Cet article décrit et interprète le comportement du syndicalisme agricole au niveau national face au processus de réforme de la PAC qui a constitué une épreuve critique pour la profession agricole, dans la mesure où il s’est traduit par une forte remise en cause de la logique productive dans laquelle celle-ci se situait. Durant ce processus, la tendance majoritaire s’est comportée de façon essentiellement défensive contrairement à la période précédente des années 1960 et début 1970. La raison provient d’une triple rupture de l’organisation : dans le suivi de la PAC, dans son fonctionnement interne et dans ses relations avec le pouvoir politique.
- syndicalisme agricole
- politique agricole commune
- quotas
This article describes and interprets the behaviour of agricultural unionism at the national level in the face of the CAP reform. This reform has been a critical test for the agricultural profession in that it has called into question the productivist logic upon which the CAP was based. In contrast to the 1960s and early 1970s, the majority tendency during the more recent reform process has been essentially defensive. The reason for this arises from three discontinuities within the history of agricultural unionism: with regard to the unions’ investment in the CAP, with regard to their internal management and with regard to their relationship with political power.
- agricultural unionism
- common agricultural policy ; quotas
