CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Pas de Nation sans ennemi.

2Qui nous fit la guerre nous rappelle qui nous sommes.

3Qui nous menace nous rassemble.

4Parce que la Nation est un fait de culture, il nous faut intérioriser une mémoire ; parce qu’elle est un fait politique, il faut accepter l’éventualité de la guerre et l’existence de l’ennemi commun. La Nation suppose d’autres nations qui l’entourent et sa souveraineté, la liberté de les traiter en amies ou en ennemies. C’est pourquoi une guerre nationale n’est pas une guerre tribale (où l’ennemi nous est comme donné par la nature), ni guerre impériale où l’adversaire est un insoumis destiné à vite connaître la paix commune ou une menace vitale, un autre empire. La République où le soldat fait le citoyen, censé sacrifier sa vie dans la mesure où elle est libre, peut moins encore faire l’économie de l’ennemi.

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E. Signorelli, Guerre du Golfe : les enfants s’amusent, Italie, 1991.
© GAMMA

5Il n’y a pas de mémoire nationale sans trophées sculptés, frises de vaincus au bas des colonnes, peinture patriotique, champs de bataille signalisés et monuments à la victoire, coqs piétinant des casques à pointe ou portraits de Jeanne d’Arc. Il n’est pas jusqu’à Astérix qui, en nous rappelant que “nous” avons résisté aux Romains, ne participe à la célébration iconique du conflit fondateur. Plus sérieusement, quelle Nation peut se dispenser de célébrer sa guerre, fut-elle une guerre d’indépendance ? Il faut bien savoir quel sang impur abreuva nos sillons.

6Toute activité humaine est conflictuelle et peut déboucher sur de la violence, mais seul le politique suppose ce choix comme condition d’existence. Ni la paix effective, ni la neutralité d’un État, ni la capacité concrète propre au politique de réduire le conflit à sa forme agonale, réglée, non mortifère ne sauraient infirmer ce principe. Il suffit à la guerre d’être éventuelle pour que subsiste la distinction entre hostilité, violence et haine.

Violences collectives, représentations communes

7Mais c’est précisément dans ce hiatus entre les trois, dans cette différence entre la catégorie politique de l’ennemi et la réalité concrète, l’homme que l’on combat, que se joue tout le drame du discours mobilisateur, de l’image hostile. Cent théories de la violence ou du conflit en font le résultat d’une alchimie des forces instinctuelles, d’autres l’effet d’un funeste dressage. Mais il est un point d’accord : accrues, suscitées ou orientées, nos fureurs communes se dirigent et se médiatisent. Si l’homme est un animal politique (il tue pour ses idées), il tue aussi des idées, ou plutôt des représentations qu’il se fait (qu’on lui fait) du papiste, du boche, du bolchevik, du viet, de l’impérialiste ; l’objet de ses hostilités de groupe est nécessairement un objet représenté et désigné.

8Il n’est pas sûr que les meilleures armées soient composées des individus les plus féroces, ni comme le suggèrent certains freudiens de ceux qui jouissent le plus de mourir. Les armées ont toujours tenté de produire des guerriers si disciplinés qui massacreraient sans haine ni plaisir, par pure obéissance ; un idéal du soldat citoyen le montre luttant contre son adversaire sans le détester, ne voyant en lui qu’une victime égarée des tyrans qui l’abusent et ne le tuant en somme que faute de le pouvoir libérer. Il faudrait aussi compter avec le rôle que joue cette sorte d’outils que l’on nomme les armes : les dispositions psychiques du guerrier qui court vers ceux de la horde adverse, celles du combattant de 14 qui attend une mort anonyme qui tombera du ciel ou celles du technicien qui calcule la trajectoire d’un missile sont-elles comparables ? Tous ont pourtant en commun d’avoir un ennemi.

9Cette couleur d’un habit pour laquelle on s’étripe et sur laquelle ironise Voltaire suffit longtemps à marquer cette distinction. Pour le soldat, voir l’ennemi, cela signifie pouvoir ou devoir le tuer. Vieille loi qu’il faudra sans doute reformuler avec les télétechnologies. Désormais qui voit, tue : voir c’est vaincre. Il y a les armées dotées de machines de vision décrites par Virilio, de satellites, de caméras, d’avions furtifs, d’ordinateurs, de scanners, capables d’acquérir l’image, de traiter l’information, de modéliser la bataille, de frapper tout point saisi et qui gagnent sur écran. Pour elles, voilà résolu le vieux dilemme du guerrier : voir l’ennemi d ‘assez près pour l’atteindre, le voir d’assez loin pour ne pas reconnaître en lui un semblable. Et puis, il y a les armées à faible portée, les armées myopes, celles qui se battent plus avec des outils qu’avec des algorithmes. Le droit de savoir qui vous tue est réservé aux guerres entre pauvres. C’est ce que symbolisent a contrario ces soldats irakiens qui se rendent à un drone, un modèle réduit d’avion sans pilote, mais doté d’une caméra : ils savent bien que si l’objectif les a saisis, ils sont déjà prisonniers ou morts. Vu, perdu.

10Mais en arrière du champ de bataille, en deçà de la guerre, dans un espace proprement politique se joue la médiation de l’hostilité. Il faut bien des mots pour nommer l’ennemi, des discours, des livres, toute une rhétorique pour nous persuader de le combattre, toutes sortes de proclamations destinées à la postérité. Philonenko [1] même fait remarquer que si la guerre est un langage, une action violente n’atteint la dimension historique de la guerre que par l’écriture. C’est cette logique qui est bouleversée par la possibilité de représenter l’ennemi sous la forme réaliste par la photographie, le cinéma, la télévision et non plus seulement de manière stylisée (stylisation a posteriori par l’art, stylisation héroïque ou caricaturale du dessin ou de l’affiche).

Voir, haïr

11Pour beaucoup la cause est entendue et ce sont les images elles-mêmes qui sont dangereuses (et plus elles sont crédibles, plus elles sont périlleuses). Au grief qu’on leur fait de nous détourner (de Dieu, de la vie, de la critique, de la mémoire, de la citoyenneté…), s’ajoute le reproche d’échauffer de mauvaises passions, d’où le chef d’incitation à la violence… L’image serait criminogène et belligène. Tandis que le spectacle de la brutalité stimulerait de sanglants mimétismes (la violence fictive engendrant par quelque forme d’accoutumance ou d’apprentissage brutalités et délinquances individuelles), des représentations perverses porteraient à incandescence toutes les rivalités collectives : l’ennemi visible, évoqué, identifié, caricaturé, réduit à ses traits les plus noirs deviendrait la figure d’une entité détestée, type général dont les antagonistes concrets sont la haïssable incarnation.

12De là le soupçon que nous ne soyons trop enclins à détester des leurres. Une fois encore, c’est “1984” qui fournit la meilleure illustration à nos fantasmes. Big Brother n’exige pas seulement l’adoration de son icône omniprésente sur les écrans, il réclame des “minutes de la haine” où, rassemblés devant les télécrans, les poings serrés, criant leur dégoût face à l’image honnie de Godstein, les citoyens s’unissent dans une commune exécration. Cependant les mensonges ourdis par le ministère de la Vérité, persuadent chacun que les troupes d’Océania remportent des batailles chimériques ou repoussent des agressions imaginaires d’ennemis virtuels. Est-ce si invraisemblable ?

13Il est tentant de répondre qu’il y a, qu’il y a aura toujours des “médias de la haine”, voire, comme Kusturica que “la télévision tue plus vite que les balles.” [2] La peinture, le livre, l’affiche, le journal ont toujours rivalisé en pouvoir de mobilisation. Le cinéma n’a pas moins excellé à montrer les stéréotypes les plus négatifs (difficile de surpasser en emphase belliqueuse certains de ses plus grands chefs d’œuvre comme Naissance d’une nation ou Alexandre Nevski ) ; au Liban, en Yougoslavie et partout où l’on se massacre entre voisins, les tubes cathodiques projettent de quoi nourrir les passions les plus agressives En 1994, les reportages de télévisions commerciales sur une malheureuse affaire de drapeau planté sur un ilôt méditerranéen de statut incertain manquèrent de déclencher une guerre gréco-turque dans un grand crescendo d’exaltation nationaliste.

14Mais ceci reste dans le domaine de la propagande, grande simplificatrice qui réduit le monde à nous et eux. L’adversaire unique, à la fois cause de nos malheurs et objet de nos projections, nous ressoude dans un processus où le contenu de la croyance importe peut-être moins que le lien (nous) et la frontière (eux). On croit toujours ensemble, on croit le plus souvent contre (les idéologies ce ne sont pas seulement des leurres qui occultent le réel, ce sont des idées organisées contre des idées). Que des mots et des images au service d’une intention stratégique (ou reflet d’une “imprégnation” inconsciente) puissent y contribuer, nul n’en doute. Ce processus suppose à la fois une implication (l’autre nous devient intimement odieux, nous l’intériorisons comme ennemi intime) et une réduction (le groupe adverse tend à s’assimiler au mal si ce n’est au mal absolu dans l’ordre de la morale, de la religion, du droit, voire au laid, au non-humain, absolument autre, etc..) Pourquoi les médias ne pourraient-ils être pareillement xénophobes, racistes, bellicistes ? Affaire de pulsions et de stimuli ? Affaire de contenu ou d’intention, donc ? A mauvaises images, mauvais instincts ?

Gentil medium

15A cette vision instrumentale des médias, s’oppose toujours un discours sur leur pouvoir pacifiant. Sous sa version simple, techno-angélique, ce discours nous redit que nous nous détestons faute de nous savoir si semblables et que plus de communication (sans censure, sans frontières, etc..) entraînera moins de violence. Des gens qui aiment Michael Jackson et écoutent CNN ne peuvent pas vraiment se faire la guerre. Version cyber : grâce au Web nous échangerons des données, pas des missiles. On sait ce qu’il en est.

16Argument plus troublant : celui de l’exception cathodique. La télévision serait intrinsèquement apaisante. McLuhan soutient qu’elle est rétive aux questions brûlantes et aux personnages qui chauffent : “Hitler aurait rapidement disparu si la télévision était apparue à une vaste échelle pendant son règne. Et eut-elle existé auparavant qu’il n’y aurait pas eu d’Hitler du tout.” [3] La télévision, medium froid capable d’émouvoir et d’impliquer, mais non d’exciter ou de mobiliser, serait, en somme, rétive à la rhétorique emphatique de l’agression, au dangereux “sublime” qui est selon Kant le registre du discours guerrier.

17“Le temps et la distance ont été annihilés par le film magique pour rapprocher les peuples du monde.. Regardez frappé d’horreur les scènes de guerre et vous deviendrez un avocat de la paix…” écrivait Jack London [4]. Il avait tort pour le cinéma, mais le raisonnement ressert pour la télévision. Parallèlement à son action d’ouverture sur le monde, à sa capacité de faire tomber les murs identitaires, elle concourrrait à un adoucissement général.

18Cette théorie du gentil medium reformulée par d’autres [5] en fait un des grands facteurs de dédramatisation, de désengagement, d’acceptation paisible de valeurs moins disciplinaires ou moins martiales La télévision, medium soft, qui marche à la séduction, qui nous parle le langage de l’intimité nous aiderait donc à résister ou à nous distancier de tout pathos belliqueux. Contribuant à la paix civile, fut-ce au prix du retrait individualiste et du scepticisme, mettant “en temps réel” toute atrocité commise à l’autre bout du monde sous l’œil de chacun, la télévision serait au service de la paix tout court. L’argument est, en somme, que l’on meurt pour des livres, qu’on s’engage “comme au cinéma”, mais qu’il est rare que l’on éteigne son poste pour courir au combat.

19L’exemple toujours cité, celui de la guerre du Vietnam nous rappelle les ambiguïtés de la première guerre dans le living-room. Même si, côté américain, les commentaires de l’image furent globalement moins “pacifistes” qu’on ne tend à le croire [6], même si certaines photos symboliques jouèrent un rôle concurrent, la télévision a agi comme facteur de démobilisation (de démoralisation, penseront les militaires). Par le simple rappel que la guerre tue des boys, ou cet enfant qui court sous le napalm…, l’image cathodique, l’intruse qui trouble la paix du foyer, aurait ainsi œuvré pour la paix.

20Lors des conflits de la Grenade et de Panama, avec moins de succès aux Malouines, les armées occidentales s’efforcèrent d’appliquer la règle du “pas vu, pas tué” : une bonne guerre est une guerre abstraite et propre, sans morts visibles. Si l ‘on veut, comme Chomsky, se livrer à une sinistre comptabilité de milliers de victimes divisées par heures d’antenne, on saisit vite avec quelle sélectivité nous sont fournis les objets de notre compassion. La télévision excelle à montrer des victimes, à la fois particulières et interchangeables dans l’unicité de leur souffrance, séparée de tout cadre de référence, de toute histoire, de toute explication, mais pareillement aptes à nous émouvoir. Parallèlement au développement de l’idéologie victimaire et de l’humanitaire-spectacle, l’art de montrer et de ne pas voir tend donc à se développer. De tous les qualificatifs sur la guerre du Golfe, guerre vidéo, guerre sans images, guerre en direct, guerre-spectacle, guerre du mensonge, c’est encore celui de guerre sans victimes qui frappe le plus, rappel que les images servent aussi et surtout à occulter et oublier qui meurt.

21Mais il serait trop facile de tout ramener à la propagande ou à la manipulation, à la concurrence de l’image qui incite ou de l’absence d’image, aux mécanismes qui nous font abhorrer l’ennemi et à ceux qui nous le font ignorer. La réduction psychologisante aux affects, aux mécanismes supposés de l’agression ou de la pitié, activés ou inhibés, ne peut occulter l’importance de la catégorie d’ennemi.

Vivre sans ennemi

22À l’évidence cette notion d’ennemi devient plus difficile à cerner pour notre époque qui a connu simultanément ou successivement la guerre révolutionnaire (l’identification de l’ennemi intérieur et de l’ennemi extérieur au nom d’un affrontement final à l’échelle de la planète), la dissuasion (le confinement de la guerre aux marges de la non-guerre globale) et la guerre humanitaire-judiciaire (la guerre faite au nom de la communauté internationale par les technologiquement développés contre des pays pauvres mais “criminels” : à village global, police mondiale). Vivre sans ennemi (angoisse qui visiblement est épargnée au ruandais ou au tchétchène) est devenu un malaise de riches depuis que nous avons vécu successivement deux expériences uniques : croire que la guerre serait apocalyptique, puis se persuader qu’elle était impossible, n’avoir qu’un ennemi, puis ne plus en avoir. De tels bouleversements relativisent le rôle délibéré ou non de l’image mais ne l’annulent pas.

23De ce point de vue, contrairement à la solennelle force de preuve de la photographie, la télévision joue visiblement un rôle ambigu qu’il est impossible de réduire à ses effets passionnels, à sa véracité ou à une supposée annulation de l’événement. Elle contribue plutôt à une désorientation globale. Avec elle la guerre devient ou trop mondiale ou trop locale et l’ennemi se dénationalise, s’identifiant à une entité abstraite (le fanatisme) ou à une particularité quasi folklorique (“les Serbes n’aiment pas les Croates, ni les Hutus les Tutsis, c’est comme ça chez ce gens là”.)

24C’est d’abord la catégorie de la guerre qui nous apparaît plus floue. Non pas tant l’horreur de la guerre : on a tout dit sur ces visions de massacres qui envahissent notre salon entre la pub et la page sport, soit pour s’indigner de leur force, soit pour déplorer qu’elles deviennent si supportables ou si banales. Mais ces sont la distance et le temps de la guerre qui nous apparaissent à la fois trop proches et trop lointains par un véritable effet d’écrasement. À cela, toute tentative pédagogique pour arracher l’événement à la force d’immédiateté des images puis le “recadrer” ne peut pas grand chose. Une loi millénaire voulait que la guerre soit, bien plus qu’une lutte ou une bataille, une activité organisée et continue ayant sa propre temporalité, se déroulant sur un territoire propre. Difficile à concevoir quand toutes les guerres commencent à 20 heures, perdent topologie politique et déroulement continu, quand guerre civile et guerre nationale, guerre proche et guerre lointaine, escarmouche ou bataille décisive ne se distinguent plus que par la puissance éphémère de leur impact visuel et de leur force émotive.

25Et comme de surcroît, la télévision est un grand instrument à dépolitiser et à démontrer la “force des choses”, toutes les guerres deviennent égales, pareillement fondue dans la catégorie des catastrophes naturelles, de la violence ou de l’éternelle folie des hommes, pareillement explicables par la “barbarie”, les passions archaïques, etc.. Le fameux “sentiment d’impuissance” que nous éprouvons alors face à cette étrange guerre globalisée, délocalisée, introuvable, permanente et sporadique, sans distance ni hiérarchie manifeste alors un trouble de l’orientation.

26De même la catégorie de l’ennemi devient pareillement problématique. Avec la télévision, nous dit Derrida “Je suis donc plus isolé, plus privatisé que jamais, avec chez moi l’intrusion en permanence, par moi désirée, de l’autre, de l’étranger, du lointain, de l’autre langue. je la désire et en même temps je m’enferme avec cet étranger, je veux m’isoler avec lui, sans lui, je veux être chez moi.” [7] Mais cet étranger, invisible ou en gros plan, lui aussi à mauvaise distance apparaît trop anonyme ou trop individuel. Notre rapport est lui aussi privatisé : il est forcément la victime ou le criminel, humainement touchant, moralement condamnable, réduit à sa dimension affective, mais jamais ennemi possible, pas plus qu’il ne sera un hôte en puissance. Sa souffrance ou sa perversité lui interdisent d’appartenir à une communauté abstraite. Finalement, massacré ou fanatique, il témoigne de la dangerosité d’un monde qui assiège le spectateur. Avec l’image live, c’est finalement le civil qui se trouve confronté à l’éternel problème du soldat : identifier l’ennemi sans s’y identifier mais de façon plus troublante encore. Car si je ne peux pas avoir d’ennemi, le risque devient que tout me devienne hostile.

Notes

  • [1]
    A. Philonenko, “Guerre et langage”, Études polémologiques n° 14p.35).
  • [2]
    Cité par P. Virilio in Cybermonde la politique du pire, Textuel, 1996.
  • [3]
    Mc Luhan, Pour comprendre les médias, Seuil, 1977, p. 340.
  • [4]
    Jack London, “Le message du cinéma” in Profession écrivain, 10/18.
  • [5]
    Notamment par Gilles Lipovetsky, dans L’Empire de l’éphémère Gallimard, 1987.
  • [6]
    Voir “La télévision et la guerre du Vietnam” in Hermès, n°8-9.
  • [7]
    J. Derrida et B. Stiegler, Échographies Galilée, 1996 p. 92.
François-Bernard Huyghe
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Mis en ligne sur Cairn.info le 08/03/2013
https://doi.org/10.3917/cdm.003.0177
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