CAIRN.INFO : Matières à réflexion

1Au XXe siècle, les modes de chauffage, les pratiques et les énergies mobilisées connaissent un profond renouvellement. Les appareils équipent largement les ménages français si bien que le confort a pu sembler être une question des siècles passés, et on pouvait même penser que l’hiver avait disparu. Pour Lucien Febvre, nous aurions d’un côté la société de la Renaissance, des hommes connaissant le froid, vivant cette réalité avec force ; et de l’autre, la société contemporaine où l’on est « chauffé partout » (Febvre, 1952, p. 216). Sous la plume de l’un des deux fondateurs des Annales, les saisons paraissent domestiquées et le chauffage devient une réalité partagée par tous, jusqu’aux « plus humbles des hommes de notre temps » (Febvre, 1952, p. 216). Cependant, l’histoire du chauffage n’est pas seulement celle de sa diffusion et les travaux que nous menons dans le cadre de notre doctorat nous conduisent à étudier les procédés utilisés pour se chauffer, leur efficacité ou encore les combustibles mobilisés ; mais aussi les pratiques associées aux modes de chauffage et les discours normatifs qui les accompagnent. C’est ce dernier point que nous souhaitons traduire sous la forme d’une courbe en nous intéressant à la question du confort thermique des logements : quelles températures ont pu être présentées comme idéales, par qui et avec quelles justifications ?

Les températures intérieures du XXe siècle

2Nous fondons cette courbe sur quatorze températures, qui s’étendent de 1906 à 2016 [1], une période marquée par la massification et la diversification des modes de chauffage. Elles sont proposées par des ingénieurs, des auteurs de manuels d’éducation, des entreprises du secteur de l’énergie, une association de consommateurs ou encore les pouvoirs publics. Il en existe évidemment d’autres et il a fallu faire des choix. D’abord en nous concentrant sur les bornes chronologiques de notre doctorat, le XXe siècle, ensuite en évacuant les températures de 19 et 20°C qui se répétaient dans la seconde moitié des années 1970. En effet, elles auraient peu apporté à la courbe même si leur récurrence révèle l’actualité et l’urgence de la question. On retrouve ces températures sur des sources variées, de la littérature (technique et éducative), des documents juridiques (loi, code), des publicités. Pour élaborer cette courbe, il a fallu se concentrer uniquement sur la pièce principale qui peut prendre des dénominations très différentes selon les sources : salon, séjour, pièce où se trouve le poêle, où l’on se trouve immobile, salle à manger… et dans la journée, lorsqu’elle est occupée. Il a fallu parfois établir des moyennes comme dans le cas de l’ADEME en 2016 qui préconise dans la pièce à vivre, une température comprise entre 19 et 21°C.

3La courbe qui se dessine a une faible amplitude entre 15 et 20°C. Elle suit une pente générale ascendante qui croît de manière irrégulière. Les températures préconisées évoluent selon l’auteur et ses préoccupations, mais aussi parfois en fonction du mode de chauffage ou d’un contexte local. On peut par exemple être surpris de voir une température relativement élevée (18°C) en 1933, mais elle ne concerne en fait que les logements qui seront alimentés par le chauffage urbain de Villeurbanne (Raoult, 2008, p. 56 ; Gallo, 2003, p. 101).

4Les températures préconisées dans la première partie de la courbe restent assez faibles. Après les années 1970, la courbe est en dents de scie, oscillant entre 19 et 20°C, révélant probablement une forme de consensus sur la définition du confort thermique ou au moins un arbitrage entre une chaleur revendiquée par une grande majorité de la population, la recherche d’économies d’énergie et la lutte contre le réchauffement climatique. Mais plus que les formes de ces deux moments de la courbe, ce sont certainement les motivations qui se cachent derrière ces températures qui les distinguent.

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Derrière le thermostat : le discours sur les températures de confort

5Notre courbe commence au début du siècle avec Gustave Debesson. Cet ingénieur est l’auteur de nombreux ouvrages sur le chauffage et la ventilation des locaux, membre de l’ASHRAE [2] et l’un des premiers présidents de l’AICVF [3]. Nous aurions pu l’arrêter dans les années 1970 lorsqu’une norme semble se fixer autour de 19-20°C. Pourtant, après cette période, même si les températures préconisées évoluent peu, le confort thermique reste une question débattue. Elle produit des discours allant de la préconisation au conseil, en passant par l’injonction législative ou le message publicitaire.

Un matin de printemps ou un petit Midi à domicile. Comment définir une température idéale ?

6Si l’histoire du chauffage commence certainement en même temps que celle de l’espèce humaine, la question des températures de confort est en revanche bien plus récente. Elle est fortement liée aux évolutions techniques qui permettent progressivement de mieux se chauffer et par conséquent de mieux mesurer et maîtriser les températures intérieures. Il y a un lien direct entre la technologie du chauffage, sa diffusion et les discussions autour d’une normalisation des températures comme le rappelle Elizabeth Shove : « It was only when it became possible to heat, cool, humidify and ventilate indoor spaces with any precision that the question arose: just what was a healthy, comfortable climate? Should the aim be to emulate a spring morning in the cool mountain air, or a summer day at all the seaside? » (Shove, 2012, p. 292). Il est intéressant de noter dans cette citation, les références à des climats car c’est un topos du confort thermique que l’on retrouve déjà chez Lucien Febvre – « cet hiver est perpétuellement accompagné, dans de confortables hôtels, d’un été qui ne demande qu’à le relayer » (Febvre, 1952, p. 216) –, mais surtout dans les brochures publicitaires des fabricants de matériels de chauffage. C’est le cas dans les catalogues diffusés dans les années 1920 par la Compagnie Nationale des Radiateurs qui devient ensuite Ideal Standard [4] : « c’est le printemps perpétuel chez soi » ; « créer un petit Midi à domicile » ; « jouir perpétuellement du suave climat de l’île de Calypso ».

7Cette température idéale que pourrait produire le chauffage est une norme construite par des acteurs divers : ingénieurs spécialistes du chauffage, hygiénistes, auteurs de manuels d’économie domestique, entreprises, pouvoirs publics, associations. Elle est élaborée selon des considérations qui peuvent être techniques, mais aussi morales, médicales, sociales, environnementales ou économiques. C’est une question délicate qui dépasse celle du chauffage : le confort thermique dépend également de l’humidité, de la ventilation, des vêtements portés, de l’activité exercée, voire du genre (Karjalainen, 2007). Est-il illusoire d’espérer identifier une température de confort ? Une norme ISO (7730) a pourtant été élaborée en 1984, mais elle s’appuie sur une méthode de calcul aujourd’hui critiquée (Mosgalik, 2020) ; et en 1906 déjà, Gustave Debesson précisait : « il est du reste extrêmement difficile de déterminer le degré de température exact qu’il convient de créer dans nos habitations » (Debesson, 1906, p. 2). L’intérêt pour cette question est peut-être ailleurs, au-delà des chiffres, dans les discours qui les justifient.

Première moitié du XXe siècle : bien-être et « ascension de l’esprit » (Missenard, 1947, p. 125)

8Dans la première partie du XXe siècle, la température de chauffage semble être surtout une question de bien-être, d’hygiène et par extension elle prend également une dimension morale. En 1906 et en 1918, les considérations sur le chauffage s’adressent à des catégories sociales favorisées à qui les auteurs peuvent donner des conseils pour chauffer les intérieurs, alors que pour une grande partie de la population, le chauffage est un luxe et l’on souffre du froid. Le combustible est cher, les moyens de chauffage sont rudimentaires et souvent dangereux. Mais pour ceux qui peuvent s’équiper, il s’agit d’installer un appareil de chauffage qui pourra répondre au « besoin personnel » (Debesson, 1906, p. 2) ou de chauffer la pièce à la « température nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme et à notre bien-être » (Halt, 1918, p. 124). Ces températures autour de 15°C dans la pièce à vivre sont anciennes (Eleb, Debarre, 1995, p. 109) et se retrouvent durant toute la période de l’entre-deux-guerres dans les manuels d’éducation.

9En 1946, dans Le chauffage des habitations, André Missenard [5] ne propose pas des températures très différentes mais avance une lecture morale du confort thermique en établissant un lien entre « les climats artificiels » créés par les appareils de chauffage et de ventilation et la civilisation : les températures intérieures doivent permettre la « propagation de l’espèce » et « l’ascension de l’esprit » (Missenard, 1947, p. 125).

Définir une température légale : les lois de 1974 et 1979

10Les chocs pétroliers ont eu des conséquences importantes sur le processus de normalisation des températures intérieures en entraînant des discours et des politiques visant à réduire la consommation d’énergie. Dès 1972, l’Union Fédérale des Consommateurs suggère à ses lecteurs une température entre 18 et 20°C (Alleray, Grenier, 1972). En 1974, ces discours se traduisent dans la loi avec l’adoption d’une température maximum autorisée dans les logements de 20°C [6] en 1974, puis de 19°C en 1979 [7]. Le décret de 1974 est étudié par le Comité consultatif de l’utilisation de l’énergie [8] qui ne discute pas de la température, mais plutôt des modalités de contrôle et souligne par la voix de son vice-président Jean Syrota l’urgence de la mesure : « on m’a demandé de préparer un projet de décret fut-il imparfait pour mardi prochain » [9]. En 1979, la modification du Code l’habitat et de la construction passe entre les mains du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie et de l’Agence pour les économies d’énergie [10]. Le projet de décret mentionne une température de chauffage de 18°C, mais la version finalement publiée fixe la limite supérieure de température de chauffage « en moyenne à 19°C » [11]. L’année suivante, des sanctions sont définies : 600 à 1 000 francs [12] et le double en cas de récidive. Malgré l’absence de dispositifs de contrôle des logements [13], quelques cas d’affaires en justice existent et des co-propriétés ont pu être condamnées pour surchauffe, mais cela reste exceptionnel (Brisepierre, 2015, p. 273).

Les températures du gaz, du fioul et de l’électricité (années 1970-années 2010)

11À partir des années 1970, les entreprises du secteur énergétique se trouvent à l’interconnexion de mouvements parfois contradictoires entre les effets des chocs pétroliers (hausse des prix de l’énergie, injonctions y compris par la loi aux économies) et la diffusion massive du chauffage dans les logements qui accompagnent les revendications des consommateurs pour le confort thermique. Dans ce contexte, les archives Elf, EDF ou GDF que nous avons consultées révèlent des températures respectant plus ou moins la limite légale : Elf ou EDF en 1978 [14], 1989 [15] et 2000 [16] communiquent autour des 20°C ; tandis que les entreprises du gaz s’en tiennent aux 19°C réglementaires en 1985 [17] et en 1996 [18]. Les arguments avancés sont de deux ordres : le confort, qu’il soit thermique ou d’utilisation, et les effets sur la facture des économies d’énergie [19].

12En 1979, Elf publie une brochure intitulée « Utilisez mieux votre chaudière » [20] dans laquelle sont proposées des températures de chauffage pour les chambres (18°C), la salle de bain (22°C), la cuisine et le séjour (20°C). Elf essaie de présenter le chauffage au fioul comme une solution économique : pour faire des économies, il faut respecter les températures légales, ne pas changer de combustible… mais de chaudière. L’objectif est d’installer de nouvelles chaudières fioul plus économiques tout en proposant des services d’entretien et de maintenance. Cette stratégie qui se lit en filigrane dans les brochures publicitaires est clairement énoncée dans les documents internes : « il s’agit de retrouver dans la fabrication, la vente, l’installation et l’entretien des matériels thermiques les marges et les emplois perdus dans la vente du fioul chauffage » [21]. Dans le même temps, Elf poursuit des réflexions « sur les conditions de la substitution du bois au FOD [22] dans le chauffage collectif et industriel » [23]. Au début des années 1980, elle développe ainsi toute une stratégie de rachats et de prises de participation dans la filière bois. En communicant autour des 20°C, Elf cherche à imposer l’image d’un chauffage au fioul devenu plus économique grâce au progrès du matériel et de l’isolation thermique. Cette stratégie n’a pas empêché la régression des usages du fioul domestique, mais elle l’a peut-être freinée : il reste encore aujourd’hui la troisième énergie mobilisée pour chauffer les Français (CEREN 2019).

13Si Elf vise le rééquipement des ménages, de son côté EDF s’intéresse en priorité aux logements neufs qui offrent une isolation thermique et un système d’aération de qualité. La température de 20°C sur laquelle communique l’entreprise ne semble réalisable, dans des conditions économiques acceptables, que dans les constructions récentes ou rénovées. Elle oblige EDF à un effort de pédagogie, il faut souligner les avantages du chauffage électrique qui a mauvaise réputation : « Le chauffage électrique a autant besoin de s’expliquer auprès de ses utilisateurs que de s’attirer leur sympathie » [24]. Pour y remédier, EDF lance une vaste campagne de communication mettant en scène un bonze zen au début des années 1990 alors que la publicité en faveur des consommations d’énergie n’est plus interdite (Bouvier, 2010) et que la part de marché du chauffage électrique dans les logements neufs diminue [25]. EDF n’aborde pas la température de chauffage dans ses publicités. Les 20°C que nous avons utilisés pour notre courbe ont été retrouvés à deux reprises dans le magazine interne de l’entreprise, en 1989 et 2000, dans des articles consacrés au chauffage électrique dans les constructions neuves. Ils étaient systématiquement reliés à des questions de coût du chauffage, comme pour rassurer et prouver que l’on peut très bien chauffer à « une température de confort de 20°C » [26] sans faire s’envoler la facture. Ainsi dans le discours d’EDF le chauffage électrique se trouve lié au confort dans un sens large, autant thermique que d’utilisation, en particulier par l’absence de maintenance, de stockage ou d’approvisionnement en combustible.

Des discours aux pratiques, une histoire par le bas des températures de chauffage

14La courbe tracée ne représente que les températures conseillées ou préconisées par des acteurs qui imposent une idée de ce que devrait être le confort thermique. Au-delà des températures, ce sont aussi les discours qui les accompagnent qui sont intéressants pour qui veut comprendre les processus de diffusion et légitimation d’une norme. Pour ne pas rester enfermé dans cette histoire par le haut, voire par « la puissance » (Jarrige, Vrignon, 2020), il faudrait comparer cette courbe à celles des températures réelles des logements ou des températures ressenties par les habitants. L’idée est séduisante et serait plutôt inédite car les historiens sont toujours « à la recherche des consommateurs d’énergie » (Bouvier, 2018) alors que les sociologues et architectes ont eux largement investi le champ du chauffage. Nos travaux de thèse s’attacheront ponctuellement à confronter les discours et les pratiques ; les normes et leurs applications concrètes : à quelle température a-t-on chauffé les logements ? A-t-on eu froid ou chaud à cette température ? Pourtant, nous garderons bien à l’esprit que l’entreprise est probablement impossible tant il est difficile d’entrer dans les intérieurs et d’avoir des données précises à l’échelle d’un siècle. La diffusion d’une norme par le haut ne doit pas occulter d’autres circulations et en particulier l’influence des consommateurs, de leurs pratiques et habitudes quotidiennes sur les discours normatifs. C’est peut-être à partir des années 1970 que cette situation apparaît au grand jour. Les températures préconisées alors sont légitimées par la recherche d’économies de combustible, puis la lutte contre le réchauffement climatique. Ces discours sur la nécessité d’une sobriété énergétique auraient pu aboutir à un retour aux normes de confort de la première moitié du XXe siècle. Si elles se stabilisent autour de 19-20°C, c’est probablement le résultat d’un équilibre, voire d’un compromis entre les enjeux énergétiques et économiques, mais aussi l’équipement des ménages, les habitudes quotidiennes, les usages du chauffage et les pratiques sociales qui font qu’on imagine mal aujourd’hui un retour aux températures préconisées au début du XXe siècle, pourtant bien plus économes et moins polluantes. Ces 19-20°C apparaissent d’ailleurs dans les discours au moment où 50 % des ménages sont équipés d’un chauffage central. Les années 1970 apparaissent ainsi comme un point de rencontre entre une température de confort stabilisée et une technologie qui s’impose massivement dans les logements et les usages.

Notes

  • [1]
    Lors de nos recherches nous n’avons pas encore rencontré de données pour les années 1950 et 1960.
  • [2]
    American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers.
  • [3]
    Association des Ingénieurs de Chauffage et de Ventilation de France.
  • [4]
    Bibliothèque Nationale de France (BNF) 4-WZ-4389.
  • [5]
    Polytechnicien, ce grand spécialiste du chauffage est délégué de la France au Comité d’hygiène de la SDN de 1935 à 1939, il fut aussi l’un des présidents de la Commission supérieure du chauffage et de la ventilation. Il mena également une carrière d’industriel, dirigeant Missenard-Quint, une entreprise du secteur du chauffage et du conditionnement de l’air. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans les années 1930 et 1940, dont certains sont préfacés par le médecin eugéniste Alexis Carrel. Le chauffage des habitations publié dans la collection Que sais-je ? des Presses universitaires de France connaît six éditions entre 1947 et 1981.
  • [6]
    Décret n° 74-1025 du 3 décembre 1974.
  • [7]
    Code de la construction et l’habitation, Article R 131-20.
  • [8]
    Créé en 1948 et actif jusqu’en 1978, il est consulté pour de nombreuses questions énergétiques. À partir des années 1960 s’y ajoutent la lutte contre les pollutions atmosphériques et les odeurs puis les économies d’énergie dans les années 1970. Ses membres sont nommés par le ministre de l’Industrie et mêlent parlementaires, inspecteurs généraux de l’industrie, ingénieurs des mines, représentants des producteurs et utilisateurs de l’énergie, constructeurs d’appareils de production et d’utilisation de l’énergie et directeurs d’administrations centrales.
  • [9]
    Archives Nationales (AN) 19890572/6.
  • [10]
    AN 19910582/33.
  • [11]
    Code de la construction et l’habitation, Article R 131-20.
  • [12]
    Environ 90 à 150 €.
  • [13]
    La loi du 29 octobre 1974 concerne les installations de chauffage, aucun contrôle de la température des logements n’est prévu. En revanche, elle prévoit des contrôles, uniquement pour les établissements industriels et commerciaux et pour les établissements recevant du public. Ils ont été abandonnés autour de 1985 en raison de restrictions budgétaires – AN 20150481/13.
  • [14]
    Archives Total (AT) 11AH0172-28.
  • [15]
    La Vie Électrique, n° 217, décembre 1989.
  • [16]
    La Vie Électrique, n° 316, janvier 2000.
  • [17]
  • [18]
    https://www.ina.fr/video/PUB417950069/gaz-de-france-chaleur-homogene-video.html (consulté le 4 mai 2020). Dans ce clip publicitaire, la température de 19°C est répétée six fois en une petite trentaine de secondes.
  • [19]
    L’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique ne semblent jamais au centre des discours sur la température de chauffage, laissant la place aux questions de coût y compris dans les publications récentes de l’ADEME. Voir : http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie_mieux_se_chauffer/ (consulté le 4 mai 2020).
  • [20]
    AT 11AH0172-42.
  • [21]
    AT 07AH0103-7.
  • [22]
    FOD : Fioul Oil Domestique.
  • [23]
    AT 07AH0103-7.
  • [24]
    La Vie électrique, n° 224, septembre 1990, p. III.
  • [25]
    AN 20150481/13.
  • [26]
    La Vie Électrique, n° 316, janvier 2000, p. 36.

Bibliographie

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Renan Viguié
Renan Viguié est doctorant au CEMMC (Université Bordeaux Montaigne). Il travaille sous la direction du professeur Christophe Bouneau sur l’histoire du chauffage en France au XXe siècle.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.
Mis en ligne sur Cairn.info le 12/10/2020
https://doi.org/10.3917/flux1.121.0102
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