Article
La prise en charge de la radicalisation violente en milieu pénitentiaire constitue un enjeu de sécurité non seulement pour les personnels qui assurent au quotidien leurs missions au sein des établissements pénitentiaires, mais aussi pour la société.
L’intérêt que l’administration pénitentiaire porte aux États généraux psy sur la radicalisation est fort. La réflexion proposée autour d’un partage d’expérience des divers travaux menés au sujet de la prévention et de la lutte contre la radicalisation ne peut qu’enrichir nos propres réflexions. Personne ne peut en effet se prévaloir de détenir LA solution en matière de prévention de la radicalisation violente. Malgré tout, nous ne pouvons rester inertes face à ce phénomène. Lors des rencontres et échanges internationaux du directeur de l’administration pénitentiaire, ses homologues soulignent régulièrement qu’« il faut reconnaître à la France qu’elle tente, qu’elle expérimente tout en sachant rester humble ».
C’est dans ce même état d’esprit d’expérimentation et de volontarisme que l’administration pénitentiaire a entrepris dès 2015 un vaste plan de prévention de la radicalisation violente, en mettant en œuvre des recherches actions et en développant des dispositifs qui ne cessent d’évoluer et de s’affiner. Et c’est avec beaucoup d’humilité que je vais présenter l’action menée par l’administration pénitentiaire.
Pour rappel, l’administration pénitentiaire, c’est non seulement des fonctions supports organisées en administration centrale et 10 directions interrégionales, mais également et surtout des professionnels de terrain qui œuvrent au quotidien dans les 185 établissements pénitentiaires (maisons d’arrêt, centres de détention et maisons centrales à vocation sécuritaire) et 103 services pénitentiaires d’insertion et de probation…
Auteur
html et pdf (par article) Ajouter au panier
- Mis en ligne sur Cairn.info le 21/10/2019
- https://doi.org/10.3917/lgh.061.0301
![Chargement](./static/images/loading.gif)
Veuillez patienter...