en 1802
La Châtre-le-VicomteLa Châtre-LanglinLes 2 en 1802, La Châtre-Langlin aujourd’hui
Luçay-le-CaptifLuçay-le-LibreLes 2 en 1802, Luçay-le-Libre aujourd’hui
St-Denis-de-JouhetJouhet-les-MarronsLes 2 en 1802
St-Martin-de-TournonTournonLes 2 en 1802
Thévet-St-JulienThévet-sur-BaudouinThévet, St-Julien-Thévet en 1802
INDRE-ET-LOIRELa HayeLa Haye-DescartesLes 2 en 1802, La Haye-Descartes jusqu’en 1967, Descartes depuis
Neuilly-le-NobleNeuilly-le-BrignonNeuilly-le-Brignon encore aujourd’hui
Neuvy-le-RoiNeuvy-la-LoiLes 2 en 1802
St-Étienne-de-ChignyChigny-les-BoisLes 2 en 1802
St-Martin-d’ÉtableauÉtableauLes 2 en 1802
ISÈRESt-FerjusLa TroncheLes 2 en 1802, La Tronche aujourd’hui
St-Georges-D’EsperancheEsperancheLes 2 en 1802
St-Laurent-de-MureMure-la-FontaineLes 2 en 1802 (commune du Rhône maintenant)
JURABaume-les-Moines
Baume-les-Messieurs
Baume-Jura
Baume, Baume-les-Messieurs en 1802, Baume-les-Messieurs en 1968
Lavans-lès-St-ClaudeLavans-les-LouvièresLavans, Lavans-lès-St-Claude en 1802
LANDESSt-LoubouerCasteraLes 2 en 1802
LOIR-ET-CHERLa-Chaussée-St-VictorLa Chaussée-VictorLa Chaussée, La-Chaussée-St-Victor en 1802
La Ferté-St-AgnanLa Ferté-aux-OignonsLes 2 en 1802, Ferté-St-Cyr en 1853
St-Claude-de-DirayDiray-la-MontagneDiray, St-Claude-de-Diray en 1802
St-Cyr-SemblecySemblecy/Cyr-en-SologneLes 2 en 1802, réunie à la Ferté-St-Cyr en 1805
St-SecondinMolineufSt-Secondin en 1802, Molineuf en 1913
LOIRESt-Julien-des-ChazesLes Chazes-d’AllierLes Chazes, St-Julien-des-Chazes en 1802
Sury-le-ComtalSury-la-ChauxLes 2 en 1802
LOIRE INFÉRIEURE
HAUTE LOIREFix-St-GeneysFix-le-Haut
Fix-d’Auvergne
Fix-le-Haut, Fix-St-Geneys en 1802
St-Étienne-LardeyrolLardeyrolLardeyrol, St-Étienne-Lardeyrol en 1802
St-Ferréol-de CohadeCohadeLes 2 en 1802, Cohade en 1884
St-Jean-de-NayNay
Nay-la-Montagne
Nay, St-Jean-de-Nay en 1802
St-Just-près-ChomelisBellevue-la-MontagneSaint-Just-près-Chomelis en 1802, Bellevue-la-Montagne en 1896
St-Maurice-de-LignonLignonLes 2 en 1802
St-Paul-de-TartasTartasLes 2 en 1802
St-Pierre-Eynac
Eynac
Montplot
Eynac, St-Pierre-Eynac en 1802
La Voûte-de-Polignac Lavoûte-sur-LoireLes 2 en 1802, Lavoûte-sur-Loire aujourd’hui
LOIRETCourcelles-le-RoiCourcelles-la-RivièreCourcelles, Courcelles-la-Rivière en 1802, Courcelles aujourd’hui
La Ferté-St-AubinLa Ferté-CossonLes 2
LOT
LOT-ET-GARONNE
LOZÈRESt-Germain-de-CalberteCalberteLes 2 en 1802
St-Martin-de-CampseladeBassurelsLes 2 en 1802, Bassurels aujourd’hui
MANCHECerisy-l’AbbayeCerisy-la-ForêtLes 2 en 1802, Cérisy-la-Forêt aujourd’hui
St-Georges-de-LivoyeLe Grand-LivoyeLes 2 en 1802
St-Louet-sur-LozonLozonSaint-Louet-sur-Lozon en 1801, Lozon en 1832 après fusion avec St-Ebremond-sur-Lozon
St-Nicholas-de-PierrepontPierrepontLes 2 en 1802
MAINE-ET-LOIRESt-MelaineAubanceLes 2 en 1802
MARNEChapelle-FelcourtFelcourtLes 2 en 1802
Charmontois-le-RoiCharmontois-sur-AisneLes 2 en 1802
Gionges-Saint-FerjeuxGiongesLes 2 en 1802, Gionges aujourd’hui
RillyRilly-la-MontagneRilly-la-Montagne encore aujourd’hui
Saint-Martin-d’AbloisAbloisLes 2 en 1802, St-Martin-d’Ablois en 1952
HAUTE MARNECirey-le-ChâteauCirey-sur-BlaiseLes 2 en 1802, Cirey-sur-Blaise aujourd’hui
Coiffy-le-ChâteauCoiffy-le-HautLes 2 en 1802, Coiffy-le-Haut aujourd’hui
Montigny-le-RoiMontigny-Source-MeuseLes 2 en 1802, Montigny-Source-Meuse jusqu’en 1972, Val-de-Meuse depuis
Nogent-le-RoiNogent-Haute-MarneLes 2 en 1802, Nogent-en-Bassigny en 1890, Nogent en 1972
MAYENNESt-Christophe-du-LuatLuatLes 2 en 1802
St-Martin-de-ConnéeConnéeLes 2 en 1802
MEURTHEChâteau-BrehainBrehain-BasBrehain, Château-Brehain en 1802 (commune de Moselle maintenant)
DieulouartScarponeLes 2 en 1802
Ste-Marie-de-BickenholtzBickenholtzBickenholtz encore aujourd’hui
MEUSEBar-le-DucBar-sur-OrnainLes 2 en 1802
Juvigny-les-DamesJuvigny-sur-LoisonJuvigny, Juvigny-sur-Loison en 1802, Juvigny-sur-Loison aujourd’hui
MONT TERRIBLE
MORBIHANPort-LouisPort-de-l’Égalité
Port-Liberté
Port-Liberté, Port-Louis en 1802
MOSELLEHombourg-L’ÉvêqueHombourg-le-HautHombourg-Haut encore aujourd’hui
SarrelouisSarre-LibreSarre-Libre, Sarrelouis en 1810 (commune d’Allemagne désormais)
NIÈVREMonceaux-le-ComteMonceaux-sur-YonneLes 2 en 1802
NORDCondé-sur-L’EscaultNord-LibreNord-Libre en 1802, Condé en 1824, Condé-sur-L’Escault en 1890
Flines-l’AbbayeFlinesFlines en 1802, Flines-lez-Raches en 1848
Solre-le-ChâteauSolre-LibreSolre-Libre en 1802, Solre-le-Château en 1813
OISEBethisy-St-PierreBethisy-la-ButteBethisy , Bethisy-St-Pierre en 1802
Plessis-de-RoyePlessis-de-BelvalLes 2 en 1802
St-Vaast-de-LongmontLongmontLes 2 en 1802
Trie-ChâteauTrye-sur-TroesneLes 2 en 1802
Villeneuve-le-RoiVilleneuve-les-SablonsLa Villeneuve, Villeneuve-le-Roi en 1802, Villeneuve-les-Sablons en 1930
ORNELonlay-l’AbbayeLonlay-sur-EgrenneLes 2 en 1802
St-Léger-de-la-HayeLa HayeLes 2 en 1802
St-Martin-d’EcubleiEcubley-sur-RilleLes 2 en 1802
PAS-DE-CALAISAix-l’ÉvêqueAix-en-ErgnyAix-en-Ergny encore aujourd’hui
Aubin-St-VaastAubin-MaratAubin en 1802
Auchy-les-MoinesAuchy-lès-HesdinLes 2 en 1802, Auchy-lès-Hesdin aujourd’hui
Auxy-le-ChâteauAuxy-la-RéunionLes 2 en 1802
Avesnes-le-ComteAvesnes-l’ÉgalitéAvesne, Avesnes-le-Comte en 1802
Beaumery-St-MartinBeaumerieLes 2 en 1802
Bouin-St-VaastBouin-BeaurepaireBouin jusqu’en 1970 puis réunie à Bouin-Plumoison
Cavron-St-MartinCavron-l’UnitéCavron, Cavron-St-Martin en 1802
Rumilly-le-ComteRumilly-BeaussartRumilly encore aujourd’hui
PUY-DE-DÔMELa-Chapelle-AgnonAgnonLes 2 en 1802
Pont-du-ChâteauPont-sur-AllierLes 2 en 1802
St-Martin-D’OllièresOllièresLes 2 en 1802
St-Germain-sous-UssonVarennesVarennes, Varennes-sur-Usson en 1801, Varennes-sur-Usson encore aujourd’hui
BASSES PYRÉNÉES
HAUTES PYRÉNÉES
PYRÉNÉES ORIENTALES
BAS-RHINFort-LouisFort-VaubanLes 2 en 1802
HAUT-RHINSaint-LouisBourg-LibreBourg-Libre en 1802
RHÔNENeuville-l’ArchevêqueMarat-sur-Saône
Neuville-sur-Saône
Neuville-sur-Saône encore aujourd’hui
St-Igny-de-VersVers-la-MontagneVers, St-Igny-de-Vers en 1802
St-Jean-de-ChaussanChaussan-la-MontagneChaussan, St-Jean-de-Chaussan en 1802
St-Jean-de-ToulasToulasLes 2 en 1802
St-Martin-de-CornasCornas-sur-GierCornas, St-Martin-de-Cornas en 1802
St-Pierre-la-PaludPalud-la-MontagneLes 2 en 1802
SAÔNE-ET-LOIREBourbon-LancyBellevue-les-BainsLes 2 en 1802
Buxy-le-RoyalLe Grand-Buxy
Buxy-le-National
Buxy encore aujourd’hui
La Chapelle-de-BragnyBragny-sur-GrosneBragny, La Chapelle-de-Bragny en 1802
Chatenoy-le-RoyalChatenoy-le-NationalLes 2 en 1802
Donzy-le-RoyalDonzy-le-NationalLes 2 en 1802, Donzy-le-National en 1890
Issy-L’ÉvêqueIssy-la-MontagneIssy, Issy-L’Évêque en 1802
Lessart-le-RoyalLessart-le-NationalLes 2 en 1802, Lessart-le-National en 1908
St-Gengoux-le-RoyalJouvenceJouvence en 1802, St-Gengoux-le-National en 1882
St-Martin-de-LixyLixyLes 2 en 1802
St-Martin-de-SalenceySalenceyLes 2 en 1802
St-Martin-sous-MontaiguMontaiguLes 2 en 1802
St-RachoDun-la-MontagneDun, St-Racho en 1802
HAUTE-SAÔNENoroy-l’ArchevêqueNoroy-le-BourgNoroy-le-Bourg encore aujourd’hui
SARTHEBeaumont ou Beaumont-le-VicomteBeaumont-sur-SartheBeaumont-sur-Sarthe encore aujourd’hui
Bourg-le-RoiBourg-la-LoiLes 2 en 1802
Fresnay-le-VicomteFresnayFresnay en 1802, Fresnay-sur-Sarthe en 1892
St-Georges-de-DangeulDangeulLes 2 en 1802, Dangeul aujourd’hui
St-Michel-de-ChavaigneChavaigne-sur-NoguesChavaigne, St-Michel-de-Chavaigne en 1802
SAVOIE (Mont Blanc)St-BadolchAlbanneLes 2 en 1802
St-Étienne-de-CuinesCuinesLes 2 en 1802
St-Nicholas-de-VéroceVérosseLes 2 en 1802
St-Pierre-de-GenebrosGenebrosLes 2 en 1802
St-ThomasLes EssertsLes 2 en 1802, les Esserts-Blay Aujourdh’hui
SEINEBourg-la-ReineBourg-EgalitéBourg-Égalité en 1802, Bourg-la-Reine en 1812
Choisy-le-RoiChoisy-sur-SeineLes 2 en 1802
IssyIssy-l’UnionUnion, Issy en 1802
SEINE INFÉRIEURELes Authieux-sur-le-Port-St-OuenAuthieux-sur-le-Port-des-Sans-CulottesAuthieux, Les Authieux-sur-le-Port-St-Ouen en 1802
Mesnil-aux-MoinesMesnil-FollempriseLes 2 en 1802, Mesnil-Follemprise aujourd’hui
St-Denis-d’HéricourtHéricourt-en-CauxLes 2 en 1802, Héricourt-en-Caux en 1857
SEINE-ET-MARNEBrie-Comte-RobertBrie-la-Ville, Brie-Libre, Brie-sur-HièresBrie-sur-Hières en 1802, Brie-Comte-Robert en 1814
La Chapelle-la-ReineLa Chapelle-ÉgalitéLes 2 en 1802
Les Chapelles-BourbonsChapelles-l’UnionLes 2 en 1802
Germigny-l’ÉvêqueGerminy-sur-MarneLes 2 en 1802
Guignes-RabutinGuignes-LibreGuignes encore aujourd’hui
Saint-PortSeine-PortLes 2 en 1802, Seine-Port aujourd’hui
Savigny-le-TempleSavigny-sur-BaloryLes 2 en 1802
SEINE-ET-OISELes Alluets-le-RoiLes AlluetsLes 2 en 1802
Bièvre-le-ChatelBièvre-la-MontagneBièvres encore aujourd’hui
Les Essarts-le-RoiLes Essarts-les-Bois (ou la Montagne)Les 2 en 1802
Marly-le-RoiMarly-la-MachineLes 2 en 1802
Mesnil-le-RoiMesnil-CarrièreLes 2 en 1802
MontmorencyÉmileÉmile en 1802, Montmorency en 1813
Saint-LambertLambert-les-BoisLambert, Saint-Lambert en 1802
St-Ouen-l’AumôneL’Aumône-la-MontagneL’Aumône, St-Ouen-l’Aumône en 1802
Le Tertre-St-DenisTertre-la-MontagneTertre, Le Tertre-St-Denis en 1802
Toussus-le-NobleToussusLes 2 en 1802
VauréalLieuxLes 2 en 1802
DEUX-SÈVRESCoulonges-les-RoyauxCoulonges-sur-l’AuthiseCoulonges, Coulonges-sur-l’Authise en 1802
St-Hilaire-la-PaludLa PaludLes 2 en 1802
SOMMESt-Quentin-Lamotte-Croix-au-BaillyCroix-au-BaillyLes 2 en 1802
TARNSt-Jean-de-MarcelMarcel-HautMarcel, St-Jean-de-Marcel en 1802
VAR
VAUCLUSE
VENDÉEFontenay-le-ComteFontenay-le-PeupleFontenay, Fontenay-le-Comte en 1802
St-Christophe-du-LigneronLe LigneronLes 2 en 1802
St-Germain-de- PrinçayPrinçay-le-VineuxPrinçay, St-Germain-de-Prinçay en 1802
Ste-FlorenceL’Hébergement-IdreauLes 2 en 1802
VIENNELussac-les-ChâteauxLussac-sur-VienneLes 2 en 1802
HAUTE-VIENNE
VOSGESBan-le-DucBan-sur-MeurtheBan-sur-Meurthe jusqu’en 1995 puis réunie à Ban-sur-Meurthe-Clefcy
Fontenoy-le-ChâteauFontenoy-en-VosgesFontenoy, Fontenoy-le-Château en 1802
YONNEAncy-le-ServeuxAncy-le-LibreLes 2 en 1802, Ancy-le-Libre depuis1848
Brienon-l’ArchevêqueBrienon-sur-ArmançonBrienon-sur-Armançon encore aujourd’hui
Mailly-le-ChâteauMailly-le-VineuxMailly-sur-Yonne, Mailly-le-Château en 1802
Malay-le-RoiMalay-le-PetitLes 2 en 1802, Malay-le-Petit depuis 1848
Malay-le-VicomteMalay-le-GrandLes 2 en 1802, Malay-le-Grand depuis 1848
Saints-en-PuisayeCoussy-en-PuisayeLes 2 en 1802
Villeneuve-l’ArchevêqueVilleneuve-sur-VanneLes 2 en 1802
Villeneuve-le-RoiVilleneuve-sur-YonneLes 2 en 1802, Villeneuve-sur-Yonne depuis 1848
Nom des communes
DépartementsAncien RégimeRévolutionAprès la Révolution
AINFerneyFerney-VoltaireLes 2 en 1802, Ferney-Voltaire en 1879
Neuville-les-DamesNeuville-sur-RenonLes 2 en 1802
St-DenisChosson-d’AlbarineSt-Denis, Le Chosson en 1802
St-Germain-de-JouxJoux-la-MontagneLes 2 en 1802
St-Paul-de-VaraxVieux-Jonc, VaraxSt-Paul-de-Varax, Varax en 1802
AISNEChézy-l’AbbayeChézy-sur-MarneLes 2 en 1802, Chézy-sur-Marne aujourd’hui
Licy-les-MoinesLicy-ClignonLes 2 en 1802, Licy-Clignon depuis 1889
Lucy-les-MoinesLucy-le-BocageLucy-le-Bocage30 encore aujourd’hui
Marisy-Ste-GenevièveMarisy-le-GrandLes 2 en 1802
Neuilly-St-FrontNeuilly-sur-OurcqLes 2 en 1802
Nizy-le-ComteNizy-le-MaraisLes 2 en 1802
ALLIERAinay-le-ChâteauAinay-sur-SologneLes 2 en 1802
Chantelle-le-ChâteauChantelleLes 2 en 1802, Chantelle aujourd’hui
Louroux-BourbonnaisLouroux-sur-CourgetLes 2 en 1802
Montet-aux-MoinesLe MontetLes 2 en 1802, Le Montet aujourd’hui
Valigny-le-MonialValignyLes 2 en 1802, Valigny aujourd’hui
BASSES-ALPESSte-Croix-à-LauzeLa LauzeLes 2 en 1802
St-Geniez de DromonDromonLes 2 en 1802
St-PierrePuget-FigetteLes 2 en 1802
HAUTES-ALPESChâteau-la-BeaumeLa Haute-BeaumeLes 2 en 1802, la Haute-Beaume aujourd’hui
Mont-DauphinMont-LionLes 2 en 1802
St-André-en-BauchaineLa FaurieLa Faurie encore aujourd’hui
St-Jean-St-NicholasMontmorcierLes 2 en 1802
St-Julien-en-BeauchêneDurbon-sur-BuechSt-Julien-en- Beauchêne, Durbon, en 1802
St-Michel-de-ChaillolChaillol-la-MontagneChaillol en 1802
ALPES MARITIMES
ARDÈCHESt-Andéol-de-FourchadesFourchadesLes 2 en 1802
St-Étienne-de-LugdarèsLugdarèsLes 2 en 1802
St-Jean-de-PourcharessePourcharesse-sous-PeyreSt-Jean-de-Pourcharesse , Pourcharesse en 1802
ARDENNES
ARIÈGECarla-le-ComteCarla-le-PeupleLes deux en 1802
AUBEBalnot-le-ChâtelBalnot sur LaignesLes 2 en 1802, Balnot-sur-Laignes aujourd’hui
Champ-au-RoyChamp-sur-BarseLes 2 en 1802, Champ-sur-Barse aujourd’hui
Fontaine-St-GeorgesFontaine-les-GrèsLes 2 en 1802, Fontaines-les-Grès depuis 1859
Mussy-l’ÉvêqueMussy-sur-SeineLes 2 en 1802, Mussy-sur-Seine aujourd’hui
Poivre-Ste-SuzannePoivreLes 2 en 1802, Poivres aujourd’hui
Pont-le-RoiPont-sur-SeineLes 2 en 1802, Pont-sur-Seine depuis 1853
Saint-LupienSomme-FontaineLes 2 en 1802
AUDEVilleneuve-les-ChanoinesVilleneuve-MinervoisLes 2 en 1802, Villeneuve-Minervois en 1894
AVEYRONSt-Rome-de-CernonFort-CernonSt-Rome-de-Cernon, Cernon en 1802
BOUCHES-DU-RHÔNEBoulbon-BourdonBoul-la-Montagne
Bourg-Montagne
Boulbon aujourd’hui
St-CannatLe SauzetLes 2 en 1802
CALVADOSCondé-sur-NoireauNoireauLes 2 en 1802
Cormelles-le-RoyalCormelles-le-libreCormelles, Cormelles-le-Royal depuis 1969
Ouilly-le-VicomteOuilly-l’UnionLes 2 en 1802
St-Aubin-de-FontenayFontenay-le-PesnelLes 2 en 1802, Fontenay-le-Pesnel aujourd’hui
St-Martin-d’OuillyOuilly-la-RibaudeLes 2 en 1802, réunie à Ouilly-du-Houley en 1825
CANTAL
CHARENTELa CouronneLa PaludLes 2 en 1802
CHARENTE INFÉRIEURECorme-RoyalCorme-la-ForêtLes 2 en 1802
Les Églises-d’ArgenteuilArgenteuil, TricoloreLes Églises-d’Argenteuil, Argenteuil en 1802
Le Pin-St-DenisLe PinLes 2 en 1802, St-Denis-du-Pin depuis1954
St-André-de-LidonLidonLes 2 en 1802
St-Ciers-du-TaillonLe TaillonLes 2 en 1802
St-Cyr-du-DoretL’UnionSt-Cyr-du-Doret, Le Doret en 1802
St-Georges-de-DidonneDidonneLes 2 en 1802
St-Julien-de-L’EscapLescap, La Surveillance, Pont-de-SurveillanceLescap, St-Julien-de-l’Escap en 1802
St-Georges-de-LonguepierreLonguepierreLes 2 en 1802
St-Martin-de-la-CoudreLa CoudreLes 2 en 1802
St-Martial-de-CoculetCoculetLes 2 en 1802
St-Palais-de-NégrignacNégrignacLes 2 en 1802
St-Palais-de-PhiolinPhiolin-ChaumièreSt-Palais-de-Phiolin, Phiolin en 1802
St-SeverinBelluireLes 2 en 1802
St-Simon-de-PelouaillePelouailleLes 2 en 1802
Cram-le-PrieuréCram-ChabanLes 2 en 1802, Cram-Chaban aujourd’hui
CHERDun-le-RoiDun-sur-AuronLes 2 en 1802, Dun-sur-Auron depuis 1880
St-Cristophe-le-ChaudryLe ChaudryLes 2 en 1802
CORRÈZEMeyrignac-L’ÉgliseMeyrignac-la-MontagneMeyrignac, Meyrignac-L’Église en 1802
St-Hilaire-FoissacFoissac-la-LuzègeFoissac, St-Hilaire-Foissac en 1802
St-Hilaire-PeyrouxLe Peyrou-MaratLe Peyrou, St-Hilaire-Peyroux en 1802
CORSE
CÔTES DU NORDPommerit-le-VicomtePommerit-les-BoisLes 2 en 1802
St-Gilles-le-VicomteBellevue, St-Gilles-les-BoisSt-Gilles-les-Bois, St-Gilles-le-Vicomte en 1802, Saint-Gilles-les-Bois aujourd’hui
CÔTE-D’ORAignay-le-DucAignay-Côte-d’OrLes 2 en 1802
Aisey-le-DucAisey-sur-SeineLes 2 en 1802, Aisey-sur-Seine aujourd’hui
Alise-Ste-ReineAliseLes 2 en 1802
Arnay-le-DucArnay-sur-ArrouxLes 2 en 1802
Chaudenay-le-ChâteauChaudenay-la-RocheLes 2 en 1802
Curtil-Saint-SeineCurtilLes 2 en 1802
Grésigny-sous-Ste-ReineGrésigny-sous-AliseLes 2 en 1801
Labergement-le-DucLabergement-lès-SeurreLabergement-lès-Seurre encore aujourd’hui
Lucenay-le-DucLucenayLucenay-le-Duc, Lucenay-en -Montagne en 1802
Pagny-le-ChateauPagny-l’ÉgalitéLes 2 en 1802
Marcilly-les-Mont-St-JeanMarcilly-les-Mont-SereinMarcilly-les-Mont-Serein, Marcilly-Ogny en
1802, Marcilly-Ogny aujourd’hui
Quincy-le-VicomteQuincy-sur-ArmançonLes 2 en 1802
St-AndeuxMontriboixLes 2 en 1802, St-Andeux en 1813
St-Germain-de-ModéonModéonLes 2 en 1802
St-Jean-de-LosmeBelle-DéfenseLes 2 en 1802, St-Jean-de-Losme en 1806
St-Léger-de-FourchesFourchesLes 2 en 1802
St-Maurice-sur-VingeanneAvallon-sur-Vingeanne Les 2 en 1802, St-Maurice-sur-Vingeanne en 1810
St-UsageBon-UsageLes 2 en 1802
Saulon-la-ChapelleSaulon-SanfondLes 2 en 1802
Vieux-ChâteauAuze-sur-Serein Les 2 en 1802
Voulaines-les-TempliersVoulaines-sur-OurcesVoulaines, Voulaines-les-Templiers en 1968
CREUSEBoussac-les-ÉglisesBoussac-BourgLes 2 en 1802, Boussac-Bourg aujourd’hui
Tercillac-St-PaulTercillac-PelletierTercillac encore aujourd’hui
DORDOGNE
DOUBSBaume-les-DamesBaume-sur-le-DoubsLes 2 en 1802
DROME
EURESt-Aubin-d’EcrosvilleEcrosville-la-MontagneSt-Aubin-d’Ecrosville, Ecroville en 1802
St-Georges-du-TheilLe Gros-TheilLes 2 en 1802, Le Gros-Theil aujourd’hui
St-Laurent-du-TencementTencementLes 2 en 1802
EURE-ET-LOIRBaillau-l’ÉvêqueBaillau-les-BoisLes 2 en 1802
Berchères-l’ÉvêqueBerchères-les-PierresBerchères-l’Évêque en 1801, Berchères-les-Pierres en 1879
Chapelle-RoyaleChapelle-sur-YerreLes 2 en 1802
Nogent-le-RoiNogent-RoulleboisLes 2 en 1802
FINISTÈRE
GARDSt-André-de-ValborgneSt-André-du-GardLes 2 en 1802
St-Étienne-des-SortsSortsLes 2 en 1802
St-Georges-de-CubillacCubillacLes 2 en 1802, St-Georges-d’Antillac en 1973 après fusion
St-Jean-de-CrieulonCrieulonLes 2 en 1802
St-Jean-du-PinLe PinLes 2 en 1802
St-Julien-de-CassagnasCassagnasLes 2 en 1802
St-Julien-de-PeyrolasPeyrolasLes 2 en 1802
St-Laurent-de-CarnolsCarnolsLes 2 en 1802
St-Martin-de-CorconacCorconacLes 2 en 1802
St-Paulet-de-CaissonCaissonLes 2 en 1802
HAUTE GARONNESte-Foy-de-PeyrolièresPeyroulièresLes 2 en 1802
St-Sabin-d’EscanecrabeEscanecrabeEscanecrabe encore aujourd’hui
GERSSt-MichelTarandeLes 2 en 1802
GIRONDESt-Louis-de-MontferrandMontferrandLes 2 en 1802
ILLE-ET-VILAINE
HÉRAULTAiguesvives-le-RoiAiguevive-la-RépubliqueAigues-Vives encore aujourd’hui
Château-de-LondresMas-de-LondresMas-de-Londres encore aujourd’hui
St-Félix-de-l’HérasHérasLes 2 en 1802
St-Jean-de-la-BlaquièreLa BlaquièreLes 2 en 1802
St-SaturninLucianLes 2 en 1802
La Châtre-le-VicomteLa Châtre-LanglinLes 2 en 1802, La Châtre-Langlin aujourd’hui
Luçay-le-CaptifLuçay-le-LibreLes 2 en 1802, Luçay-le-Libre aujourd’hui
St-Denis-de-JouhetJouhet-les-MarronsLes 2 en 1802
St-Martin-de-TournonTournonLes 2 en 1802
Thévet-St-JulienThévet-sur-BaudouinThévet, St-Julien-Thévet en 1802
INDRE-ET-LOIRELa HayeLa Haye-DescartesLes 2 en 1802, La Haye-Descartes jusqu’en 1967, Descartes depuis
Neuilly-le-NobleNeuilly-le-BrignonNeuilly-le-Brignon encore aujourd’hui
Neuvy-le-RoiNeuvy-la-LoiLes 2 en 1802
St-Étienne-de-ChignyChigny-les-BoisLes 2 en 1802
St-Martin-d’ÉtableauÉtableauLes 2 en 1802
ISÈRESt-FerjusLa TroncheLes 2 en 1802, La Tronche aujourd’hui
St-Georges-D’EsperancheEsperancheLes 2 en 1802
St-Laurent-de-MureMure-la-FontaineLes 2 en 1802 (commune du Rhône maintenant)
JURABaume-les-Moines
Baume-les-Messieurs
Baume-Jura
Baume, Baume-les-Messieurs en 1802, Baume-les-Messieurs en 1968
Lavans-lès-St-ClaudeLavans-les-LouvièresLavans, Lavans-lès-St-Claude en 1802
LANDESSt-LoubouerCasteraLes 2 en 1802
LOIR-ET-CHERLa-Chaussée-St-VictorLa Chaussée-VictorLa Chaussée, La-Chaussée-St-Victor en 1802
La Ferté-St-AgnanLa Ferté-aux-OignonsLes 2 en 1802, Ferté-St-Cyr en 1853
St-Claude-de-DirayDiray-la-MontagneDiray, St-Claude-de-Diray en 1802
St-Cyr-SemblecySemblecy/Cyr-en-SologneLes 2 en 1802, réunie à la Ferté-St-Cyr en 1805
St-SecondinMolineufSt-Secondin en 1802, Molineuf en 1913
LOIRESt-Julien-des-ChazesLes Chazes-d’AllierLes Chazes, St-Julien-des-Chazes en 1802
Sury-le-ComtalSury-la-ChauxLes 2 en 1802
LOIRE INFÉRIEURE
HAUTE LOIREFix-St-GeneysFix-le-Haut
Fix-d’Auvergne
Fix-le-Haut, Fix-St-Geneys en 1802
St-Étienne-LardeyrolLardeyrolLardeyrol, St-Étienne-Lardeyrol en 1802
St-Ferréol-de CohadeCohadeLes 2 en 1802, Cohade en 1884
St-Jean-de-NayNay
Nay-la-Montagne
Nay, St-Jean-de-Nay en 1802
St-Just-près-ChomelisBellevue-la-MontagneSaint-Just-près-Chomelis en 1802, Bellevue-la-Montagne en 1896
St-Maurice-de-LignonLignonLes 2 en 1802
St-Paul-de-TartasTartasLes 2 en 1802
St-Pierre-Eynac
Eynac
Montplot
Eynac, St-Pierre-Eynac en 1802
La Voûte-de-Polignac Lavoûte-sur-LoireLes 2 en 1802, Lavoûte-sur-Loire aujourd’hui
LOIRETCourcelles-le-RoiCourcelles-la-RivièreCourcelles, Courcelles-la-Rivière en 1802, Courcelles aujourd’hui
La Ferté-St-AubinLa Ferté-CossonLes 2
LOT
LOT-ET-GARONNE
LOZÈRESt-Germain-de-CalberteCalberteLes 2 en 1802
St-Martin-de-CampseladeBassurelsLes 2 en 1802, Bassurels aujourd’hui
MANCHECerisy-l’AbbayeCerisy-la-ForêtLes 2 en 1802, Cérisy-la-Forêt aujourd’hui
St-Georges-de-LivoyeLe Grand-LivoyeLes 2 en 1802
St-Louet-sur-LozonLozonSaint-Louet-sur-Lozon en 1801, Lozon en 1832 après fusion avec St-Ebremond-sur-Lozon
St-Nicholas-de-PierrepontPierrepontLes 2 en 1802
MAINE-ET-LOIRESt-MelaineAubanceLes 2 en 1802
MARNEChapelle-FelcourtFelcourtLes 2 en 1802
Charmontois-le-RoiCharmontois-sur-AisneLes 2 en 1802
Gionges-Saint-FerjeuxGiongesLes 2 en 1802, Gionges aujourd’hui
RillyRilly-la-MontagneRilly-la-Montagne encore aujourd’hui
Saint-Martin-d’AbloisAbloisLes 2 en 1802, St-Martin-d’Ablois en 1952
HAUTE MARNECirey-le-ChâteauCirey-sur-BlaiseLes 2 en 1802, Cirey-sur-Blaise aujourd’hui
Coiffy-le-ChâteauCoiffy-le-HautLes 2 en 1802, Coiffy-le-Haut aujourd’hui
Montigny-le-RoiMontigny-Source-MeuseLes 2 en 1802, Montigny-Source-Meuse jusqu’en 1972, Val-de-Meuse depuis
Nogent-le-RoiNogent-Haute-MarneLes 2 en 1802, Nogent-en-Bassigny en 1890, Nogent en 1972
MAYENNESt-Christophe-du-LuatLuatLes 2 en 1802
St-Martin-de-ConnéeConnéeLes 2 en 1802
MEURTHEChâteau-BrehainBrehain-BasBrehain, Château-Brehain en 1802 (commune de Moselle maintenant)
DieulouartScarponeLes 2 en 1802
Ste-Marie-de-BickenholtzBickenholtzBickenholtz encore aujourd’hui
MEUSEBar-le-DucBar-sur-OrnainLes 2 en 1802
Juvigny-les-DamesJuvigny-sur-LoisonJuvigny, Juvigny-sur-Loison en 1802, Juvigny-sur-Loison aujourd’hui
MONT TERRIBLE
MORBIHANPort-LouisPort-de-l’Égalité
Port-Liberté
Port-Liberté, Port-Louis en 1802
MOSELLEHombourg-L’ÉvêqueHombourg-le-HautHombourg-Haut encore aujourd’hui
SarrelouisSarre-LibreSarre-Libre, Sarrelouis en 1810 (commune d’Allemagne désormais)
NIÈVREMonceaux-le-ComteMonceaux-sur-YonneLes 2 en 1802
NORDCondé-sur-L’EscaultNord-LibreNord-Libre en 1802, Condé en 1824, Condé-sur-L’Escault en 1890
Flines-l’AbbayeFlinesFlines en 1802, Flines-lez-Raches en 1848
Solre-le-ChâteauSolre-LibreSolre-Libre en 1802, Solre-le-Château en 1813
OISEBethisy-St-PierreBethisy-la-ButteBethisy , Bethisy-St-Pierre en 1802
Plessis-de-RoyePlessis-de-BelvalLes 2 en 1802
St-Vaast-de-LongmontLongmontLes 2 en 1802
Trie-ChâteauTrye-sur-TroesneLes 2 en 1802
Villeneuve-le-RoiVilleneuve-les-SablonsLa Villeneuve, Villeneuve-le-Roi en 1802, Villeneuve-les-Sablons en 1930
ORNELonlay-l’AbbayeLonlay-sur-EgrenneLes 2 en 1802
St-Léger-de-la-HayeLa HayeLes 2 en 1802
St-Martin-d’EcubleiEcubley-sur-RilleLes 2 en 1802
PAS-DE-CALAISAix-l’ÉvêqueAix-en-ErgnyAix-en-Ergny encore aujourd’hui
Aubin-St-VaastAubin-MaratAubin en 1802
Auchy-les-MoinesAuchy-lès-HesdinLes 2 en 1802, Auchy-lès-Hesdin aujourd’hui
Auxy-le-ChâteauAuxy-la-RéunionLes 2 en 1802
Avesnes-le-ComteAvesnes-l’ÉgalitéAvesne, Avesnes-le-Comte en 1802
Beaumery-St-MartinBeaumerieLes 2 en 1802
Bouin-St-VaastBouin-BeaurepaireBouin jusqu’en 1970 puis réunie à Bouin-Plumoison
Cavron-St-MartinCavron-l’UnitéCavron, Cavron-St-Martin en 1802
Rumilly-le-ComteRumilly-BeaussartRumilly encore aujourd’hui
PUY-DE-DÔMELa-Chapelle-AgnonAgnonLes 2 en 1802
Pont-du-ChâteauPont-sur-AllierLes 2 en 1802
St-Martin-D’OllièresOllièresLes 2 en 1802
St-Germain-sous-UssonVarennesVarennes, Varennes-sur-Usson en 1801, Varennes-sur-Usson encore aujourd’hui
BASSES PYRÉNÉES
HAUTES PYRÉNÉES
PYRÉNÉES ORIENTALES
BAS-RHINFort-LouisFort-VaubanLes 2 en 1802
HAUT-RHINSaint-LouisBourg-LibreBourg-Libre en 1802
RHÔNENeuville-l’ArchevêqueMarat-sur-Saône
Neuville-sur-Saône
Neuville-sur-Saône encore aujourd’hui
St-Igny-de-VersVers-la-MontagneVers, St-Igny-de-Vers en 1802
St-Jean-de-ChaussanChaussan-la-MontagneChaussan, St-Jean-de-Chaussan en 1802
St-Jean-de-ToulasToulasLes 2 en 1802
St-Martin-de-CornasCornas-sur-GierCornas, St-Martin-de-Cornas en 1802
St-Pierre-la-PaludPalud-la-MontagneLes 2 en 1802
SAÔNE-ET-LOIREBourbon-LancyBellevue-les-BainsLes 2 en 1802
Buxy-le-RoyalLe Grand-Buxy
Buxy-le-National
Buxy encore aujourd’hui
La Chapelle-de-BragnyBragny-sur-GrosneBragny, La Chapelle-de-Bragny en 1802
Chatenoy-le-RoyalChatenoy-le-NationalLes 2 en 1802
Donzy-le-RoyalDonzy-le-NationalLes 2 en 1802, Donzy-le-National en 1890
Issy-L’ÉvêqueIssy-la-MontagneIssy, Issy-L’Évêque en 1802
Lessart-le-RoyalLessart-le-NationalLes 2 en 1802, Lessart-le-National en 1908
St-Gengoux-le-RoyalJouvenceJouvence en 1802, St-Gengoux-le-National en 1882
St-Martin-de-LixyLixyLes 2 en 1802
St-Martin-de-SalenceySalenceyLes 2 en 1802
St-Martin-sous-MontaiguMontaiguLes 2 en 1802
St-RachoDun-la-MontagneDun, St-Racho en 1802
HAUTE-SAÔNENoroy-l’ArchevêqueNoroy-le-BourgNoroy-le-Bourg encore aujourd’hui
SARTHEBeaumont ou Beaumont-le-VicomteBeaumont-sur-SartheBeaumont-sur-Sarthe encore aujourd’hui
Bourg-le-RoiBourg-la-LoiLes 2 en 1802
Fresnay-le-VicomteFresnayFresnay en 1802, Fresnay-sur-Sarthe en 1892
St-Georges-de-DangeulDangeulLes 2 en 1802, Dangeul aujourd’hui
St-Michel-de-ChavaigneChavaigne-sur-NoguesChavaigne, St-Michel-de-Chavaigne en 1802
SAVOIE (Mont Blanc)St-BadolchAlbanneLes 2 en 1802
St-Étienne-de-CuinesCuinesLes 2 en 1802
St-Nicholas-de-VéroceVérosseLes 2 en 1802
St-Pierre-de-GenebrosGenebrosLes 2 en 1802
St-ThomasLes EssertsLes 2 en 1802, les Esserts-Blay Aujourdh’hui
SEINEBourg-la-ReineBourg-EgalitéBourg-Égalité en 1802, Bourg-la-Reine en 1812
Choisy-le-RoiChoisy-sur-SeineLes 2 en 1802
IssyIssy-l’UnionUnion, Issy en 1802
SEINE INFÉRIEURELes Authieux-sur-le-Port-St-OuenAuthieux-sur-le-Port-des-Sans-CulottesAuthieux, Les Authieux-sur-le-Port-St-Ouen en 1802
Mesnil-aux-MoinesMesnil-FollempriseLes 2 en 1802, Mesnil-Follemprise aujourd’hui
St-Denis-d’HéricourtHéricourt-en-CauxLes 2 en 1802, Héricourt-en-Caux en 1857
SEINE-ET-MARNEBrie-Comte-RobertBrie-la-Ville, Brie-Libre, Brie-sur-HièresBrie-sur-Hières en 1802, Brie-Comte-Robert en 1814
La Chapelle-la-ReineLa Chapelle-ÉgalitéLes 2 en 1802
Les Chapelles-BourbonsChapelles-l’UnionLes 2 en 1802
Germigny-l’ÉvêqueGerminy-sur-MarneLes 2 en 1802
Guignes-RabutinGuignes-LibreGuignes encore aujourd’hui
Saint-PortSeine-PortLes 2 en 1802, Seine-Port aujourd’hui
Savigny-le-TempleSavigny-sur-BaloryLes 2 en 1802
SEINE-ET-OISELes Alluets-le-RoiLes AlluetsLes 2 en 1802
Bièvre-le-ChatelBièvre-la-MontagneBièvres encore aujourd’hui
Les Essarts-le-RoiLes Essarts-les-Bois (ou la Montagne)Les 2 en 1802
Marly-le-RoiMarly-la-MachineLes 2 en 1802
Mesnil-le-RoiMesnil-CarrièreLes 2 en 1802
MontmorencyÉmileÉmile en 1802, Montmorency en 1813
Saint-LambertLambert-les-BoisLambert, Saint-Lambert en 1802
St-Ouen-l’AumôneL’Aumône-la-MontagneL’Aumône, St-Ouen-l’Aumône en 1802
Le Tertre-St-DenisTertre-la-MontagneTertre, Le Tertre-St-Denis en 1802
Toussus-le-NobleToussusLes 2 en 1802
VauréalLieuxLes 2 en 1802
DEUX-SÈVRESCoulonges-les-RoyauxCoulonges-sur-l’AuthiseCoulonges, Coulonges-sur-l’Authise en 1802
St-Hilaire-la-PaludLa PaludLes 2 en 1802
SOMMESt-Quentin-Lamotte-Croix-au-BaillyCroix-au-BaillyLes 2 en 1802
TARNSt-Jean-de-MarcelMarcel-HautMarcel, St-Jean-de-Marcel en 1802
VAR
VAUCLUSE
VENDÉEFontenay-le-ComteFontenay-le-PeupleFontenay, Fontenay-le-Comte en 1802
St-Christophe-du-LigneronLe LigneronLes 2 en 1802
St-Germain-de- PrinçayPrinçay-le-VineuxPrinçay, St-Germain-de-Prinçay en 1802
Ste-FlorenceL’Hébergement-IdreauLes 2 en 1802
VIENNELussac-les-ChâteauxLussac-sur-VienneLes 2 en 1802
HAUTE-VIENNE
VOSGESBan-le-DucBan-sur-MeurtheBan-sur-Meurthe jusqu’en 1995 puis réunie à Ban-sur-Meurthe-Clefcy
Fontenoy-le-ChâteauFontenoy-en-VosgesFontenoy, Fontenoy-le-Château en 1802
YONNEAncy-le-ServeuxAncy-le-LibreLes 2 en 1802, Ancy-le-Libre depuis1848
Brienon-l’ArchevêqueBrienon-sur-ArmançonBrienon-sur-Armançon encore aujourd’hui
Mailly-le-ChâteauMailly-le-VineuxMailly-sur-Yonne, Mailly-le-Château en 1802
Malay-le-RoiMalay-le-PetitLes 2 en 1802, Malay-le-Petit depuis 1848
Malay-le-VicomteMalay-le-GrandLes 2 en 1802, Malay-le-Grand depuis 1848
Saints-en-PuisayeCoussy-en-PuisayeLes 2 en 1802
Villeneuve-l’ArchevêqueVilleneuve-sur-VanneLes 2 en 1802
Villeneuve-le-RoiVilleneuve-sur-YonneLes 2 en 1802, Villeneuve-sur-Yonne depuis 1848

Notes

  • [1]
    D’après René Morel « Souvenir du temps passé : un fâcheux surnom », Le Briard, Almanach Républicain de la Seine-et-Marne, 1902, pp. 178-190.
  • [2]
    Cet article est l’approfondissement d’une étude plus limitée sur le même sujet, voir Xavier Maréchaux, « Les séquelles de la déchristianisation de l’an II : l’héritage laïc sous le Consulat et l’Empire », Napoleonica. La Revue, 2012/3, n° 15, pp. 4-16. Pour un rapide survol de la déchristianisation de l’an II et des enjeux historiographiques dont ce phénomène fait encore l’objet, voir ce même article. Pour plus de détails, voir la synthèse de Michel Vovelle, La Révolution contre l’Église, de la Raison à l’Être Suprême, Bruxelles, Éditions Complexe, 1988.
  • [3]
    Michel Vovelle, op. cit., pp. 69-76.
  • [4]
    Pour plus de détails, voir Henri Brunetiere, La ville de Napoléon: La Roche-sur-Yon, 1804-1870, La Roche-sur-Yon, D’Orbestier, 2006.
  • [5]
    Citons pour exemple A. Aubailles, « Noms révolutionnaires des communes de la Creuse et des rues de Guéret », Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tome 17, 2e partie, 1908, pp. 179-196 ; Yves Denechère, « Les noms révolutionnaires des communes de Maine-et-Loire », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, tome 106, n° 2, 1999, pp. 65-83 ; G. Dumay, « Nomenclatures des communes et hameaux du département de la Côte-d’Or ayant changé de nom pendant la Révolution », Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d’histoire, tome 18, 1902, pp. 42-79 ; André Philippe, « Nom révolutionnaire des communes des Vosges », La Révolution dans les Vosges : revue d’histoire moderne, 1908, pp. 253-256. Pour une liste plus complète, voir Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : les communes de la France métropolitaine, 1801-2001, Paris, Jouve, 2003, pp. 74-99.
  • [6]
    Roger De Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France, Paris : Société de l’histoire de la Révolution Française, 1901.
  • [7]
    Territoires et Population, deux siècles d’évolution. Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui, consulté le 20 mai 2015, http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/index.htm
  • [8]
    Archives Parlementaires (AP), 1re série, tome 76, p. 624.
  • [9]
    L’ensemble de la législation sur la dénomination des communes est résumé sur le site http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/index.htm, à la rubrique « Quelques textes de législation ».
  • [10]
    AP, tome 58, p. 176.
  • [11]
    Voir notamment aux Archives Départementales de la Vendée la lettre de Lucien Bonaparte, ministre de l’Intérieur, au préfet de la Vendée, datée du 25 germinal an VIII (15 avril 1800), cote 1Num 119 4/9 ; la lettre de Cavoleau, secrétaire-général de préfecture du département de la Vendée à Brisson, conseiller de préfecture, datée du 8 thermidor an X (27 juillet 1802) cote 1J 2179. À noter que le papier à en-tête du secrétaire général porte le nom de Fontenay-le-Peuple.
  • [12]
    Lettre datée du 30 thermidor an XI (18 août 1803), cote 1J1829.
  • [13]
    A. F. Lecousturier (l’aîné), F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les departemens de la République française, Paris, Imprimerie de Vallade, 1802, 3 volumes. Une version numérisée par Google existe mais dont il manque une dizaine de pages. Volume 1 (A-G), mis en ligne le 17 juillet 2008, consulté le 3 juin 2015, http://books.google.com/books?id=RcUpAAAAYAAJ, Volume 2 (H-R), mis en ligne le 17 juillet 2008, consulté le 3 juin 2015, http://books.google.com/books?id=AcYpAAAAYAAJ, Volume 3 (S-Z), mis en ligne le 17 juillet 2008, consulté le 5 juin 2015, http://books.google.com/books?id=WcYpAAAAYAAJ.
  • [14]
    AP, tome 14, p. 389.
  • [15]
    Collection générale des lois, proclamations, instructions et autres actes du pouvoir exécutif, tome 12, octobre-décembre 1792, Paris, Imprimerie exécutive du Louvres, 1793, p. 113. La ville de Bourbon-l’Archambault demande à changer de nom le 30 septembre, celle de Bar-le-Duc le 9 octobre, et Port-Louis le 24 octobre 1792.
  • [16]
    AP, tome 75, p. 492.
  • [17]
    AP, tome 77, p. 371.
  • [18]
    Archives départementales de la Côte-d’Or, M.9, liasse 3, cote 1. Cité dans G. Dumay, op. cit., p. 71
  • [19]
    Fernand Bournon, États des communes à la fin du XIXe siècle : Bourg-la-Reine, Montevrain, Imprimerie typographique de l’école d’Alembert, 1899, p. 17.
  • [20]
    Il s’agit de la commune précitée de Baume-les-Messieurs dans le Jura, de celle de Cormelles-le-Royal dans le Calvados et de celle de Voulaines-les-Templiers en Côte-d’Or (voir le tableau en annexe).
  • [21]
    Michel Vovelle, op. cit., p. 71. Voir sur le site du journal Le Parisien, « Carte interactive. Comment s’appelait votre ville pendant la Révolution, » mis en ligne le 30 juin 2014, consulté le 25 mars 2015, http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/carte-interactive-comment-s-appelait-votre-ville-pendant-la-revolution-30-06-2014-3965453.php
  • [22]
    Michel Vovelle, op. cit., p. 287. Michel Vovelle a construit sa carte en additionnant pour chaque département les aspects les plus significatifs de la déchristianisation (le culte de la Raison, abdication et mariage des prêtres).
  • [23]
    Michel Vovelle, op. cit., pp. 71-77.
  • [24]
    D’après le livre de De Figuères, op. cit., un peu plus de 3 000 communes ont changé de nom pendant la Révolution. Cependant, parmi celles-ci, 272 n’avaient ni une dénomination rappelant l’Ancien Régime ni n’avaient pris un nom révolutionnaire. Par conséquent, ces communes ont été exclues de ce tableau. La catégorie « Autres noms » comporte les communes qui n’avaient pas de nom faisant référence à l’Ancien Régime mais dont le nouveau nom marque un engagement révolutionnaire.
  • [25]
    Voir Frédéric Bluche, Le plébiscite des Cent-Jours, avril-mai 1815, Genève, Droz, 1974, p. 45.
  • [26]
    Denis Martin, Les rouges de l’Yonne en 1851, mémoire de maîtrise, Université de Paris X-Nanterre, 1995.
  • [27]
    Joseph Garnier, Chartres des communes et d’affranchissement en Bourgogne, Dijon, Imprimerie V. Darantière-Paul Jobard, 1918, p. 306. Voir également Jean Bart, La liberté ou la terre : la mainmorte en Bourgogne au siècle des Lumières. Dijon, Presses de la Faculté de droit et de sciences politiques de Dijon, 1984.
  • [28]
    Dominique Dinet, « Le Jansénisme et les origines de la déchristianisation au XVIIIe siècle : l’exemple des pays de l’Yonne », in Léo Hamon (dir.), Du jansénisme à la laïcité : le jansénisme et les origines de la déchristianisation, Paris, Maison des sciences de l’homme, 1983, pp. 7-11.
  • [29]
    Ces études sont résumées dans Xavier Maréchaux, « Les séquelles de la déchristianisation de l’an II », art. cit., pp. 18-20.
Français

Dès le début de la Révolution, des communes changent leur nom qui rappelle trop l’Ancien Régime. Cette tendance s’accroît avec la chute de la monarchie et la proclamation de la république en septembre 1792. Mais c’est avec le lancement de la déchristianisation de l’an II, période au cours de laquelle la Révolution cherche à éradiquer la religion catholique, que la plupart des changements de nom ont lieu. En tout ce sont plus de 3 000 communes qui changent ainsi de nom entre 1792 et 1794. Changements sans grande signification – parce qu’imposés par des éléments extérieurs ou une majorité municipale de circonstance – et sans lendemain ? C’est en tout cas ce qui transparaît de l’historiographie de la Révolution française où rien (ou presque rien) n’est dit sur ce sujet, le retour au nom de l’Ancien Régime semblant s’imposer de lui-même dès la chute de Robespierre. Cependant, 275 communes n’ont pas repris leur nom de l’Ancien Régime après la Révolution, près d’une centaine jusqu’à notre époque. Caprice d’un jour qui s’est maintenu par habitude, ou bien trace plus profonde d’un enracinement républicain ou « laïc » ? C’est ce que cet article s’attache à déterminer après avoir recensé les villes et villages qui gardent leur nom révolutionnaire après 1799 ou, pour être plus précis, ne reprennent pas leur nom de l’Ancien Régime à cette date.

Xavier Maréchaux
Xavier Maréchaux est professeur d’histoire et d’éducation à State University of New York – College at Old Westbury. Il a obtenu son doctorat en 1995 à l’Université de Paris I sous la direction de Michel Vovelle. Ses recherches ont pour objet les phénomènes de déchristianisation de la Révolution jusqu’à nos jours.
Mis en ligne sur Cairn.info le 13/09/2016
https://doi.org/10.3917/napo.025.0094
Pour citer cet article
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