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Le Groupement hospitalier de territoire (GHT) Paris Psychiatrie & neurosciences, qui réunit l’ensemble des secteurs parisiens de psychiatrie publique, est devenu en janvier 2019 le Groupement hospitalier universitaire (GHU) Paris Psychiatrie & neurosciences, affirmant ainsi son fort engagement en psychiatrie, pédopsychiatrie et neurosciences, engagement qui s’étend de la clinique de proximité à l’expertise, de la formation initiale à la formation professionnelle et, enfin, à la recherche. C’est dire à quel point le thème des États généraux psy sur la radicalisation est dans l’esprit de notre communauté.
Au-delà, notre communauté psy est concernée par la radicalisation à plus d’un titre. Elle s’est engagée à la suite des attentats de 2015 par le biais de ses professionnels des diverses disciplines, mais aussi auprès de ses patients ; nous tirons aujourd’hui les enseignements et les constats sur le plan organisationnel de cet engagement, et ce avec les autres acteurs impliqués. Par ailleurs, notre communauté psy, comme toutes les communautés psy sans doute, est interrogée, interpellée de façon vaste et récurrente sur ce thème.
Deux questions néanmoins, intriquées, émergent régulièrement dans ces interpellations : l’une porte sur la radicalisation comme expression d’une pathologie psychiatrique, l’autre sur la prise en charge psychiatrique de la radicalisation ou du risque de radicalisation.
L’idée de la radicalisation comme expression d’une pathologie psychiatrique s’inscrit dans le cadre d’une représentation courante, banale même si erronée, de la dangerosité des patients souffrant d’une pathologie psychiatrique…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0085
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