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Jusqu’aux années 1960, les questions environnementales ont été reléguées au second plan. au mieux, elles faisaient l’objet de politiques sectorielles mettant en place des systèmes de lutte contre la pollution limités dans le temps et dans l’espace.
Au début des années 1970 s’amorce une prise de conscience, principalement due à la médiatisation des grandes catastrophes écologiques occasionnées par l’activité économique. Dans ce contexte d’inquiétudes des sociétés du Nord vis- à-vis des aspects négatifs de l’industrialisation, l’environnement commence à être envisagé sous un angle multidimensionnel (économique, social, écologique…), et cette approche suscite la création de nouvelles institutions, à la fois au niveau national (ministère de l’Environnement…) et au niveau international (adoption de 26 principes et d’un plan d’action lors de la première Conférence mondiale sur l’environnement à Stockholm en 1972). Mais la crédibilité de la notion de « développement durable » reste alors encore politiquement faible.
Ce n’est qu’à partir des années 1980 que le concept de développement durable émerge véritablement et qu’il acquiert une certaine reconnaissance institutionnelle. L’accumulation de sinistres de grande ampleur comme les catastrophes de Seveso en 1976, de Bhopal en 1984, de Tchernobyl en 1986, et la prise en compte des risques d’épuisement des ressources naturelles, renforcent la sensibilisation internationale aux risques irréversibles qui menacent la planète et qui mettent en jeu l’avenir des générations futures…
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- Mis en ligne sur Cairn.info le 01/03/2009
- https://doi.org/10.3917/jib.174.0011
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